31/07/2018 19:33

Affaire Benalla: Sans surprise, après la motion de censure déposée par Les Républicains, c'est celle des députés de gauche qui est rejetée

19h33: L'Assemblée nationale a rejeté aujourd'hui, sans surprise, les deux motions de censure du gouvernement face à l'affaire Benalla. La première, déposée par les députés LR, n'a obtenu que 143 votes. Ceux du groupe de Christian Jacob, les 17 Insoumis et 14 communistes, mais aussi 11 non inscrits, dont Marine Le Pen, ont voté cette motion. Il en aurait fallu 289 pour faire chuter le gouvernement. 

La motion de censure déposée par les trois groupes de gauche a, quant à elle, été votée par 74 députés socialistes, communistes, Insoumis. Dix non inscrits, dont les élus RN ou encore Delphine Batho, mais aussi deux LR, Eric Diard et Arnaud Viala, y ont également apporté leurs suffrages. Le groupe LR avait décidé de ne pas la voter.

19h32: Sans surprise, après la motion de censure déposée par Les Républicains, c'est celle de la gauche qui est rejetée

18h42: L’Assemblée nationale a rejeté mardi sans surprise la première motion de censure du gouvernement face à l’affaire Benalla, celle déposée par les députés LR.

Seuls 143 députés, ceux du groupe de Christian Jacob, les 17 Insoumis et 14 communistes, mais aussi 11 non inscrits, dont Marine Le Pen, ont voté cette motion. Il en aurait fallu 289 pour faire chuter le gouvernement.

16h15: Ce qu'il faut retenir des propos du Premier ministre, Edouard Philippe

Edouard Philippe a dénoncé mardi «l’instrumentalisation politique» faite de l’affaire Benalla par les oppositions et a assuré que son gouvernement n’entendait pas «ralentir le rythme» des réformes malgré les deux motions de censure débattues à l’Assemblée nationale.

«Vos motions de censure ne sont rien d’autre que des motions de blocage», a tempêté le Premier ministre devant les députés, en fustigeant une «volonté d’atteindre» Emmanuel Macron.

L’affaire Benalla n’est que «l’affaire de fautes individuelles, de compromissions insidieuses et de petits arrangements entre un chargé de mission et des policiers affectés à la Préfecture de police de Paris», a balayé M. Philippe, après avoir écouté le patron du groupe Les Républicains Christian Jacob puis le chef de file des députés communistes André Chassaigne (pour le compte du PCF, LFI et PS) défendre chacun une motion de censure.

«C’est, je l’ai dit, inacceptable», a-t-il poursuivi, mais «ce qui devait être fait a été fait» et «la démocratie a fonctionné», a estimé le chef du gouvernement en évoquant l’ouverture d’enquêtes judiciaire, parlementaires et administrative.

Le Premier ministre a au passage appelé à la «modération» les commissions d’enquête du Sénat et de l’Assemblée en estimant qu’elles débordaient de leurs champs initiaux et entretenaient la «confusion avec le pouvoir judiciaire».

M. Philippe en a également profité pour railler des «oppositions de rencontre» prêtes à voter des motions communes animées de «l’espoir» supposé «de ralentir le rythme de la transformation du pays».

«Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu’au bout de notre projet», leur a répondu le Premier ministre, avant de défendre l’action de son gouvernement depuis un an.

«Car enfin, que voulez-vous censurer», leur a-t-il également lancé avant d’évoquer, en s’adressant tantôt aux bancs de droite, tantôt aux bancs de gauche, les ordonnances réformant le code du travail, la réforme de la SNCF, «le redressement de nos finances publiques», «le dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les zones défavorisées» ou encore «l’accord sur le zéro reste à charge» sur les soins optiques, dentaires et auditifs.

«S’il s’agit aujourd’hui de motions de censure contre tout cela, je vous avoue que je ne crains pas le jugement de notre Assemblée, pas plus que je ne crains le jugement des Français», a-t-il cinglé.

«A la rentrée, nous n’avons nullement l’intention de ralentir», a-t-il conclu en affirmant que «beaucoup reste à faire», et en citant notamment «la stratégie de lutte contre la pauvreté» ou encore «la rénovation de nos institutions».

«Peut-être est-ce précisément ce qui vous inquiète», a-t-il enfin ironisé.

16h04: Ce qu'il faut retenir des propos d'André Chassaigne

Le chef de file des députés communistes, André Chassaigne, a affirmé mardi à l’Assemblée que l’affaire Benalla a «ouvert une plaie qui ne se refermera pas», appelant la majorité à «ouvrir les yeux» et «censurer le gouvernement».

