23/10/2017 18:38

Europa League: La chaîne Numéro 23 va "sans doute" diffuser pendant les saisons 2018/2021 un match de C3 chaque journée et la finale de C1

Le groupe Altice, qui a acheté les droits de diffusion de la Ligue des champions et de l'Europa League pour 2018-2021, s'est engagé auprès de l'UEFA à ce qu'un match de C3 soit diffusé en clair chaque journée, a déclaré l'un de ses cadres au Sportel à Monaco.

"Sur la télévision gratuite, nous n'avons pas encore tout décidé, mais ce qui est sûr c'est que nous mettrons un match par journée (en clair). C'est un engagement auprès de l'UEFA", a expliqué Nicolas Rotkoff, responsable de l'acquisition des droits sportifs d'Altice, interrogé sur le sujet lors d'une conférence au salon du sport et des médias. "Sur la Ligue des Champions, nous mettrons des +highlights+ (meilleurs moments)" en clair, a ajouté M. Rotkoff, qui s'exprimait avec à ses côtés le directeur du marketing de l'UEFA, Guy-Laurent Epstein.

Sur l'éventualité de diffuser gratuitement des rencontres de C1, en plus de la finale comme l'UEFA l'y oblige, "nous verrons (...) ce qui est bon pour attirer de nouveaux abonnés et donner une bonne exposition à la compétition. Nous en discuterons avec l'UEFA et avec le management de SFR en France", a précisé M. Rotkoff.

Il a ensuite indiqué que le match de C3 et la finale de C1 en clair atterriraient probablement sur la chaîne Numéro 23 de la TNT, avant de préciser que "rien n'est acté". A l'heure actuelle, c'est une autre chaîne de la TNT, W9, qui diffuse une rencontre de C3 par journée.

Au printemps, Altice, le groupe de l'homme d'affaires Patrick Drahi, qui contrôle l'opérateur de télécoms SFR et ses chaînes sportives payantes (SFR Sport), a acheté auprès de l'UEFA les droits exclusifs pour la diffusion de la Ligue des Champions et de l'Europa League en France, de 2018 à 2021.

Le groupe a déboursé selon les estimations entre 1 et 1,2 milliard d'euros au total pour remporter le morceau face à BeIN Sports et Canal+, soit plus du double du lot précédent. De son côté, Guy-Laurent Epstein a convenu qu'il y avait "moins de place qu'avant" pour les diffuseurs en gratuit, dans un "marché très compétitif entre diffuseurs traditionnels, groupes de télécoms et OTT (diffusion directe par internet) qui montent".

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