28/03/2016 14:29

Les salariés français passent un mois par an à surfer au bureau à des fins personnelles

Les salariés français passent plus d’une heure par jour sur internet à des fins personnelles, ce qui représente un mois par an, selon une étude publiée jeudi par l’éditeur de logiciels de filtrage du net Olfeo.

En analysant les connexions internet d’entreprises, l’éditeur a repéré que les salariés ont consacré en 2015 2 heures 10 de leur temps chaque jour à naviguer sur internet, dont 1 heure 15 minutes (58%) sans motif professionnel.

Hors moteurs de recherche type Google, les sites les plus visités au bureau sont ceux de Youtube, Facebook, Wikipédia et Yahoo actualités, suivis de Comment ça marche, Le bon coin, LinkedIn et Amazon.

L’éditeur, qui estime la baisse de productivité induite par le surf privé à 17,6%, constate une progression l’an dernier de la consultation des sites d’actualité (de 7%), tandis que les réseaux sociaux ont été en baisse (de 3%), sans doute parce que les employés sont de plus en plus équipés de smartphones.

L’étude a été menée en 2015 auprès de plus de 100 entreprises représentant plus de 150.000 salariés et se fonde sur l’analyse des journaux de connexion à internet fournis par les serveurs proxy.

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Vos réactions

Portrait de Bonventatous
29/mars/2016 - 20h24
Dolau a écrit :

Le cadre dirigeant que j'appelle "petit chef de merde" est peut être plus de 35 heures par semaine au bureau, mais si on déduit le temps qu'il passe en pause café, à discuter dans les couloirs, à rapporter les faits et gestes de ses collaborateurs au grand patron, et à déléguer les tâches qu'il ne veut pas faire, il ne reste à la fin que très peu de temps de travail. Le simple collaborateur même s'il passe plus d'une heure chaque jour sur internet, au final il aura plus travaillé que ce soit disant cadre.

Bien envoyé...

Portrait de Dolau
29/mars/2016 - 08h22 - depuis l'application mobile

Le cadre dirigeant que j'appelle "petit chef de merde" est peut être plus de 35 heures par semaine au bureau, mais si on déduit le temps qu'il passe en pause café, à discuter dans les couloirs, à rapporter les faits et gestes de ses collaborateurs au grand patron, et à déléguer les tâches qu'il ne veut pas faire, il ne reste à la fin que très peu de temps de travail. Le simple collaborateur même s'il passe plus d'une heure chaque jour sur internet, au final il aura plus travaillé que ce soit disant cadre.

Portrait de alanlp
28/mars/2016 - 23h02

bref, une boite qui vend un moyen de filter internet au bureau fait une étude qui montre qu'on doit acheter son produit... c'est de l'info ou de la pub ?

 

D'autant plus faussé vu la méthode, d'analyse: un navigateur web peut être configuré pour afficher la page par défaut avec des news. (ça sert à faire de la veille sur ses concurrents et sur les tendances à ne pas rater), linkedin est un aussi un outil de recrutement outil pour les RH.... Bref, leur chiffre ne vaut que pour ce qu'il a à vendre...

 

Pour en rajouter une couche, je pense régulièrement à mes dossiers en voiture, le matin, le soir et même en week end. Et pourtant je ne suis pas payé, quelqu'un a -t-il mesurer ce temps offert à mon patron ? Non, car il n'y a rien à vendre dessus !

 

Un petit mot sur la boite de Dr00py qui n'a rien compris, ça fait penser à ces SSII indiennes qui contrôlent que les salariés écrivent 100 caractères/min. Qualité garantie!

Portrait de lefilou
28/mars/2016 - 18h04

je vous ficherais ces personnes dehors! non mais quoi !! smiley je plaisante.

Portrait de Moses
28/mars/2016 - 17h21
Ceux qui n'obéissent pas à la loi ,périront par la loi !
Portrait de Bonventatous
28/mars/2016 - 17h12

Il y a même des "cadres dirigeants" de grandes entreprises

qui sont sur le site Boursorama pour boursicoter à longueur de journée ...

et qui se permettent de faire la morale aux salariés pour être efficace au travail...

 

 

Portrait de Bob le moche
28/mars/2016 - 16h14

C'est probablement parce que la plupart des jobs de bureau n'ont plus aucun sens ni but, on à vite fait de ressentir l'ennui mortel de celui qui se demande bien ce qu'il fou dans l'entreprise. Le travail pour les gens du commun n'étant rien de plus qu'alimentaire, il n'est pas surprenant qu'ils ne se sentent pas plus concernés que ça par la valeur virtuel et abstraite produit de leurs ennuis.