Deuxième orateur, défenseur de la motion de censure PCF-LFI-PS, M. Chassaigne a souligné que les forces de gauche, «ensemble», ont «estimé que l’exécutif a menti pour se protéger», et ont «cherché la vérité, mais vous avez refusé de vous expliquer» sur ce qu’il a appelé «l’affaire Macron-Benalla».

«Ensemble, mais chacun restant soi au cœur du commun combat» et avec «ses particularités, à l’image de la rose et du réséda d’Aragon», a-t-il glissé, concernant ses collègues de gauche.

A l’adresse des députés LREM, accusés d’avoir fait de la commission d’enquête de l’Assemblée une «mascarade», l’élu du Puy-de-Dôme a lancé que «ce qu’il y a de terrible dans votre refus de faire émerger la vérité, c’est qu’il fait de vous de simples +digéreurs+, intestins silencieux de la bouche élyséenne».

«Vous croyez marcher vers votre salut, mais vous courez vers votre servitude» et «vous avez ouvert une plaie qui ne se refermera pas», a-t-il poursuivi.

«La crise que nous vivons engage la responsabilité du gouvernement, mais aussi celle du président la République», qui a «déclaré devant ses troupes qu’il était le +seul responsable+ dans l’affaire dite +Benalla+», a aussi rappelé M. Chassaigne.

«Si les diverses enquêtes ouvertes devaient montrer» un «manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat», «il appartiendrait à la représentation nationale de s’interroger quant à l’opportunité d’enclencher cette procédure de destitution» prévue par la Constitution, a-t-il averti.

Et, selon lui, «ces circonstances exceptionnelles mettent en exergue» combien le projet de réforme constitutionnelle, porteur d’un «pouvoir présidentiel renforcé» et dont l’examen a été reporté, n’est «pas à la hauteur de la crise de régime qui traverse la Ve République».

«Si vous imposez que la réforme poursuive son parcours législatif, ayez au moins le courage de porter le débat devant les Françaises et les Français», via «un référendum», a encore plaidé le leader des députés communistes.

Il a visé aussi via la motion de censure la «responsabilité du gouvernement dans la politique menée depuis le début de la législature, une politique sociale d’une violence inouïe à l’encontre des salariés, des personnes privées d’emplois, des retraités, des jeunes».

15h54: Ce qu'il faut retenir des propos de Christian Jacob

Le président du groupe LR, Christian Jacob, a jugé que l’affaire «Macron-Benalla», qui «touche l’État et son chef au cœur» et face à laquelle le gouvernement a «abdiqué», va laisser des «traces profondes», défendant les «contre-pouvoirs», Parlement en tête.

Cette affaire, «qui touche l’État et son chef au cœur», «alimentée par des zones d’ombre, des contradictions, des mensonges d’un grand nombre de protagonistes et de M. Macron lui-même, (...) ne fait que commencer et elle laissera des traces profondes. Des traces politiques et morales pour le chef de l’État et des traces institutionnelles dans l’organisation des pouvoirs publics», a-t-il clamé.

Pour le patron des députés LR, défenseur de la première motion de censure dans l’hémicycle, «les Français ont été et restent sidérés» et «constatent aujourd’hui – et c’est une trahison pour eux - que la République des copinages malsains, elle est de l’autre côté de la Seine, elle est à l’Élysée».

«Des hauts fonctionnaires à la réputation jusqu’alors impeccable, un ministre de l’Intérieur, un président de la République ont préféré protéger un homme et ses dérives, plutôt que de faire honneur à leur rang», a déploré M. Jacob, pour lequel «l’éclosion d’une forme de police parallèle au service de l’Élysée n’a pu se produire sans le soutien du président de la République».

Ce «scandale, c’est celui d’un chef de l’État – il l’a reconnu - qui a protégé, qui a privilégié un homme qui lui a rendu des services», «barbouze s’il en est», une formule à l’origine de protestations de la majorité.

«Votre gouvernement, tout particulièrement votre ministre de l’Intérieur, n’ont pas eu le cran de dire stop à une terrible dérive», a accusé cet élu de Seine-et-Marne. «Votre gouvernement (...) a failli par faiblesse, par lâcheté aussi» et «mérite, au-delà du désaveu et de la colère sourde des Français, la censure des députés», a-t-il ajouté, sous des claquements de pupitre de la majorité.

