Journaliste politique dans l'âme, Arlette Chabot, qui dirigeait
l'information de France 2 depuis mars 2004 avec fermeté, suscitant des
remous aussi bien du côté de sa rédaction que du pouvoir, est une lutteuse,
mariée à son métier qu'elle exerce depuis plus de trente cinq ans.
Dans le monde des médias comme dans l'univers politique, il y a les
"pro-Chabot" et les "anti-Chabot", la dame de fer de l'information, qui
refuse la langue de bois et use d'un style franc, pour ne pas dire brutal,
attire souvent sur elle la foudre. Tous lui reconnaisent un caractère de
chien, mais aussi un solide humour et une rigueur sans faille.
L'un
des derniers à s'en être pris à elle, Nicolas Sarkozy, s'était mis en colère
en 2009 après son interview à New York par David Pujadas (France 2) et
Laurence Ferrari (TF1), critiquant "l'absence de vraies émissions politiques
sur le service public". La directrice de l'information de France 2 n'avait
pas apprécié la remarque et en avait été blessée.
Née le 21 juillet
1951 à Chartres, rien ne la destinait à la télévision ni au journalisme. Ni
son milieu, avec un père dirigeant de l'entreprise familiale, ni son
éducation catholique chez les soeurs dominicaines. Jeune, elle rêve de
comédie ou de théâtre. Elle choisit le droit par facilité avant de
s'orienter vers une école de télévision.
La jeune Arlette entre à France
Inter en 1974, sous l'égide de Michèle Cotta. Alors, uniquement deux femmes
dans ce monde d'hommes: "Pour les filles, il n'y avait jamais rien", se
souvient-elle. Mais elle se découvre aussi une passion qui ne la quittera
plus: la politique. Dix ans plus tard, elle entre à TF1, au service
politique toujours, qu'elle dirige jusqu'en 1990. En 2001, elle est
débarquée de la chaîne pour avoir annoncé au moment de la prise d'otages
d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie: "Opération réussie... avec quand même 19
morts".
Elle devient alors responsable du département politique et
économique de France 3, avec en prime le titre de rédactrice en chef.
Deux ans plus tard, elle pousse la porte de France 2 et accède au poste de
directrice adjointe de l'information en 1994, puis directrice adjointe de la
rédaction en 1996.
Familière des soirées électorales qu'elle anime
régulièrement, Arlette Chabot endosse aussi à partir de septembre 1997 le
rôle de présentatrice, elle dont le physique tranche avec celui de ses
consoeurs d'antenne. Jusqu'en juin 2001, elle animera avec Alain Duhamel
l'émission "Mots croisés", deux lundis par mois.
En 2004, elle est
propulsée directrice de l'information de France 2 où elle mène à la
baguette, et sans éviter parfois les heurts, environ 350 journalistes. En
2005, elle est reconduite au même poste.
Puis, en octobre 2005, elle
inaugure le premier numéro d'un nouveau magazine d'information mensuel "A
vous de juger" dont le premier invité était le Premier ministre Dominique de
Villepin.
"Les gens ont peur de moi, reconnaissait-elle il y a quelques
années, il paraît que je suis autoritaire...". Une chose est sûre,
journaliste "avant tout", comme elle aime à le répéter, Mme Chabot a la peau
dure.
Moi je ne trouve pas "Cha...beau" Mais l'alternance nous ramènera sous de nouveaux cieux et les exclus d'aujourd'hui redeviendront les élus de demain... Et vice versa !
Non, pas forcément, mais à la place qui était la sienne je pense qu'il faut mettre une sacrée distance avec les invités, donc c'est mieux si le présentateur est respecté et écouté, grâce a sa culture politique ou la maitrise des sujets par exemple, ou grâce a son caractère. Mais ce genre de présentateur est en voie de disparition depuis un bon moment
On ne peut que déplorer la mise à l’écart de certains responsables de France télévision, qui au demeurant n’ont pas failli dans leurs tâches.
