01/10/2009 09:34

Licenciements au Parisien: la SDJ de L'Equipe "inquiète"

La société des journalistes de L'Equipe (groupe Amaury) a fait part mercredi de sa "vive inquiétude" et de la "dégradation du climat interne", après les licenciements survenus la semaine dernière à la tête du Parisien/Aujourd'hui en France, qui appartient au même groupe.

"La SDJ souhaite faire part de sa consternation devant la dégradation actuelle du climat interne où, à tous les étages, les managers priment souvent sur les journalistes", écrit-elle dans un communiqué.

Elle se dit "interloquée par la passe d'armes" ayant opposé son ex-directeur éditorial, Noël Couëdel, aux propriétaires du groupe, "le premier accusant les seconds de +cynisme, brutalité et incompétence+, avant que le directeur général ne réaffirme +l'humanisme rayonnant+ comme l'une des valeurs du groupe Amaury".

Elle demande à la direction des "éclaircissements sur la vision qu'elle" a du journal et du "métier de journaliste". "L'information de qualité nécessite moyens humains et matériels, indépendance, sérénité et écoute", ajoute la SDJ, qui souligne que "les départs se multiplient" au sein de L'Equipe.

Lundi, le directeur éditorial du Parisien, Noël Couëdel, a envoyé une lettre de démission où il dénonce "l'incompétence" de l'actionnaire (groupe Amaury), quelques jours après le licenciement soudain de trois responsables de la rédaction, dont Dominique de Montvalon.

Ces événements ont ravivé l'inquiétude sur un plan social à la rédaction du Parisien.

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Vos réactions

Portrait de donvega
1/octobre/2009 - 11h33

Quand on connait les salaires pratiqués par le Groupe Amaury au Parisien et à l'Equipe et les conditions de travail des journalistes (CE, congés et avantages)(, on comprend pourquoi ces journalistes ont peur d'un plan social pourtant justifié. Ce sont les mêmes qui font tout pour empêcher le déploiement multimédias du groupe. Paradoxal puisque, si rien n'avance dans ce domaine, les journaux "papier"vont se casser inéxorablement la g... et les supports numériques ne pourront pas absorber le trop plein de journalistes inoccupés et incompétents. Merci qui ? Merci la SDJ et le SNJ !