Considérant «urgent de résister à la tendance d’un pouvoir technocratique», M. Jacob a prévenu: «nous ne courberons pas l’échine face à ce projet de révision constitutionnelle qui a été ajourné et que vous seriez bien inspiré d’abandonner».

«La France a besoin de contre-pouvoirs. L’Assemblée Nationale est le premier de ces contre-pouvoirs», et «l’histoire parlementaire de la Vème République retiendra que, durant 4 jours, au cœur du mois de juillet 2018, l’opposition, ici à l’Assemblée, a été à la hauteur de ses responsabilités», a-t-il vanté.

Et il a lancé à Édouard Philippe (ex-LR) qu’il espérait sa réponse «sans arrogance, sans mépris, en faisant abstraction de votre qualité de très haut fonctionnaire, de votre parcours personnel, d’une forme de sentiment de supériorité»

15h37: Le Premier ministre, Edouard Philippe, prend la parole face aux députés à l'Assemblée nationale

"Sanction, il y a eu (...) Ce qui devait être fait l'a été"

"Cette 'grande affaire' c'est l'affaire d'un collaborateur de l'Elysée qui est sorti de son statut d'observateur lors des manifestations du 1er mai. Il a de façon très certaine manqué aux devoirs de ses fonctions"

Edouard Philippe évoque les "contrastes avec les périodes précédentes" et rappelle "l'affaire Cahuzac" et celle "des sondages de l'Elysée" en 2010.

"Les faits apparaissent désormais clairement et ils ne permettent à personne d'évoquer je ne sais quelle milice parallèle, et d’alimenter les populismes et les théories du complot !"

"Les événements du 1er mai ne disent rien de la présidence de la République."

Edouard Philippe dénonce "une instrumentalisation politique" et "une volonté d'atteindre" d'Emmanuel Macron.

15h21: André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine, prend désormais la parole

"L'exécutif a menti pour se protéger."

André Chassaigne dénonce "l'ultra concentration des pouvoirs aux mains d'un monarque élu qui sape le principe même de séparation des pouvoirs".

André Chassaigne dénonce la "mascarade" qu'est devenue selon lui la commission d'enquête.

"Preuve est désormais faite qu'il faut désormais réécrire complètement la Constitution, écrire à des milliers de voix la Constitution d’une VIe République !"

15h05: Christian Jacob prend la parole devant les députés à l'Assemblée nationale

"Il faut en finir avec la confusion des pouvoirs. La présidence n'est pas au-dessus des lois."

"Nous pensons qu'elle ne fait que commencer et qu'elle laissera des traces profondes. Des traces politiques, morales et institutionnelles !"

"La vie est belle à l'Elysée (...) Les sanctions sont factices et imaginaires."

"Nous demandons que l'organisation de la sécurité du Président soit désormais définie par la loi ! Il faut en finir avec la confusion des pouvoirs. La Présidence n'est pas au-dessus des lois !"

"Les députés En Marche membres de la commission d'enquête sont apparus plus godillots que jamais !"

15h02: La séance à l'Assemblée nationale vient de débuter - Les deux motions de censure vont être examinées 

14h45: Le gouvernement fait face à deux motions de censure cet après-midi à l'Assemblée nationale

11h45: Après dix jours de crise autour de l’ex-conseiller d’Emmanuel Macron, et à la veille de la pause estivale des députés, Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF) prennent la parole à partir de 15H00 à l'Assemblée nationale pour défendre les premières motions depuis l’accession d’Emmanuel Macron à l’Elysée.

«L’essentiel ce n’est pas l’affaire en elle-même», mais «de se poser la question de savoir pourquoi la pratique du pouvoir par le président de la République encourage ou permet l’impunité de personnes comme M. Benalla», a plaidé M. Chassaigne avant la discussion.

Alexandre Benalla, mis en examen après des violences contre des manifestants le 1er mai à Paris, revendique dans les médias «une réaction de citoyen» contre des manifestants qu’il qualifie de «casseurs», alors qu’une nouvelle enquête vient d’être ouverte pour d’autres violences le même jour.

Le Premier ministre Edouard Philippe donnera la réplique aux oppositions. Son entourage indique qu’il «répondra factuellement et calmement. Il ne devrait pas dévier de la ligne adoptée il y a une semaine: l’affaire est le résultat d'«une dérive individuelle», et non pas «une affaire d’Etat.»

Matignon promet aussi «un discours offensif» du chef du gouvernement, qui veut saisir «l’occasion de souligner la vacuité de certaines polémiques.»

