17/11/2014 15:17

Sondage: Près de 80% des Français pour un arrêt des soins pour un proche en coma prolongé

Quelque 90% des Français se déclarent en faveur de l'euthanasie pour les personnes en état végétatif, un pourcentage qui passe sous les 80% lorsqu'on interroge le sondé sur ce qu'il ferait s'il s'agissait d'un proche, indique un sondage publié dimanche par Le Parisien-Aujourd'hui en France.

A la question "Si l'un de vos proches se retrouvait dans un état de coma ou d'inconscience prolongée, pensez-vous que vous souhaiteriez plutôt demander l'arrêt ou la continuation des soins?", 78% des sondés répondent par l'arrêt des soins et 32% par la continuation, selon cette enquête réalisée par Harris Interactive auprès de 1.497 personnes âgées de 18 ans et plus.

Un autre sondage, publié fin octobre et réalisé pour le compte de l'association pro-euthanasie ADMD, avançait que la proportion des Français favorables à l'euthanasie pour des personnes souffrant de "maladies insupportables et incurables" avait progressé à 96%.

La plupart des enquêtes signalent que quelque 90% des Français souhaitent une loi qui autoriserait l'euthanasie, dans des cas bien définis, comme dans d'autres pays européens.

Le sondage du Parisien semble indiquer que la réponse est un peu plus nuancée lorsqu'on demande aux Français ce qu'ils feraient si un tel cas se produisait au sein de leur famille. A noter que la réponse "arrêt des soins" est plus élevée chez les personnes de plus de 50 ans (81%) et chez celles vivant à la campagne (83%).

Près de 69% des personnes interrogées disent avoir réfléchi à ce qu'elles souhaiteraient pour elles-mêmes si elles se trouvaient en coma ou inconscience prolongé et 28% affirment en avoir parlé à des proches ou avoir mis par écrit leur volonté, ajoute cette enquête.

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Vos réactions

Portrait de Beast
17/novembre/2014 - 21h18 - depuis l'application mobile
Tchin2 a écrit :

Pas besoin d'être particulièrement bien informé pour savoir que les parents de Vincent Lambert ne lui rendent visite que 3 fois par an. Tous les medias l'ont dit.

C'est vous, par contre, qui semblez mal informé sur le sujet. Il suffirait de débrancher les appareils qui le nourrissent artificiellement pour le laisser mourir et non de faire une euthanasie active.

 

En ce qui concerne mes directives anticipées, elles ne sont pas seulement entre les mains de mes proches mais aussi entre celles de mon médecin qui a accepté la responsabilité de les remettre à l'équipe soignante concernée en cas de nécessité.

Si les médias le disent alors.....

Pour ce qui est de vos connaissances de la loi renseignez vous d'avantages vous qui l'êtes déjà tellement. Depuis un décret de 2005 il me semble, il est possible d'arrêter les traitements et machines lorsque ceux ci n'ont pour but que de maintenir la personne en vie. Il est également possible d'administrer des traitements destinés à soulager quand bien même ces derniers accélérais la mort.
Le but est d'éviter tout acharnement déraisonnable.
Il y a des moyens déjà légaux de donner la mort sans parler d'eutha active ou passive qui sont toutes deux punis par la loi.

Portrait de Beast
17/novembre/2014 - 17h57 - depuis l'application mobile
kali a écrit :

Je crois qu'il est plus douloureux de voir un proche dans un etat végétatif incurable que de faire soin deuil à son deces !

Vous avez le droit de le penser.

Portrait de Beast
17/novembre/2014 - 17h29 - depuis l'application mobile
Tchin2 a écrit :

Malheureusement les parents de Vincent Lambert font partie des 22%.

Qui plus est, ils ne vont voir leur fils que 3 fois par an.

En ce qui me concerne j'ai rédigé des directives anticipées que je prends soin de renouveler tous les 3 ans pour qu'elles restent valables, en espérant qu'elles seront respectées.

Quand bien même ils n'iraient voir leur enfant que 3 fois par ans (vous êtes bien informé) imaginez un seul instant la terrible décision que d'euthanasier son enfant. Il ne s'agit simplement de le débrancher et le laisser partir, mais bien de provoquer la mort.
Quant à vos directives malheureusement pour vous elles ne serviront qu'à informer vos proches de vos souhaits lesquels ne pourront se limiter là encore qu'à ne pas s'acharner. Enfin en l'etat actuel des choses.

Portrait de _Julie_
17/novembre/2014 - 15h58 - depuis l'application mobile

Mon grand père a fini sa vie les mains sanglées sur son lit pour l'empêcher d'enlever les perfusions de morphine qui ne le soulageaient plus tant son cancer était douloureux. Ses enfants lui avaient rendu visite le dimanche et les infirmières leurs ont bien fait comprendre de l'embrasser fortement, de l'étreindre une dernière fois. Il est décédé le lendemain. L'ont ils aider à partir ? On ne sait pas, on ne le saura jamais mais si la réponse est oui nous leur en sommes extrêmement reconnaissants pour lui. Il ne méritait en aucun cas de pareilles souffrances.

Portrait de Beast
17/novembre/2014 - 15h55 - depuis l'application mobile
JeanRi a écrit :

L'acharnement coûte aussi très cher à la secu ! Alors pourquoi attendre pour en faire une lois qui ne dérangerait une partie minime de la population.

Sur un tel sujet il faut un referundum. Seul le peuple français dout pvr décider de l'avenir de la france. Et pas les sondages....

Portrait de JeanRi
17/novembre/2014 - 15h39

L'acharnement coûte aussi très cher à la secu ! Alors pourquoi attendre pour en faire une lois qui ne dérangerait une partie minime de la population.

Portrait de guimarie
17/novembre/2014 - 15h36

En france nous preferons l'hypocrisie de dire on augmente la morphine pour ne pas que la personne souffre mais surtout pas de mot euthanasie. Hypocrisie à fond et la chasse aux docteurs zélés est partie !