Ce matin, les services sociaux et la Ville de Paris ont évacué le camp de migrants quai d'Austerlitz, dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Une évacuation qui a été traitée par de nombreux médias. Le Figaro affirme que la mairie de Paris a empêche ses journalistes de la couvrir.
Préférant ne pas se rendre au point presse organisé, une équipe a décidé de rencontrer les migrants.
"Nous travaillons ainsi pendant deux bonnes heures, récoltant des témoignages, échangeant avec les associatifs, les officiels, sans rien savoir des consignes de mise à l'écart qui nous visent. Sébastien Soriano, photographe au Figaro, a lui été informé par SMS dans la nuit de notre bannissement, mais il s'est quand même rendu sur place", explique le site du Figaro.
Repérés par un officier de police, les journalistes sont dirigés vers le service presse de la mairie, qui lui indique que "Le Figaro n'est pas le bienvenu".
Par conséquent, leurs accréditations ont été "annulées", le lien de confiance entre la mairie et eux ayant été "rompu".
"La cause de ce traitement particulier, nous explique-t-on, un article paru le matin même dans le quotidien intitulé «La Mairie de Paris craint d'être débordée dans la gestion des nouveaux migrants», qui a manifestement déplu", précise Le Figaro.
Jeanmarcmorandini.com a joint le service presse de la ville de Paris qui nous indique "regretter que Le Figaro recherche la polémique".
"Cet incident est survenu à la fin de l’opération. Durant celle-ci, la journaliste a eu librement accès à l’opération et a pu circuler dans le périmètre de sécurité.
A 9h00, elle a quitté le périmètre mis en place. Elle a dû alors repasser par le service presse", a précisé le responsable des relations presse de Paris, Matthieu Lamarre.
Et d'ajouter : "Je lui ai dit que j’étais heureux de pouvoir la rencontrer pour avoir un échange sur le papier paru ce matin dans Le Figaro. C’est à ce moment là que je lui ai demandé de pouvoir parler à son rédacteur en chef, avant qu’elle ne retourne dans le périmètre, pour évoquer l’article. Au bout de cinq minutes, la journaliste s’est agacée et a quitté les lieux".
Vos réactions
Si ça avait été un maire FN tout le monde aurait crié au fascisme.
Comme quoi...
Le fin use quotidiennement de cette stratégie en accréditant les médias selon leur bon vouloir.
Si les journalistes n'ont pas pu exercer leur mission sur la voie publique, c'est une grave atteinte à la liberté d'informer.
Voila le vrai visage du FN, et certains voudrait que ca gouverne la France !!!!!!
Oupssss !!!!!! J'ai lu trop vite, c'est les socialos!!!! et ça nous gouverne déja !!!
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