Le PSG a été condamné ce mardi par la cour d'appel de Paris à verser, avec d'autres mis en cause, près de 5,5 millions d'euros de dommages et intérêts à l'Urssaf, dans l'affaire des compléments de salaire non déclarés, versés à des joueurs du club parisien au début des années 2000.
L'équipementier sportif Nike s'est quant à lui vu infliger, au pénal, une amende de 150 000 euros, et a également été condamné à s'acquitter solidairement des dommages et intérêts infligés au PSG, jusqu'à un plafond de 3,778 millions d'euros.
Cette affaire a conduit à la barre les anciens présidents Francis Graille et Laurent Perpère, condamnés respectivement à des peines de 8 et 12 mois de prison avec sursis, ainsi que d’anciens agents de joueurs de la marque Nike.
Plusieurs pratiques sont en cause: des transferts de joueurs surévalués, s'accompagnant de commissions majorées versées aux agents, pour permettre des rétrocessions occultes aux stars du ballon rond, et des contrats de droit à l'image avec Nike France, considérés comme des salaires déguisés.
La justice reproche à l'équipementier sportif d'être rentré dans ses fonds en facturant de fausses amendes au club parisien pour non-respect de ces contrats.
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l'image pour illustré l'article trop fort, excellent
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