02/02/2013 14:27

Affaire Bettencourt: Confrontation le février 11 entre Pascal Wilhelm, Patrice de Maistre et Stéphane Courbit

Une confrontation entre trois protagonistes de l'affaire Bettencourt, Patrice de Maistre et Pascal Wilhelm, tous deux mis en examen, et Stéphane Courbit, témoin assisté, aura lieu le 11 février devant le juge d'instruction Jean-Michel Gentil à Bordeaux, a-t-on appris en fin de semaine de source proche du dossier.

Par cette confrontation, le juge semble vouloir déterminer comment s'est organisé l'investissement de 143,5 millions d'euros dans la société LOV Group de Stéphane Courbit, réalisé en deux fois, en décembre 2010 puis au printemps 2011 par Mme Bettencourt, déjà affaiblie psychologiquement à cette époque selon les experts.

En décembre 2010, Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de l'héritière de L'Oréal, quitte ses fonctions auprès de celle-ci. Il est remplacé par Pascal Wilhelm, qui est à la fois son avocat et celui de M. Courbit.

Face à ces coïncidences de dates et de relations, le juge veut vérifier notamment qui, de M. de Maistre ou de M. Wilhelm, a initié cet investissement, le second ayant apparemment indiqué récemment que c'était le premier.

M. de Maistre a été mis en examen par trois fois dans le cadre des affaires Bettencourt, en décembre 2011, mars et juin 2012, pour abus de faiblesse, abus de biens sociaux et trafic d'influence, mais jamais en relation avec cet investissement.

M. Wilhelm a été mis en examen en juin 2012 pour abus de faiblesse et en janvier 2013 pour abus de confiance aggravé, cette dernière mise en examen portant sur l'investissement LOV Group.

M. Courbit, convoqué le 10 janvier pour une mise en examen, est ressorti de son audition comme simple témoin assisté.

Après cet investissement, Mme Bettencourt se retrouve à la tête de 20% de LOV Group, qui détient d'importantes participations dans des secteurs aussi variés que l'énergie, le jeu en ligne ou la production audiovisuelle.

Une opération que, depuis l'an dernier, M. Courbit et la famille de Liliane Bettencourt -- âgée de 90 ans et aujourd'hui sous tutelle -- tentent de dénouer, mais les négociations n'ont pas encore abouti. A ce stade, elle n'apparaît cependant pas comme financièrement catastrophique pour Mme Bettencourt.

Cette confrontation pourrait être un des derniers actes de l'instruction en cours à Bordeaux depuis fin 2010, après le dépaysement depuis Nanterre de ce dossier plein de péripéties, dont le premier acte, la plainte de Françoise Bettencourt Meyers contre l'artiste François Marie Banier, ami de sa mère, remonte à fin 2007.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de Flivia44
10/février/2013 - 04h52
Celya30 a écrit :

Si mamie zinzin veut me prêter un peu d'argent smiley

Moi aussi smiley

Portrait de Flivia44
10/février/2013 - 04h52

Prévoir des gants de boxe etc ..

Portrait de Ridley
4/février/2013 - 00h02

Mamie Zinzin smiley