L’affaire a provoqué le report de l’examen de la révision constitutionnelle, et pour l’ancien ministre PS Stéphane Le Foll, «la vraie question qui est posée aujourd’hui, à tous ceux qui se sont engagés dans des motions de censure, ça sera d’être suffisamment fort et cohérent pour ne pas accepter la prochaine réforme constitutionnelle.»

11h29: Les députés PCF et de la France Insoumise voteront pour la motion de censure déposée par Les Républicains.

Le gouvernement français sera cet après-midi sous les feux simultanés de deux motions de censure, de la droite et de la gauche, qui exigent des explications sur l’affaire Benalla, du nom de l’ancien collaborateur du président accusé de violences.

Les motions de censure, qui entraînent la chute d’un gouvernement si elles sont adoptées, sont assez fréquentes en France: il y a en a eu plus de 100 depuis 1958. Mais c’est la première fois que l’opposition a recours à cette procédure depuis la victoire écrasante d’Emmanuel Macron en 2017. C’est également la première fois depuis 1980 que deux motions sont débattues simultanément.

11h15: Ce qu'il faut retenir des déclaration de Christophe Castaner à la commission d'enquête du Sénat

Le délégué général de la République en marche, Christophe Castaner, a annoncé mardi qu’une procédure de licenciement avait été engagée contre le salarié du parti Vincent Crase, filmé aux côtés d’Alexandre Benalla en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai.

Entendu mardi matin par la commission d’enquête du Sénat, qui tenait là sa dernière audition avant la rentrée de septembre, M. Castaner a indiqué avoir «adressé vendredi 20 juillet à Vincent Crase un courrier lui indiquant que La République en marche lançait une procédure de licenciement à son encontre».

Cette procédure est «fondée sur le trouble objectif au fonctionnement de l’association et l’atteinte portée à son image», a précisé le patron du parti présidentiel.

Dans un premier temps, juste après la révélation de l’affaire le 18 juillet, M. Castaner avait estimé que la «faute personnelle» de M. Crase ne «suffit pas pour justifier un licenciement» car celui-ci était intervenu aux côtés de M. Benalla en-dehors de sa fonction professionnelle, à savoir «responsable adjoint sûreté et sécurité» à LREM.

«Vincent Crase a indiqué avoir agi en qualité de gendarme réserviste le 1er mai, à la demande expresse d’Alexandre Benalla». Il «m’a alors informé qu’il était chef d’escadron, gendarme de réserve depuis 1996, rattaché à l’Elysée dans un cadre extra-professionnel», a détaillé M. Castaner devant les sénateurs.

Mais la direction de La République en marche a finalement choisi d’enclencher une procédure de licenciement car à «la faute, M. Crase a ajouté le mensonge, puisqu’il n’était ni présent ce jour en tant que gendarme réserviste ni ne bénéficiait d’aucune autorisation pour être présent», a souligné M. Castaner. Il s’est dit prêt à «assumer un risque de contentieux devant les prud’hommes».

Par ailleurs, si M. Castaner a confirmé avoir infligé rapidement à son employé une suspension de 15 jours, «du 4 au 18 mai inclus», celle-ci ne s’est pas accompagnée d’une retenue de salaire. Le porte-parole de l’Elysée Bruno Roger-Petit avait pourtant assuré le 19 juillet que M. Crase avait «été sanctionné par une mise à pied de 15 jours avec suspension de salaire».

Réfutant que M. Crase l’ait jamais «accompagné dans (s)es déplacements, encore moins armé», M. Castaner a affirmé être en train de «revoir l’organisation de la sécurité» du parti.

Enfin, interrogé sur la diffusion illégale d’images de vidéosurveillance relatives aux faits du 1er mai sur les réseaux sociaux, par des comptes proches de La République en marche, M. Castaner a dit n’avoir «connaissance d’aucun membre de La République en marche qui aurait relayé cela».

09h51: La ministre de la Justice Nicole Belloubet a estimé mardi qu’il serait «délicat» qu’Alexandre Benalla soit auditionné devant la commission d’enquête du Sénat, comme il l’a lui-même souhaité, arguant de la séparation des pouvoirs.

«Alexandre Benalla est la principale personne qui est mise en cause dans cette information judiciaire et il me semble délicat qu’il puisse intervenir et parler devant une commission d’enquête parlementaire parce que je crois qu’il y aurait une confusion des rôles, des genres, qui n’est pas forcément très saine», a-t-elle déclaré sur Europe 1.

