Philippe Caverivière 
Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) a plaidé dimanche à Paris pour sa proposition de "choc fiscal", une baisse de charges de 100 milliards quitte à creuser temporairement les déficits, expliquant vouloir baisser les impôts "pas l'ascenseur" et les dépenses "par l'escalier", tout le monde se rejoignant "au rez-de-chaussée".
La vice-présidente des Républicains, à la tête de son micro-parti La France droite, a organisé dans la capitale un "campus de rentrée" devant quelque 200 personnes mais pas de parlementaires, qui n'ont "pas été sollicités", a-t-elle dit à la presse.
NKM, qui devrait être candidate à la primaire de la droite et du centre pour 2017, selon l'un de ses proches, avait invité plusieurs spécialistes à décliner cette notion de "liberté" qui lui est chère.
La martingale de NKM, c'est la baisse des charges sur les entreprises. "100 milliards d'euros tout de suite, en début de mandat", quitte à "assumer durant quelques années un déficit qui se creuse". Car si on veut relancer la machine, "il ne faut pas attendre de faire 100 milliards d'économie pour faire 100 milliards de baisses".
"On baisse les impôts par l'ascenseur, et les dépenses par l'escalier, mais on part bien au même moment. Et tout le monde finit au rez-de-chaussée", a-t-elle imagé.
Cette idée de "choc fiscal", destiné à encourager les investissements et créer des emplois, avait surpris Nicolas Sarkozy selon son entourage quand NKM l'avait évoqué pour la première fois, en mai dernier. Le président des Républicains s'en était "inquiété", selon son entourage.
Plusieurs tables rondes ont été organisées: la première, consacrée à "la liberté et l'économie", a réuni des économistes (Denis Ferrand, qui a dénoncé "la pression fiscale" sur le capital), des chefs d'entreprises (Karine Charbonnier, qui regrette que "les salariés et les entreprises du privé financent les politiques économiques publiques"), ou encore l'un des dirigeants d'Uber France.
Une autre table ronde était consacrée à "la liberté et l'emploi" (les intervenant ont tous défendu "le bonheur" dans l'entreprise, qui favorise la productivité), et une troisième a réuni "des femmes libres au service du changement".
Il faut "travailler à une nouvelle génération d'idées, travailler à redonner à la France et aux Français la liberté", a affirmé Mme Kosciusko-Morizet, en concluant la journée. "Si l'on veut faire réussir la France (...) il faut changer", "lutter contre les forces réactionnaires" et "inventer une nouvelle génération d'idées politiques", a-t-elle plaidé, en dénonçant "les vaches sacrées" de la gauche" ("la morale et la bonne conscience", "les 35 heures" ou "la retraite à 60 ans"), mais aussi "les vieilles lunes de la droite".
A droite, "la baisse des charges, tout le monde est pour mais nous ne la pratiquons que marginalement, finalement. L'ISF, c'est un impôt idiot, tout le monde le dit mais ça coûte politiquement d'être dans le camp des riches. Alors on promet tout et on ne fait rien ou si peu".
Quant aux 35 heures, "on les a assouplies mais on ne veut pas les supprimer", a-t-elle dit. Quelques instants auparavant, elle avait pourtant lancé: "les 35 heures, est-ce si grave? Il ne faut pas s'obnubiler" là-dessus.
NKM a par ailleurs promis de s'exprimer "bientôt" sur "une relance du projet européen" et de faire, "dans les prochains jours", des "propositions" sur la question des migrants.
Philippe Caverivière Paul-Loup Sulitzer bois de boulogne Francis Ford Coppola morandini live
Vos réactions
Bon, je constate que j'ai un nouvel ami.. Inutile de relire, c'est facile à comprendre normalement.. qu'il y a des mois ou il y a plus de boulot que d'autre! donc, des mois ou il y a plus de client, où un chantier plus/moins important etc. nous ne gagnons pas la même chose en ayant les même charges.
