L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair ne mâche pas ses mots lorsqu'il détaille à l'AFP ce qu'il pense de la gestion du Brexit par le gouvernement. Chef du gouvernement de 1997 à 2007, il compatit avec la Première ministre Theresa May, qui cherche à unir son gouvernement autour d'un plan pour quitter l'Union européenne, estimant qu'elle a "le job le moins enviable du monde politique occidental".
Mais pour l'ancien chef du Parti travailliste, âgé de 65 ans, à l'approche du Brexit Theresa May doit admettre "qu'il n'y a pas d'échappatoire" et doit organiser un second referendum, avec l'option de rester dans l'Union européenne. "Puisque le Brexit a démarré par un referendum, il ne peut que se terminer par un nouveau vote", dit-il. "Je suis ardemment opposé au Brexit et je crois toujours que cela peut changer", assure-t-il.
Après deux ans de déchirements au sein de son Parti conservateur entre partisans du maintien d'un lien étroit avec l'UE et ceux d'une rupture nette, Theresa May a présenté la semaine dernière son plan sur les futures relations économiques avec l'Union européenne après le Brexit, suscitant l'indignation des tenants d'un "Brexit dur", pour lesquels elle a accordé de trop nombreuses concessions.
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Pourquoi s'emmerder à revoter Tony, nous on a voté contre la constitution européenne et ils l'ont passée quand même.
Il veut rejouer le match le doux démocrate...
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