Lundi, le président LR de la commission des Lois du Sénat, transformée en commission d’enquête, Philippe Bas, n’avait pas exclu d’auditionner M. Benalla au motif que ce dernier «a fait savoir +son envie+ d’être auditionné» par cette commission «ajoutant qu’il avait de quoi nous donner des explications».

Mais pour la garde des Sceaux, ces commissions d’enquêtes parlementaires ne doivent pas entraver le travail de la justice: «Une information judiciaire a été ouverte sur la base des évènements qui se sont déroulés autour du 1er mai et puis sur la transmission des vidéos. Cette information judiciaire doit pouvoir progresser, avancer en toute indépendance», a-t-elle fait valoir.

09h40: Fin de l'audition de Christophe Castaner à la commission d'enquête du Sénat

09h35: Lors de son audition face à la commission d'enquête du Sénat, Christophe Castaner annonce le licenciement de Vincent Crase, salarié de LREM

08h10: Christophe Castaner s'exprime face à la commission d'enquête du Sénat

"Je condamne une nouvelle fois les actes auxquels se sont livrés Alexandre Benalla et Vincent Crase le 1er mai dernier (...) Je tiens à rappeler ma volonté d'apporter au Sénat tous les éléments dont j'ai connaissance".

Le délégué général de LREM explique que Vincent Crase est "l'un des agents en charge de l'accueil et de la sécurité du siège de La République en marche", en tant que "responsable adjoint sûreté et sécurité du parti"

"J'ai été informé le 2 mai aux alentours de 18h. J'ai alors visionné cette vidéo sur mon téléphone portable (...) J'ai souhaité voir Vincent Crase à 18h15 en présence de mon directeur de cabinet et du responsable sécurité et sûreté"

"Il ne m'est pas apparu nécessaire d'évaluer la proportionnalité de l'intervention de quelqu'un qui me disait être intervenu comme gendarme réserviste"

Christophe Castaner indique qu'"à aucun moment" il n'a été informé, le 2 mai, de l'interpellation réalisée par Alexandre Benalla et Vincent Crase au Jardin des Plantes

"Jamais monsieur Crase ne m'a accompagné dans mes déplacements, et encore moins armé. Ce qui est écrit dans le journal Libération est un mensonge".

"Personne ne s'est dit qu'il y avait un problème de violence policière. Il fallait neutraliser quelqu'un qui avait un comportement particulièrement agressif."

"Je suis en train de revoir l'organisation de la sécurité de La République en marche pour plus de transparence"

"Je considère que nous ne sommes pas dans une affaire d'Etat, et je ne pense pas minimiser"

08h00: Le délégué général de la République en marche, Christophe Castaner, vient d'arriver au Sénat pour être auditionné par la commission d'enquête

07h00: Le délégué général de la République en marche, Christophe Castaner, est auditionné ce matin par la commission d'enquête du Sénat

06h52: Une nouvelle enquête a été ouverte lundi par le parquet de Paris dans l'affaire Benalla pour d'autres violences commises le 1er mai à Paris quelques heures avant les heurts ayant provoqué le scandale et débouché sur des commissions d'enquête parlementaire.

Cette enquête a été ouverte après les plaintes de deux jeunes de 23 et 24 ans disant avoir été victimes d'une interpellation musclée au jardin des Plantes, où se trouvaient l'ex-collaborateur de l'Elysée Alexandre Benalla et l'employé du parti présidentiel LREM, Vincent Crase.

Des images de scènes confuses tournées dans ce parc à proximité du parcours du défilé du 1er mai, où l'on voit notamment les deux hommes, ont été diffusées vendredi par Libération.

06h48: Le gouvernement français sera mardi sous les feux simultanés de deux motions de censure, de la droite et de la gauche, qui exigent des explications sur l’affaire Benalla, du nom de l’ancien collaborateur du président accusé de violences.

Les motions de censure, qui entraînent la chute d’un gouvernement si elles sont adoptées, sont assez fréquentes en France: il y a en a eu plus de 100 depuis 1958. Mais c’est la première fois que l’opposition a recours à cette procédure depuis la victoire écrasante d’Emmanuel Macron en 2017. C’est également la première fois depuis 1980 que deux motions sont débattues simultanément.

Dans l’histoire, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou. Celles qui seront débattues mardi à l’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, n’ont aucune chance d’aboutir: LR (opposition de droite) ne réunit que 103 députés et la gauche 63, ne pouvant donc pas rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.

