05/01/2019 21:34

Gilets Jaunes - Le porte parole du gouvernement exfiltré de son Ministère - Nombreux incidents à Paris et en Province - 50.000 personnes mobilisées - "Justice sera faite" (Emmanuel Macron)

21h30: Le point sur la situation et cette nouvelle journée de mobilisation

Partis des Champs-Elysées dans la matinée, plusieurs milliers de «gilets jaunes» ont déambulé samedi dans le calme pendant une bonne partie de la journée avant que des violences et des heurts n’éclatent avec les forces de l’ordre jusqu’en début de soirée.

Pour «l’acte VIII» de leur mobilisation, les «gilets jaunes» s’étaient retrouvés au petit matin sur les Champs-Elysées, lieu emblématique de leur contestation, pour faire entendre leurs doléances lors d’une assemblée générale improvisée.

Après une halte place de la Bourse devant le siège de l’AFP, le cortège, qui rassemblera jusqu’à 3.500 personnes selon la préfecture, arrive à Hôtel de Ville où d’autres «gilets jaunes» se sont donné rendez-vous pour défiler jusqu’à l’Assemblée nationale.

C’est à ce moment-là qu’éclatent les premiers incidents. Vers 14H00, sur les quais de Seine, entre la place du Châtelet et l’Hôtel de Ville, des manifestants jettent des bouteilles et des pierres sur les forces de l’ordre qui répliquent par des tirs de lacrymogènes, constate un journaliste de l’AFP.

Le calme revient vite mais de nouveaux accrochages éclatent quelques dizaines de mètres plus loin, sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor qui relie les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries.

Des «gilets jaunes» qui tentent de l’emprunter sont repoussés par les forces de l’ordre. Des coups sont échangés. Touché, un gendarme est évacué par les secours. Des manifestants sont également blessés ainsi qu’un journaliste indépendant, a constaté l’AFP.

Le cortège, qui déambule notamment devant le musée d’Orsay qui a prestement fermé ses portes, est désormais bloqué par les forces de l’ordre et doit renoncer à atteindre l’Assemblée, alors qu’un incendie se déclare sur une péniche restaurant amarrée non loin de là.

Plusieurs dizaines de «gilets jaunes» dévient alors du parcours en scandant «Paris, debout soulève-toi!» et se dirigent vers le boulevard Saint-Germain où de nouveaux incidents éclatent.

Plusieurs barricades de fortune sont érigées sur ce très chic boulevard. Au moins une voiture, plusieurs scooters et des poubelles sont incendiés, dégageant d’épaisses fumées noires. Les dégâts sont spectaculaires mais restent limités.

«Mettre le feu comme ça, c’est pas possible. C’est l’apocalypse. Et l’image de la France dans le monde», se désole toutefois une passante. Arrivés en renforts, les CRS finissent disperser les manifestants.

Non loin de là, rue de Grenelle, des manifestants qui se sont emparés d’un engin de chantier défoncent l’entrée du ministère de Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, le contraignant à être évacué d’urgence.

«Ce n’est pas moi qui suis visé, c’est la République», dira-t-il plus tard à l’AFP.

Chassés du coeur de Paris, plusieurs «gilets jaunes» décident alors de revenir au point de départ de cet «acte VIII»: les Champs-Elysées, où les commerces sont pour la plupart restés ouverts.

Quelques véhicules sont incendiés dans les rues adjacentes et des manifestants investissent la chaussée pour bloquer la circulation, sous l’oeil parfois amusé des touristes.

Massés en nombre, les forces de l’ordre procèdent alors à plusieurs charges et dispersent les manifestants à coups de lacrymogènes et de canon à eau. Aux alentours de 20H00, la poignée de «gilets jaunes» est noyée dans la masse des badauds

20h57: Emmanuel Macron a dénoncé une "extrême violence" venue "attaquer la République" lors de l'"acte VIII" des "gilets jaunes" qui a rassemblé 50.000 personnes samedi en France et a été émaillé de heurts dans plusieurs villes.
"Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République - ses gardiens, ses représentants, ses symboles. Ceux qui commettent ces actes oublient le coeur de notre pacte civique. Justice sera faite. Chacun doit se ressaisir pour faire advenir le débat et le dialogue", écrit le président de la République sur Twitter.

19h41: L'"acte VIII" des "gilets jaunes" a rassemblé 50.000 personnes samedi en France, soit bien davantage que les 32.000 mobilisés la semaine dernière, a annoncé sur LCI le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, tout en minimisant la portée de ce chiffre.
"50.000, ça fait un peu de plus de une personne par commune de France. C'est cela la réalité du mouvement des 'gilets jaunes' aujourd'hui. Donc on voit bien que ce mouvement n'est pas représentatif de la France", a déclaré Christophe Castaner, qui a également condamné les heurts qui ont éclaté en marge des manifestations
19h27:
Des «gilets jaunes» venus de toute la France, réunis samedi à Marseille dans un local prêté par La Provence, ont annoncé la création d’un mouvement national, baptisé «Gilets jaunes, le mouvement» où le «citoyen va décider de tout», aussitôt contesté par certains d’entre eux.