Mais que faire ? En France, le principe du "Droit régalien", établit jadis par Louis IV perdure jusqu’à nos jours, principe qui stipule :
"Tous les pouvoirs sont à la disposition de l'Etat comme des instruments au service de la politique d’une personne, celle du Président de la République".
France télévision, ayant pour actionnaire unique l’Etat français donc un instrument de l’Etat français, alors je laisse le soin à chacun d’entre nous de conclure comme il veut.
Seulement, je tiens à signaler qu’en 1981, lorsque la gauche est arrivée au pouvoir, elle avait fait la même chose, elle n’avait pas hésité à virer des chaînes de télévision publique et des radios publiques, tous les journalistes, dits de "droite
Ce sont les politiques qui disent ce qu'ils veulent dans ces interviews.
Les débats étaient préparés à l'avance surtout les questions.
Les carpettes on en a pas besoin.
Bon débarras et qu'on nous mettent des journalistes indépendants qui ne sont pas à la soldes des pouvoirs.
Une carrière impressionante quand même , elle donnait l'impression d'être la seule femme en journalisme politique dans les médias après le départ d'Ockrent.
Vos réactions
et Thuillier est bcp plus sexy surtout..
Thuillier est bcp plus pro qu'elle, bon choix pour france télé.
bon débarras pour les spectateurs..
Moi je ne trouve pas "Cha...beau" Mais l'alternance nous ramènera sous de nouveaux cieux et les exclus d'aujourd'hui redeviendront les élus de demain... Et vice versa !
bien dit!
Bien sur que c'est du rêve, France 2 ou ailleurs c'est pareil.
Hey mais reveillez vous!!
Elle conserve " à vous de juger" sur France2!! Donc rien de bien changé ...
Allez d'accord, une pétition et on l'enverra à Mr Bolloré...
Nous sommes donc déjà 2 .........
et pourquoi pas arlette chabot pour l'émission politique de direct 8?!!!
encore une preuve que le nainbus à les pattes courtes mais des bras de pieuvres
la télé sarkozy se met en place doucement mais surement !
Non, pas forcément, mais à la place qui était la sienne je pense qu'il faut mettre une sacrée distance avec les invités, donc c'est mieux si le présentateur est respecté et écouté, grâce a sa culture politique ou la maitrise des sujets par exemple, ou grâce a son caractère. Mais ce genre de présentateur est en voie de disparition depuis un bon moment
On ne peut que déplorer la mise à l’écart de certains responsables de France télévision, qui au demeurant n’ont pas failli dans leurs tâches.
Mais que faire ? En France, le principe du "Droit régalien", établit jadis par Louis IV perdure jusqu’à nos jours, principe qui stipule :
"Tous les pouvoirs sont à la disposition de l'Etat comme des instruments au service de la politique d’une personne, celle du Président de la République".
France télévision, ayant pour actionnaire unique l’Etat français donc un instrument de l’Etat français, alors je laisse le soin à chacun d’entre nous de conclure comme il veut.
Seulement, je tiens à signaler qu’en 1981, lorsque la gauche est arrivée au pouvoir, elle avait fait la même chose, elle n’avait pas hésité à virer des chaînes de télévision publique et des radios publiques, tous les journalistes, dits de "droite
Ah parce qu'il faut être crainte pour être une bonne journaliste ? :roll:
Ce sont les politiques qui disent ce qu'ils veulent dans ces interviews.
Les débats étaient préparés à l'avance surtout les questions.
Les carpettes on en a pas besoin.
Bon débarras et qu'on nous mettent des journalistes indépendants qui ne sont pas à la soldes des pouvoirs.
quand j'ai vu le titre de l'article, j'ai cru qu'elle était morte lol
ouais, espérons qu'avec Shauna Sand ça se passera mieux
Une carrière impressionante quand même , elle donnait l'impression d'être la seule femme en journalisme politique dans les médias après le départ d'Ockrent.
Elle est pas morte.... Pourquoi un portrait
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