Le président colombien Juan Manuel Santos a salué jeudi la libération du journaliste français Roméo Langlois, relâché la veille par la guérilla des Farc, tout en soulignant qu'il n'aurait "jamais dû être séquestré".
"Nous célébrons la libération du journaliste français qui n'aurait jamais dû être séquestré", a écrit le chef de l'Etat dans un message publié sur son compte Twitter. Correspondant de la chaîne France 24, M. Langlois a été enlevé par la guérilla marxiste des Farc lors de l'attaque d'une brigade militaire qu'il accompagnait pour filmer une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, dans le sud de la Colombie.
Après l'avoir qualifié de "prisonnier de guerre", les rebelles marxistes l'ont relâché mercredi et remis à une mission humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), venue le récupérer.
Fondée en 1964, la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagnes et de forêts. Elle s'était engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
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