Sarkozy parle de l'avion de Vincent Bolloré

Le président Nicolas Sarkozy a justifié mardi son utilisation controversée d'un jet appartenant à l'homme d'affaires Vincent Bolloré lors d'un séjour privé en Egypte fin décembre, affirmant que cela n'avait "pas coûté un centime au contribuable français".

"Il y a des problèmes de sécurité pour un chef de l'Etat", a-t-il fait valoir devant la presse.

Le président "est suivi par sa sécurité, par un médecin, par un aide de camp qui le tient en liaison avec l'armée française pour la bombe atomique, par des transmetteurs (...) qui permettent de savoir qu'il est en permanence joignable", a souligné M. Sarkozy, jugeant "pas forcément très simple de mettre ces dix personnes dans un charter pour Charm el Cheikh".

"Ca n'a pas coûté un centime au contribuable français", a-t-il insisté, ajoutant : "moi, j'assume".

Les vacances du président avec sa nouvelle compagne Carla Bruni en Egypte avaient soulevé une polémique en décembre, la gauche s'interrogeant notamment sur la générosité de son ami milliardaire Vincent Bolloré, qui lui a prêté son jet privé.