08/06/2017 17:21

Devant le Sénat, James Comey, ex-patron du FBI, accuse l'administration Trump de "mensonges" et de "diffamation"

17h21: James Comey, l'ex-directeur du FBI, a avoué jeudi avoir lui-même organisé, après son limogeage par Donald Trump, les fuites à la presse de notes sur ses rencontres avec le président américain afin de provoquer une enquête indépendante sur les ingérences russes dans l'élection.
"J'ai demandé à un de mes amis de remettre le contenu de mes notes à un journaliste. Je ne l'ai pas fait moi-même pour différentes raisons, mais je l'ai fait parce que je pensais que cela pousserait à la nomination d'un procureur spécial" indépendant, a dit M. Comey.

17h15: Donald Trump n'a pas explicitement demandé à l'ex-chef du FBI d'abandonner l'enquête sur son ancien proche conseiller Michael Flynn, mais James Comey a pris les paroles du président américain "comme une instruction", a-t-il affirmé.

17h08: James Comey, le directeur du FBI brutalement limogé par Donald Trump, a affirmé qu'il espérait bien que ses conversations avec le président avaient été enregistrées, comme le milliardaire l'en avait menacé dans un tweet.
"J'ai choisi mes mots avec soin. J'ai vu le tweet sur les enregistrements. J'espère bien qu'il y a des enregistrements", a déclaré M. Comey.

16h54: "Le président ne m'a pas demandé d'arrêter l'enquête sur la Russie. La conversation avec le président, pour moi, était très inquiétante."

16h52: "Le gouvernement a décidé de me calomnier, de calomnier le FBI en disant que cette organisation était chaotique, elle était au bord du gouffre, que le personnel avait perdu confiance en son dirigeant. Ce sont des mensonges"

16h48: "Quand j'ai été nommé directeur du FBI en 2013, j'ai compris que j'étais à la discrétion du président, a déclaré James Comey.

Le 9 mai, quand j'ai appris que j'étais renvoyé, pour cette raison, je suis rentré immédiatement chez moi en tant que citoyen ordinaire.

Mais ensuite, les explications, les explications changeantes m'ont déconcerté et m'ont de plus en plus inquiété."

16h45: James Comey: "J'ai immédiatement su qu'il me fallait garder trace" de l’interaction avec Donald Trump.

"Pour me protéger et protéger le FBI".

16h43: "Je peux avoir tort, mais j'ai 56 ans, j'ai vu deux ou trois choses dans ma vie"

16h42: Devant le Sénat, James Comey, ex-patron du FBI, accuse l'administration Trump de "mensonges" et de "diffamation"

16h35: "Le gouvernement a décidé de me calomnier, de calomnier le FBI en disant que cette organisation était chaotique, elle était au bord du gouffre, que le personnel avait perdu confiance en son dirigeant. Ce sont des mensonges."

16h32: "Directeur Comey, est-ce que le président, à un quelconque moment, vous a demandé d'arrêter l'enquête du FBI sur l'ingérence russe dans l'élection américaine de 2016 ?", a interrogé Richard Burr, le président de la commission.

"Non", a répondu James Comey, qui témoigne sur les intervention du président américain dans l'enquête russe.

Il a écarté d'un même "non" une telle demande émanant d'un "individu de l'administration" Trump.

16h30: L'ancien chef du FBI a assuré, lors d'une audition publique très observée devant la commission du Renseignement du Sénat américain, que Donald Trump ne lui a pas spécifiquement demander d'"arrêter" l'enquête sur l'ingérence russe aux Etats-Unis.
16h22: L'ancien directeur a accusé l'administration de Donald Trump, qui l'a limogé début mai, de l'avoir "diffamé" ainsi que la police fédérale.

"Ce sont des mensonges purs et simples", a-t-il déclaré lors d'une audition au Congrès.

16h20: L'ancien chef du FBI James Comey a jugé jeudi que les demandes de Donald Trump à son égard étaient "très dérangeantes" mais que ce n'était pas son rôle de déterminer si le président américain avait fait entrave à la justice.

16h14: C'est la première fois que M. Comey, qui dirigeait la police fédérale depuis 2013, s'exprimera en public sur les circonstances de son limogeage, alors que son mandat courait jusqu'en 2023.

16h08: M. Comey, le visage fermé et mitraillé par les photographes, doit d'abord lire une déclaration liminaire, déjà publiée mercredi, dans laquelle il a raconté que le dirigeant américain lui avait demandé d'abandonner l'enquête sur l'un de ses proches, le général Michael Flynn, ce qui représente pour certains élus d'opposition une tentative d'entrave à la justice.
16h04: La séance, retransmise sur toutes les grandes chaînes de télévision américaines, s'est ouverte dans une salle comble.

16h00: L'audition-événement de l'ex-directeur du FBI James Comey a commencé jeudi au Sénat américain, où il doit raconter les interventions du président Donald Trump dans l'enquête sur la Russie avant son limogeage le mois dernier.

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Vos réactions

Portrait de erine.teygype
8/juin/2017 - 19h44

Style le témoignage pas du tout préparé à l'avance. Bla bla bla allez salut au suivant.

Portrait de Grumpy1
8/juin/2017 - 19h19

Eh ben si je lis bien , Trump est totalement blanchi . Puisqu'il a témoigné que non il n'y avait pas d'ingérence .

Portrait de Ka
8/juin/2017 - 18h39

Accusé c'est bien, encore faut-il prouver maintenant.

Portrait de Planisphère
8/juin/2017 - 18h17

L'association Résistance d'Obama veut la peau de Trump. Ce dernier a passé les 100 premiers jours de son mandat à éliminer les espions d'Obama dans son administration. Au fait savez vous comment les Américains appellent Macron ? Gadefly ! Ce qui veut dire mouche du coche ! So funny !

Portrait de Filoû02
8/juin/2017 - 17h43

Il ne restera plus longtemps à sa place ?