23/10/2016 15:01

Corbier, connu dans le Club Dorothée, sort "Mon journal secret", un ouvrage composé de nombreuses histoires

Le 17 octobre dernier, "Mon journal secret", le nouveau livre de François Corbier, est sorti en librairie.

Dans cet ouvrage, le chanteur raconte des histoires "abracadabrantes, frénétiques et même pas vraies, car sorties de son imagination maladive", comme le dit Bruno Léandri, le rédacteur au magazine "Fluide Glacial".

"Gros mots', "Le patron", "Lyon", "Fête de la musique", "La pharmacie"... Voici cinq des thèmes (sur 52) abordés dans ce livre écrit par l'ex-membre de l'émission "Récré A2", aux côtés de Dorothée.

Jeanmarcmorandini.com vous propose de découvrir un extrait d'un des chapitres de "Mon journal secret"

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Voici un extrait du chapitre "le coiffeur"

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Mon cher journal.

Je suis allé me faire couper les cheveux. C’est une expérience étonnante. Un truc à essayer. Une jeune fille vous aide à ôter votre manteau et à enfiler une blouse. Une autre vous lave les poils. Une troisième vous apporte un café et le patron arrive en disant : « C’est pour une coupe ? ».

J’ai dit : « oui ».

Parti comme ça s’était présenté, je pensais qu’il voulait m’offrir du champagne. Je ne bois pas mais j’aurais volontiers accepté la coupe pour lui faire plaisir. Cet homme travaille dur. Ça ne doit pas être tous les jours facile. Un petit verre de temps en temps, il n’y a pas de mal. Foin d’alcool !

Le bonhomme, ayant sorti son rasoir et ses ciseaux, entreprit de me ratiboiser la colline. Ce fut rapide. Je n’ai plus guère de poils.

Ensuite il m’accompagna jusqu’à un petit comptoir et me demanda des sous. J’ai trouvé ça un peu cavalier.

Je venais de lui laisser mes poils sachant qu’il n’allait pas manquer de les nouer et de les natter pour en faire des perruques qu’il s’empresserait d’aller vendre aux enfants cancéreux à la sortie des hôpitaux.

Je n’ai pas fait de scandale, mais j’ai trouvé que c’était un peu raide tout de même ! 
J’ai laissé une pièce à la demoiselle du vestiaire. Une autre à la shampouineuse. Une encore à la demoiselle du café. Je n’ai rien donné au patron outre ce qu’il m’avait réclamé.

Lorsque je me suis retrouvé dans la rue, il faisait froid et j’ai relevé le col de mon manteau. C’est un très joli manteau roux en longs poils de chameau. Très chaud.

A ma grande surprise, je n’ai pas trouvé le col et, en regardant de plus près, j’ai eu la surprise de constater que ce n’était pas le mien. Celui-ci était noir et ras. Je suis rapidement revenu chez le merlan, mais il avait fermé sa boutique.

Je me suis dit que c’était pour aller déjeuner. Comme mes papiers étaient dans mon pardessus et que dans celui que j’avais sur le dos il n’y avait qu’un portefeuille sans argent, je suis resté debout devant la vitrine du figaro, incapable de me réfugier dans un bistrot pour me payer un café en attendant son retour. Hélas, vers dix-huit heures il n’était toujours pas de retour.

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Vos réactions

Portrait de Caramella
30/octobre/2016 - 10h15
zeltron a écrit :
Je vais me le faire offrir à Noël.
On sent de l'ironie
Portrait de Caramella
30/octobre/2016 - 10h15
Il a pris un coup de vieux
Portrait de FoxOne
24/octobre/2016 - 06h00
Que de bons souvenir le Club Dorothée smiley
Portrait de zeltron
23/octobre/2016 - 15h51
Je vais me le faire offrir à Noël.