06h40: Mardi, deux motions de censure du gouvernement seront défendues par la droite et la gauche. Cependant ni Les Républicains, avec 103 députés, ni la gauche, avec 63, ne peuvent rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.

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Vos réactions

Portrait de Mosquitox.
31/juillet/2018 - 20h17
Alala 1er a écrit :

La tempête dans un verre d'eau aura quand même eu la peau de la réforme constitutionnelle.

Reportée jusqu'à nouvel ordre, et vu le calendrier politique et le rapport des forces (plus de majorité possible au Congrès), reportée à la Saint glin glin. Pas mal pour un verre d'eau !

Resterait bien la voie du referendum pour cette réforme, mais Macron sait très bien que les Français ne lui accorderont plus un vote positif maintenant.

Alors oui,comme vous dites, la réforme constitutionnelle, c'est pour la Saint glin glin maintenant !

Portrait de Tellier
31/juillet/2018 - 19h32
swatss a écrit :

265 Députés qui ne sont pas dans le groupe LREM et seulement 143 votes pour la motion ....

Tout un sketch pendant tout ce temps pour ça , tout cet argent utilisé pour ça , j'aimerai savoir la taux de présence des groupe parmi ceux qui ont déposé une motion et aussi se montrant virulent vis-à-vis du président....

LR 101 présents sur 103 :

101 députés Les Républicains ont voté pour la motion de censure, ainsi que 17 élus Insoumis, 14 députés communistes ou apparentés (Gauche démocrate et républicaine) et 11 non-inscrits Il n'y a donc eu aucune voix "pour" au Modem, au groupe UDI, chez les socialistes et, bien sûr, dans le groupe de La République en marche.

Portrait de Tellier
31/juillet/2018 - 19h03

Il va être interessant de connaitre ceux qui ont votés pour car les voix "pour" vont au delà des Républicains puisqu'ils ne sont que 103 députés dans le groupe (alors que 143 députés ont voté pour).

Portrait de Mosquitox.
31/juillet/2018 - 18h22
Voltaire. a écrit :

smileysmileysmiley

Je n’en peux plus de rire , je suis en vacances  dans le Var pas très loin de Brégançon , et mes neveux qui connaissent mon amour pour Jupiter viennent de me proposer d’aller en bateau le plus près possible du fort avec un drap sur lequel ils peindraient " Manu on est venus te chercher " ..... J’adore !!! On va finir au gnoufff ceinturés par un Benalla en combinaison sous marine ...&gtsmiley

Chiche !!!!! smileysmiley

Portrait de satine1
31/juillet/2018 - 18h02
Gaston de prépuce ™ a écrit :

y'a d autre moyens de se procurer un orgasme smiley

Oh vous savez à mon âge !...smiley

Portrait de satine1
31/juillet/2018 - 17h14

Mr Jacob qui vient d'applaudir JL. Mélenchon, alors là,  j'ai bien fait de regarder l'Assemblée aujourd'hui ! 

Portrait de satine1
31/juillet/2018 - 16h56

Les gens adorent la cohabitation , exemples : 

- Macron président / M. Le Pen 1ère ministre

- Macron président / Mélenchon 1er ministre

- Macron président / Wauquier 1er ministre

aux choix .....

 

 

 

Portrait de stbx00
31/juillet/2018 - 16h11

Ahhh Jacob fini enfin par expliquer quel est le réel ojectif de cette mascarade "d'affaire d'état": Faire renoncer à la réforme constitutionnelle qui va, entre autres, diminuer le nombre de députés...

Savoir que des dizaines de députés passent leur temps en commission depuis des semaines pour savoir si Benalla à fait ceci ou cela  au lieu de bosser ça me met en rogne !!!

Portrait de Mosquitox.
31/juillet/2018 - 11h18
Alala 1er a écrit :

LREM qui font une crasse à Crase. Ou l'inverse.

Plus personne ne connait personne smiley

Crasse va se faire castagner ! smiley

Portrait de Général Veers
31/juillet/2018 - 09h35

Encore une gueule de clodo avec sa face mal rasée qui sent mauvais avec ces chaleurs caniculaires !

Portrait de Dydy
31/juillet/2018 - 09h05

À part ça ...à la fin de ton audition ce sera le même résultat que tes amis " vous ne saviez pas que qu'il existait, et qui faisait partie de votre bande 

Portrait de nina83
31/juillet/2018 - 08h59

je suis contente de ne pas regarder les actus tv ni écouter celles des radios, c'est reposant !