26/06/2010 14:56

Justice: Attaqué par Sarkozy, le rappeur est relaxé !

La Cour de cassation a relaxé Mohamed Bouborka, dit Hamé, chanteur du groupe rap La Rumeur.

Hamé était poursuivi pour des propos publiés en avril 2002, dans lequel il évoquait des policiers «assassins».

Le ministère de l'Intérieur, à l'époque dirigé par Nicolas Sarkozy, avait décidé de porter plainte. Le 11 juin dernier, l'avocat général avait lui-même requis la relaxe.

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Vos réactions

Portrait de mazou
28/juin/2010 - 00h29

:lol: :lol: :lol: ;)

Portrait de filip94
27/juin/2010 - 12h20

la rumeur il connait bien mdr!!!!!!!!!!!!!!!!, j'espere qu'il a ete condamner a payer les frais de justice !!!! il peut porter plainte et nous, ous avons pas le droit de le faire !!!!!!!!!!!!!!!

Portrait de dimroch
27/juin/2010 - 08h29

Le rappeur et l'ancien Ministre (et actuel Président) étaient-ils dans le même rapport de force? Difficile de le croire. Le premier ayant engagé ses deniers personnels dans cette longue procédure et le second ceux de l'Etat donc du contribuable. Bref, un acharnement judiciaire qui ne coûte pas grand chose au Président...

Portrait de stromboli
27/juin/2010 - 08h23

je comprends mieux.

L'avocat était mauvais.

Portrait de Malicious1
26/juin/2010 - 20h08

S'il fallait faire condamner toutes les oeuvres, chansons, livres dans lesquels l'auteur dénonce des crimes, des délits, des bavures, des actions répréhensibles, il faudrait allors condamner :

TF1 et ses journaux télévisés, toute la presse dans son ensemble, la bible, les aventures de Tintin, etc...

Comme quoi, ce n'est pas en tentant d'enfumer le peuple, que les puissants réussiront à faire oublier leurs responsabilités.

Portrait de olivier200
26/juin/2010 - 17h02

un dea de sociologie je crois mais surtout j adore les textes (tres bien ecrit d ailleurs )mais bon pas le genre de rap qui passe sur skyrock(la radio soi disant des djeunes )
:D

Portrait de cambales
26/juin/2010 - 17h00

Pauvre Sarko, il va finir par péter les plombs.
Il ne sait plus où il en est

Portrait de Flopac
26/juin/2010 - 15h57

Je peux pas dire, j'ai pas vu la photo de ce rappeur

Portrait de FrancisKuntz
26/juin/2010 - 15h43

Article plus complet (LCI) :

La Cour de cassation a mis fin vendredi à un long feuilleton judiciaire, en relaxant définitivement le rappeur du groupe "La Rumeur", poursuivi depuis huit ans par le ministère de l'Intérieur pour des propos dénonçant des policiers "assassins".

Le début de l'affaire remonte à avril 2002. Nicolas Sarkozy est alors ministre de l'Intérieur. A l'occasion de la sortie d'un nouvel album, Mohamed Bourokba, dit Hamé, publie un fanzine, intitulé "Insécurité sous la plume d'un barbare". Il y écrit notamment que "les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété".

La sortie déplaît au ministère de l'Intérieur qui engage des poursuites en diffamation. Hamé assure que ces propos se réfèrent à toute une série d'affaires: des victimes du 17 octobre 1961 (manifestation d'Algériens violemment réprimée à Paris) au décès emblématique de Malik Oussékine en 1986, en passant par des bavures plus récentes.

En 2004, le tribunal déboute le ministère et relaxe Hamé. Rebelote en 2006, où la cour d'appel de Versailles confirme la relaxe. Le parquet général porte alors l'affaire en cassation, qui annule la relaxe et renvoie le dossier pour un nouveau procès devant la cour d'appel de Versailles. En 2008, celle-ci prononce de nouveau la relaxe d'Hamé mais cette fois-ci mieux motivée. Elle explique notamment que "le passage relevé apparaît particulièrement imprécis (...) et ne saurait être rattaché (...) à des épisodes précis d'affrontement tels que des ratonnades". Selon elle, ces propos "ne constituent qu'une critique violente et générale des comportements abusifs susceptibles d'être reprochés sur une période d'un demi-siècle aux forces de police".

Mais le parquet général s'obstine et forme un nouveau pourvoi en cassation. C'est ce pourvoi qui a finalement été rejeté vendredi par la chambre criminelle de la Cour de cassation. Pour la plus haute autorité judiciaire, la cour d'appel de Versailles a "déduit à bon droit que ces écrits, s'ils revêtaient un caractère injurieux, ne constituaient pas le délit de diffamation envers une administration publique".

Portrait de Liliane M
26/juin/2010 - 15h27

Les juges considèrent donc que les policiers sont des assassins ? c'est bien ce qu'il faut comprendre ?
Il n'y a qu'en France qu'on voit cela ! une justice aux ordres des voyous.

Portrait de stromboli
26/juin/2010 - 15h18

une justice de plus en plus déconnectée de la réalité.

Portrait de stromboli
26/juin/2010 - 15h18

donc les policiers sont des assassins. Elle est belle la justice.