La journaliste Audrey Pulvar a confié jeudi à l'AFP être "profondément touchée" par la disparition d'Edouard Glissant, son oncle par alliance, qui avait énormément compté pour elle et dont la mort représente une "perte considérable".
"Je suis profondément touchée par la mort d'Edouard Glissant d'autant que nous avons des liens familiaux, c'était mon oncle par alliance, et qu'il avait été un compagnon de lutte de mon père", a souligné la journaliste.
L'écrivain "et mon père Marc Pulvar avaient longtemps combattu ensemble et avaient lutté ensemble pour l'éveil des consciences. Mon père, a-t-elle ajouté, très émue, était mort lui aussi un 3 février, il y a trois ans".
Quand Edouard Glissant avait obtenu le prix Renaudot en 1958 pour son roman "La lézarde", "cela avait été un événement considérable pour la Martinique", a-t-elle rappelé, soulignant "sa hauteur de vue et l'ampleur de sa pensée".
"Il avait été fatalement dans l'ombre d'Aimé Césaire pendant des années, du moins en métropole, car à l'étranger il était extrêmement connu et reconnu, notamment aux Etats-Unis, où la littérature caribéenne est très appréciée. En métropole, il était parfois considéré comme un écrivain martiniquais écrivant pour des Martiniquais", a poursuivi Audrey Pulvar.
"Edouard me racontait souvent comment au Japon, dans les pays scandinaves, il faisait salle comble, à sa plus grande surprise", se souvient-elle.
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Enleve moi ces lunettes pitie !!!
Tu auras l'air moins bete
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