21/10/2017 13:49

Catalogne: Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, annonce l'utilisation de l'article qui permet de suspendre l'autonomie d'une région et demande des élections dans les 6 mois

13h40: Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, annonce l'utilisation de l'article 155 de la Constitution, qui permet de suspendre l'autonomie d'une région.

"Ce n'était pas notre souhait", assure-t-il. "Aucun gouvernement d'aucun pays démocratique ne peut accepter qu'on ignore la loi. Si la Catalogne devenait indépendante, elle devrait sortir de l'Union européenne et serait donc soumise aux droits douaniers. Nous parlons d'une économie pour laquelle le commerce extérieur représente plus de 50% du PIB.Des sièges sociaux et fiscaux d'entreprises ont été déplacés dans plus de 1000 cas. Mon gouvernement  souhaite la tenue de nouvelles élections en Catalogne dans les 6 mois.

Ce que nous allons demander au Sénat, dans le cadre de l'article 155, c'est que l'on autorise le gouvernement a adopter les décisions suivantes : la destitution du président de la Generalitat et du conseil gouvernemental (...) et que le président du Parlement de Catalogne ne puisse pas proposer de candidat à la présidence de la Generalitat, organiser un débat ou prendre des initiatives contraires à la loi.  On ne destitue pas le gouvernement de la Generalitat, on destitue ceux qui ont placé ce gouvernement au-dessus de la loi."

10h03: Le conseil des ministres extraordinaire s'est réunit à 10h et doit annoncer dans la journée de samedi comment il veut reprendre le contrôle de la région autonome de Catalogne qui se dirige vers la sécession

Le roi d'Espagne est intervenu dans cette crise, la pire qu'ait traversée le pays depuis la fin de la dictature de Francisco Franco en 1975, en assurant vendredi que l'Etat saurait faire face à cette "tentative inacceptable de sécession (...) avec ses institutions démocratiques légitimes".

Logiquement, Madrid devrait prendre le contrôle de la police régionale, les Mossos d'Esquadra, dont le chef a été inculpé de sédition pour ne pas avoir empêché un référendum d'autodétermination le 1er octobre.

Tous sont conscients de la mobilisation populaire que risque de susciter la suspension des prérogatives d'une région très jalouse de son autonomie, même si la population est divisée sur la question de l'indépendance.

Une grande manifestation est d'ailleurs prévue à 17H00 à Barcelone pour réclamer la libération de deux leaders indépendantistes.

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Vos réactions

Portrait de Jilou1994
21/octobre/2017 - 15h29

S'ils sont déterminés à mourir pour leurs idées alors respect pour le coup de pression, mais s'ils ne sont pas prêts à aller jusqu'au bout alors ils ne méritent pas leur indépendance. Bluff / Pas bluff, sincères / pas sincères ?  C'est maintenant que tout va se décider !!! 

Portrait de valentine89
21/octobre/2017 - 14h22

le gouvernement n'avait que cette solution- à jouer avec le feu, PUIDGEMONT savait bien à quelle  extrémité il  entraîne la catalogne - attendons la suite

Portrait de carino
21/octobre/2017 - 14h01

l'unique arme pacifique qu'à Puidgemont est de rassembler le peuple lors de futures elections politiques en bloquant l'accès aux urnes .... .... De cette manière, Rajoy alias Franco junior n'aura qu'une solution se comporter en Saddam Hussein ou Erdogan .....Le tout est de savoir si Puidgemont veut vraiment ça ou si il utilise cette bataille seccesioniste et autonomiste pour exister politiquement