26/02/2018 11:00

Gérard Miller revient sur les accusations d'Aude Rossigneux après son licenciement: "C’est infâme. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage"

La présentatrice et rédactrice en chef du nouveau média proche de Jean-Luc Mélenchon, Aude Rossigneux, a fait savoir, ce week-end, qu'elle avait été licenciée "brutalement et violemment". Elle avait souligné les "difficultés" et "tensions" existant au sein de la rédaction, "pas loin du « burn out » comme le montrent plusieurs arrêts de travail".
La réaction de ses collègues ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué de la rédaction (voir ci-dessous), la journaliste est remerciée "pour le travail accompli avant et pendant le lancement du titre". Pourtant, la rédaction affirme qu'elle ne se reconnait en aucun cas "dans la description qu’elle dresse de la rédaction et du Média".
Gérard Miller est aussi monté au créneau. L'homme, qui fait partie de la direction du "Média", a affirmé au "Monde" que la femme était à "la fin de sa période d’essai". "Quand on l’a prévenue qu’on souhaitait mettre fin à sa période d’essai, on lui a proposé de continuer avec nous. On voulait qu’elle prenne la tête d’une émission hebdomadaire. Elle nous a proposé deux émissions − une sur la santé, l’autre sur le jazz et le vin. On était OK pour une émission sur la santé", affirme-t-il avant d'ajouter qu'il avait conclu un accord avec Aude Rossigneux pour ne pas "communiquer tout de suite" sur ces nouveaux projets.
Et d'ajouter : "On a mal pris la comparaison avec Bolloré. C’est d’une méchanceté inouïe, c’est infâme. Mais quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage".
Il en a aussi profité pour indiquer que  l'idée, dès le départ, n'était pas d'avoir "une présentatrice unique du JT". "Elle était journaliste, comme les autres. On voulait aussi, dès le début, une présentation tournante du JT. On lui a dit, au bout d’un mois, qu’il fallait réorganiser la formule. Elle ne voulait pas faire autre chose", a expliqué Gérard Miller, qui a aussi précisé qu'il "n’y a aucun arrêt de travail pour burn-out".
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Vos réactions

Portrait de JP67
26/février/2018 - 13h43

le "miller" la nouvelle race de clébard pour insoumis !!!!