Les prix des cigarettes ne devraient pas augmenter, en raison d'une réforme de la fiscalité du tabac censée clarifier celle-ci, une mesure adoptée la semaine dernière qui a été accueillie avec soulagement par les buralistes mais suscite la colère des antitabac.
Vendredi soir, les députés ont adopté discrètement, dans le cadre du projet de budget rectificatif 2014, un amendement de deux députés socialistes modifiant le calcul de la fiscalité des produits du tabac qui se traduira par un gel des prix des cigarettes sur l'année 2015.
Cet amendement, soutenu par le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert, a en revanche été vigoureusement contesté par la socialiste Michèle Delaunay, qui a dit "que le seul lobby qui vaille en matière de tabac est celui des victimes".
Cette décision intervient après plusieurs manifestations de buralistes menées dans toute la France pour dénoncer la "concurrence déloyale" des pays frontaliers affichant des prix de cigarettes plus bas.
En France, lorsque le gouvernement annonce une hausse de tabac, il relève en réalité "le minimum de perception". Cette taxe détermine un prix plancher en dessous duquel les cigarettiers s'exposent à une surtaxe de 10%, qui s'ajoute au 80% de prélèvements perçus sur chaque paquet acheté.
Il s'agit d'un prix plancher qui pousse les cigarettiers à relever le prix minimum des paquets les moins chers, compris aujourd'hui entre 6,50 et 7 euros.
Parallèlement, les cigarettiers peuvent, au nom du principe de la liberté des prix, augmenter le tarif des paquets de cigarettes. Ils ont dorénavant jusqu'à la fin de l'année pour décider si oui ou non ils augmenteront de leur côté les prix des cigarettes. Mais une telle éventualité est peu probable.
"Je n'imagine pas un instant que les fabricants augmenteront en janvier le prix du tabac, dans un contexte où le marché est en recul de 6 à 7% en volume", s'insurge Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes.
Même si le prix des cigarettes est libre, les augmentations en France sont toutefois toujours identiques, quels que soient les marques et les fabricants, dénoncent notamment les antitabac.
Dans l'Hexagone, le prix du tabac est composé à 80% de taxes, tandis que 8,74% reviennent aux buralistes, et le solde aux fabricants.
Vos réactions
...et l essence ? et l alimentation ? le logement ? nos impots ? les soins ? etc .. !
C'est devenu un luxe de fumer
salut, la liberté de chacun vs en faite quoi, tous les lieux publics sont interdit (bar ,resto ,parc, voiture perso , maison(ma femme) etc.... la liste est longue . je pense plutot les associations anti tabac (subventionné par nos impots   serve alibis afin augmenter l imposition . maintenant que le paquet est assez cher pour que nos enfants puissent en acheter et que problème du fumeur passif et réglé aussi .
LAISSEZ NOUS TRANQUILLE, a par que vs ayez besoin de nous pour vivre. (qui nous soit disant vous tue.)
vive la liberté ,vive la republique
"...en raison d'une réforme de la fiscalité du tabac ... " et mon oeil !
Une nouvelle reculade de plus de ce gouvernement qui navigue à vue ! Un jour on annonce une mesure , le lendemain elle est contredite ex : les feux de cheminée ! Ils ne font que lancer des ameçons pour voir si cela fait bouger les gens et si c'est le cas il y a toujours quelqu'un pour démentir !
Dans le cas présent tant mieux pour les buralistes !
perso je ne fume plus depuis 4 ans et 2 mois
ça fait du bien a mon porte monnaie !
bonne nouvelle pour les buraliste
Perso, je fume. Mais toujours chez moi, donc je ne dérange personne.
Qu'est ce qu'on s'en fou qu'il s'insurge on devrait s'insurger sur d'autre politique économiques plus importante, qu'ils se roule tous un gros join et ils seront heureux...
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