Polémique: L'élection de Miss France truquée et invalidée ?

La 1ère dauphine de Chloé Mortaud (Miss France 2009) lors de son élection "Miss Albigeois Midi-Pyrénée", en septembre dernier, a annoncé jeudi qu'elle allait présenter une réclamation contre le comité régional de Midi-Pyrénées, le vote régional ayant été "truqué" selon elle.

Marine Beaury, 23 ans, avait été élue 1ère dauphine de Mlle Mortaud lors de l'élection régionale de "Miss Albigeois-Midi Pyrénées", le 20 septembre dernier à L'Isle-sur-Tarn (Tarn), mais elle avait aussitôt rendu son écharpe, estimant "que le vote avait été truqué".

"J'étais déjà 1ère dauphine l'année passée et beaucoup me donnait des chances", a confié à l'AFP Marine Beaury, actuellement comptable aux Assedic en banlieue de Toulouse. "Lorsque le vote a été connu, de nombreux spectateurs n'étaient pas contents de la décision et l'ont manifesté", a-t-elle poursuivi.

La mère de la candidate a alors demandé aux responsables du comité régional de lui fournir les bulletins de vote, ce que les organisateurs ont accepté de "faire uniquement quinze jours après". "En plus, il n'y avait aucun huissier pour valider les résultats qui auraient pu, dans ces conditions, être incontestables", a poursuivi la candidate déçue.

"Tout le monde dit que les élections de Miss sont truquées, en tout cas ce que je remarque c'est qu'à chaque fois que quelqu'un gagne, ses parents sont riches", a-t-elle insisté.

"Je sais que plusieurs anciennes Miss vont porter réclamation contre le comité Miss France. Je serai présente auprès d'elles" lors d'une conférence de presse le 23 décembre à Paris, a-t-elle ajouté.

Samedi au Puy-du-Fou (Vendée), Chloé Mortaud, une étudiante métisse franco-américaine de 19 ans, étudiante en BTS Commerce international à Toulouse, a été élue Miss France 2009. Elle a succédé à Valérie Bègue, contestée par la présidente du comité Miss France, Geneviève de Fontenay.

Par ailleurs, un communiqué de presse de l'Association internationale des concours de beauté des pays francophones (AICBPF) a annoncé la constitution d'un collectif constitué, entre autres, d'anciennes Miss France "afin de rétablir la vérité sur l'historique du comité Miss France et sur le palmarès officiel" des élections qu'il organise.