18/11/2016 07:35

CHU de Nantes: Décès suspects de trois malades traités par chimiothérapie - L'inspection générale des Affaires sociales saisie

La ministre de la Santé Marisol Touraine a saisi 'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) après le décès de trois patients au CHU de Nantes, à la suite de "complications graves" présentées par quatre malades traités par chimiothérapie, a annoncé le ministère.

Les quatre patients, atteints de lymphome et qui suivaient une cure de chimiothérapie intensive avec auto-greffe, ont reçu un traitement "comprenant le médicament cyclosphosphamide en remplacement du médicament melphalan généralement utilisé", précise dans un communiqué le ministère.

L'Igas, "saisie en raison de la succession de ces cas", doit déterminer "les causes exactes de ces complications graves, ainsi que sur l'organisation, les moyens et les conditions de réalisation des chimiothérapie".

"A ce stade, l'origine des complications n'est pas établie", ajoute le communiqué. Les complications sont survenues "chez quatre patients adultes atteints de lymphome au CHU de Nantes entre le 10 et le 13 novembre" et "trois d'entre eux sont décédés le 10, le 12 et le 13 novembre".

"Le quatrième patient est toujours hospitalisé au CHU de Nantes".

Le ministère précise avoir été informé hier de la survenue de complications chez les quatre patients traités entre le 10 et le 13 novembre.

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Vos réactions

Portrait de étonnée
18/novembre/2016 - 13h27
Filoû02 a écrit :

Je pense hélas qu arrivé à un stade de la maladie certains patients deviennent en quelque sorte des cobayes non ? 

c'est tout à fait cela et même si vous n'êtes pas en phase terminale et si vous n'avez pas trop de famille autour de vous, vous servez de cobaye sans le savoir car le milieu hospitalier a terriblement changé depuis plusieurs années et le personnel, dans sa grande majorité, à quelques exceptions près, n'a plus de compassion j'en ai eu la triste expérience il y a peu de temps pour mon époux, il faut montrer les dents et "pousser des gueulantes" pour se faire entendre, les infirmières, qui se disent débordées, ont voulu cumuler le nombre d'heures obligatoires sous 3 ou 4 jours donc des journées de 10 à 12 h, selon leur choix, et ce sont les patients qui en subissent les conséquences.