EXCLU - Wendy Bouchard répond aux polémiques: "Ceux qui n'aiment plus Zone Interdite, qu'ils ne le regardent pas !"

Ce matin, à l'occasion du "Zone Interdite" sur les coulisses de l'Elysée, Wendy Bouchard était l'invitée du "Grand direct des médias" de Jean-Marc Morandini sur Europe 1.

La journaliste est revenue, en exclusivité, sur la polémique déclenchée après le magazine diffusé le 12 avril dernier et intitulé "Quartiers sensibles : le vrai visage des nouveaux ghettos".

"Je ne regrette pas du tout ce reportage. Je l'assume. Il était efficace, réaliste, équilibré. Je n'ai pas compris l'émotion suscitée par ce reportage, et je ne la comprends toujours pas aujourd'hui", a confié la présentatrice de "Zone Interdite".

Et d'ajouter : "C'est un magazine d'investigation pour montrer le relief de la société. On n'a pas du tout caricaturé les cités.

Vous savez, j'ai essayé d'engager la conversation sur Twitter. C'est tellement irraisonné et tellement pas structuré comme argumentaire que je laisse tomber".

Jean-Marc Morandini a interrogé Wendy Bouchard sur l'une des séquences ayant provoqué la polémique. Sur celle-ci, on peut y voir un jeune homme détruisant un Vélib devant les caméras et avouant à sa mère qu'il commettait des vols à l'arraché.

"C'était une manière de montrer la dépossession par les mamans de l'éducation. Ce sont des sujets de fond qui font la lumière sur ce qui nous réuni et ce qui nous entoure. Je ne vois pas de stigmatisation. Il fallait le montrer", a-t-elle précisé.

"On n'est pas les premiers à le montrer. On continuera à le montrer. Vous savez, quand on ne montre pas les choses, on nous dit qu'on fait le jeu du FN. Et quand on les montre, on nous dit la même chose. A ce moment, ceux qui n'aiment plus Zone Interdite, qu'ils ne le regardent pas !", a conclu Wendy Bouchard.

Ecoutez