Plaisantin..
pendant 30 ans j'ai gere des comptes d'exploitation et ce qui motivait une embauche ou inversement le non remplacement d'un depart ca a toujours ete et ca sera toujours le chiffre d'affaires...
a la limite que les grandes entreprises qui agissent sur un marché mondial evoque un cout de travail elevé c'est comprehensible mais l'artisan dans son petit coin ce n'est surement pas une baisse de charges qui va lui faire trouver des clients et embaucher par contre ca pourra lui permettre de mieux vivre ca sans aucun doute...
la baisse de charges pour permettre aux pme d'embaucher c'est exactement la meme chose que la baisse de tva en restauration il n'y a eu aucune embauche pour la simple raison que tres peu de prix ont baissé...
Ha ! ! vous remercie de me faire autant rire. Plus sérieusement, je me rejouis surtout que vous ne soyez pas ma comptable. Parce que ce que vous n'avez pas compris, c'est que nous ne sommes pas en manque de client! le bon artisan effectivement a du boulot. Simplement, il ne peut pas toujours y répondre par manque de personnel. Et comment avoir envie d'embaucher avec tous les risques que cela comprend, sachant que le travail est très fluctuant et que les charges restent les mêmes quand il n'y a plus de boulot. Il serait préférable d'avoir la possibilité d'embaucher, sous couvert de payer les charges en fonction de la croissance de l'entreprise. Moins de charge les mois où il y a moins par exemple. Slts.
J'ai toujours connu les artisans en train de chialer trop chaud , trop froid , trop de pluie , pas assez d'eau , vous parlez d'heures ? Mais que faites vous là ? Un lundi à 10h54 au lieu d'être au taff ? Chaque fois qu'un gouvernement baisse les charges ou la TVA en vue d'embauches rien ne se passe , en revanche les artisans commerçants changent de voiture !
Jouez le jeu au lieu de vous lamenter et la France ira mieux
Premièrement, je tiens à vous dire que la chialeuse, fait de petite pause sur le site, parce que son amplitude horaire lui permet de pouvoir le faire.. oui, j'avoue, je me prends du bon temps alors, qu'il faut payer et encore payer pour ceux qui comme vous n'ont même pas de reconnaissance. Car, voyez vous, mes cotisations vous servent mon ami....notamment à avoir un bon régime social. Concernant, les voitures, je ne confonds jamais le compte entreprise et mon compte perso! Quant à jouer le jeu.. il faudrait pour cela, que nous ayons une flexibilité.. concernant justement les charges dont vous parlez et dont vous ignorez le montant! mais j'avance des arguments, car, j'ai entendu... oui, moi aussi j'en entends des conneries. Sinon, vous me direz combien de fois, vous avez vu les artisans dans la rue? moi, une seule fois pour le RSI l'année dernière et après avoir bossé 33 ans, pour la première fois j'y suis allé. Donc, pour votre procès, il faudra revoir le fondement de vos propos
Bj.Chacune de vos interventions correspond à cassé l'entrepreneur sans maitriser le sujet. Je n'ai pas envie de dialoguer avec une personne qui a des œillères. Si c'est tellement "merveilleux" d'être artisan, il ne faut pas hésiter passé à l'action! vous verrez si la richesse suit...
Voilà le vrai problème de notre Pays. Nous sommes dirigés par des gens ne connaissant que les belles théories de leurs grandes écoles, mais n'ayant aucune connaissance terrain et de du vrai vit! Pas besoin, d'être Énarque pour comprendre que rien ne repartira tant que les entreprises ne pourront embaucher. Aujourd'hui, il y a constamment l'amalgame entre les PME et le Cac 40. Seulement, sans les Pme, il ne se passe plus grand-chose... néanmoins, pourquoi prendre des risques quand tout est fait pour nous décourager. Charges exorbitantes, pas de flexibilité, des heures et des risques pour à la fin un résultat de merde parce qu'il faut rendre la moitié de son labeur. Il est de bon ton, de cracher sur le patronat, les riches etc. cependant, sans eux l'argent ne circule pas et le pays régresse de plus en plus.
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