13/03/2018 12:31

Morandini Zap - Enregistrements de Laurent Wauquiez: Virginie Calmels et Elise Lucet en désaccord avec les méthodes utilisées

Hier soir dans "C à vous" sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine recevait Virginie Calmels et Elise Lucet. En revenant sur les enregistrements de Laurent Wauquiez diffusés par "Quotidien", les deux femmes n'étaient pas vraiment d'accord sur les méthodes.

Pour la femme politique, il s'agissait "d'enregistrements volés, ce n'était pas un propos généralisé". "Ils n'étaient pas volés !", a alors rétorqué Elise Lucet avant que Virginie Calmels ajoute "lui ne savait pas qu'il était enregistré".

"Pardonnez moi, madame Calmels, mais au XXIe siècle et à l'heure des réseaux sociaux, parler publiquement dans un endroit où il y a 300 personnes et ne pas imaginer que l'on puisse être enregistré, c'est étonnant", a continué la journaliste.

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Vos réactions

Portrait de stbx00
13/mars/2018 - 14h52
Seaskua... a écrit :

Elise Lucet prêche pour sa paroisse. Mais elle a entièrement tort : Vis à vis de la charte des journalistes de Munich et vis à vis de la loi française.

 

Charte des journalistes de Munich : Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.

 

Code pénal : Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui :

 1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel.

 

Pour rappel, Laurent Wauquier avait expressément demandé qu'aucun enregistrement ne soit fait. Il parlait dans un lieu privé (Une école de commerce) et dans un environnement privé (Ce n'était pas une réunion publique ouverte à tous). Donc Virginie Calmes a entièrement raison.

 

La question juridique pourrait porter sur l'intimité de la vie privée, puisque les propos étaient politiques, mais les juridictions n'ont pas déterminé une ligne de conduite stricte en la matière.

 

On ne peut pas en tant que président de parti tenir une tribune politique devant des dizaines ou centaines de personnes et décider que les propos tenus seront privés. Quand bien même il n'aurait pas été enregistré, les propos tenus auraient bien entendu été répétés. La seule différence ici c'est qu'il n'a pas pu les nier...