Nouvelle colère des journalistes de Libé contre Schneiderman

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Les leçons de morale de Daniel Schneidermann données, en permanence aux journalistes, continuent à énerver et à mettre en colère ses confrères, y compris à Libération où il travaille.


Ce matin, dans la chronique "making of", Libération raconte que "La chronique de vendredi dernier de Daniel Schneidermann a mis le service politique en pétard".


Dans sa chronique, l'animateur viré de France 5 expliquait: "Il faudra bien qu'ils s'expliquent tous les confrères journalistes qui se retrouvaient au petit matin en salle d'embarquement avec Nicolas Sarkozy. Tous ceux là n'avaient-ils vraiment rien vu ? Rien vu du stupéfiant narcissisme qui éclate aujourd'hui en pleine lumière ?"


Et d'évoquer "l'élite des journalistes politiques frappés de cécité qui savait, qui voyait, mais n'a rien dit".


Libération explique aujourd'hui que ces propos ont énervé les journalistes de la rédaction qui ont imaginé proposer à la direction d'abonner Schneidermann à Libé...


Et Libé rappelle certains papiers publiés dans le journal ces dernières années, citant à titre d'exemple, un papier de 2002 d'Antoine Guiral : "Le candidat UMP a un sujet favori "lui , lui et toujours lui".


Libé qui, plus tard dans d'autres papiers, parlait de "blessure nacissique", de "mirage de la toute puissance" et de "névroses".


Bref, la rédaction de Libé termine son papier à destination de Schneidermann par "Libé a écrit ce qu'il savait, voyait et croyait juste".