Les producteurs de cinéma et d'audiovisuel ont contesté mardi l'accord
conclu entre les créateurs et la plateforme de diffusion YouTube, dont ils
ont été tenus à l'écart.
Cet accord, signé le 25 novembre entre YouTube
(filiale de Google) et trois sociétés d'auteurs (SACD, SCAM et ADAGP) permet
aux créateurs de percevoir une rémunération en cas de diffusion de leurs
oeuvres sur la plate-forme communautaire de vidéo, à des conditions
économiques et financières restées confidentielles.
Dans un
communiqué, trois organisations de producteurs - ARP, SPI et UPF -
rappellent que "seule l'autorisation des producteurs de ces oeuvres donnent
le droit de les exploiter".
Elles "s'étonnent" que les sociétés
d'auteurs "tentent ainsi d'impliquer le secteur cinématographique et
audiovisuel français dans un pacte mondial avec le géant américain qui n'a
d'autres contreparties que le versement d'une rémunération que les
commentateurs qualifient de symbolique et qui, de fait, n'est pas
communiquée".
Aussi réclament-elles "la communication immédiate de cet
accord qui, en l'état des déclarations effectuées, se heurte aux
dispositions légales et contractuelles en vigueur".
Les organisations
de producteurs préviennent que n'ayant "nullement été contactées par Google
préalablement à la signature de cet accord, elles entendent faire toutes
réserves sur les suites à lui donner".
Elles en appellent enfin "aux
pouvoirs publics pour que toute lumière soit faite sur le contenu des
accords conclus par les sociétés d'auteurs concernées en matière de vidéo à
la demande".
Lors de l'annonce de l'accord avec YouTube, les auteurs
représentés par la SACD, la SCAM (auteurs multimédia) et l'ADAGP (auteurs
dans les arts graphiques et plastiques) soulignaient que "les sociétés
d'auteurs dont ils sont membres leur verseront une rémunération lorsque des
distributeurs ou des producteurs exploiteront leurs oeuvres sur
YouTube".
Traduisez : les producteurs, qui ont majoritairement soutenu la loi liberticide Hadopi, sont choqués parce que les auteurs (qui sont tout de même à la base des oeuvres créées) osent s'émanciper de leur diktat.
Notons que la trop fameuse loi Hadopi a été créée, soi-disant pour soutenir les auteurs (ahahahahahah....).
On voit ce qu'il en est.
Le fait que d'autres modèles de diffusion puissent voir le jour est la meilleure nouvelle possible pour les auteurs.
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Traduisez : les producteurs, qui ont majoritairement soutenu la loi liberticide Hadopi, sont choqués parce que les auteurs (qui sont tout de même à la base des oeuvres créées) osent s'émanciper de leur diktat.
Notons que la trop fameuse loi Hadopi a été créée, soi-disant pour soutenir les auteurs (ahahahahahah....).
On voit ce qu'il en est.
Le fait que d'autres modèles de diffusion puissent voir le jour est la meilleure nouvelle possible pour les auteurs.
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