Dans un hangar du siège de La Provence prêté par l’actionnaire principal du journal Bernard Tapie, se sont réunies dès la matinée une soixantaine de personnes se présentant comme les «représentants de gilets jaunes de toute la France», parmi lesquels Christophe Chalençon, Ingrid Levavasseur et Hayk Shahinyan. Ils ont annoncé dans l’après-midi la création de «Gilet jaune, le mouvement», lors d’une conférence de presse retardée en raison de la contestation de cette réunion par plus d’une centaine d’autres «gilets jaunes».

Restés devant les grilles du journal, ceux-ci ont hué et insulté ceux réunis à l’intérieur, leur reprochant de ne pas représenter «le peuple» et de vouloir établir une liste pour les élections européennes.«Cette réunion, ce sont des vendus, des gens qui se disent gilets jaunes, mais finalement, ils s’en foutent du peuple, ils veulent seulement monter en grade», a critiqué Antoinette Colonna, une retraitée en gilet jaune.

«L’objectif de ce mouvement sera de coordonner les actions le plus largement sur le territoire et de travailler à la création d’un vrai programme de société à travers l’ensemble des revendications», a expliqué Hayk Shahinyan, lors de la conférence de presse, défendant un mouvement «horizontal» qui ne ressemble à «aucun parti politique ou syndicat».

19h21: Quelque 4.600 «gilets jaunes» ont défilé samedi dans les rues de Bordeaux, retrouvant leur niveau de mobilisation d’avant les fêtes de fin d’année et consacrant la capitale de Nouvelle-Aquitaine comme l’un des bastions du mouvement.

Comme chaque samedi, une partie des manifestants se sont détachés du cortège pour rejoindre la place Pey Berland, longée par la cathédrale et la mairie, où des heurts se sont produits en début de soirée: des «gilets jaunes» ont lancé des pavés et autres projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.

A la tombée de la nuit, les forces de l’ordre ont chargé contre les manifestants et procédé à plusieurs interpellations, a constaté un photographe de l’AFP. La situation restait tendue et la préfecture signalait quelques dégradations de vitrines.

La mobilisation a donc repris de la vigueur après les quelque 2.500 «gilets jaunes» recensés les deux derniers samedis, retrouvant les niveaux des «actes» précédant les fêtes (4.500 comptabilisés le 15 décembre).

Les forces de l’ordre avaient conservé le même degré de mobilisation que les samedis précédents, selon la préfecture, avec notamment deux véhicules blindés stationnés devant la mairie et deux canons à eau.

Agglomération française qui a connu ces dernières années une forte explosion démographique, Bordeaux a vu ses prix immobiliers s’envoler, repoussant les classes moyennes dans les banlieues, souvent encore mal desservies, générant un fort mécontentement populaire qui contribue à alimenter la colère des «gilets jaunes».

Les rassemblements de Bordeaux sont également grossis par de nombreux «gilets jaunes» venus des départements voisins: Charente, Dordogne, Lot-et-Garonne, Landes...

19h10: Benjamin Griveaux s'exprime devant les journalistes présents devant son ministère

"Ce n'est pas moi qui ait été attaqué, c'est la République, c'est nos institutions"

« Il y avait des "gilets jaunes", des gens habillés en noir (...) qui ont pris un engin de chantier qui était dans la rue, et qui ont défoncé la porte du ministère (...) et cassé deux voitures », a affirmé M. Griveaux, dénonçant une agression "inacceptable"

"C'est gravissime. Je crois que c'est le fait d'une minorité qu'on invite sur les plateaux télé", a-t-il continué. Et d'ajouter : "Ceux qui veulent radicaliser le mouvement trouveront toujours face à eux une République qui se tient debout"

18h29: Le porte parole du gouvernement, Benjamin Griveaux exfiltré, la porte de son Ministère en feu (LCI)

Selon un témoin présent sur place cité par Le Parisien qui confirme l'information de LCI, «vers 16h30, une quinzaine de personnes, certaines habillées en noir, d’autres avec un gilet jaune, ont défoncé la porte du ministère avec un engin de chantier. » Les intrus sont rentrés dans la cour, s’en sont pris à des véhicules et sont rapidement repartis. Le secrétaire d’Etat et ses collaborateurs ont eux été mis en sécurité.

18h13: Plusieurs voitures en feu, rue Balzac à Paris, à proximité des Champs Elysées

.

.

18H00 : Le point à 18h

Plusieurs milliers de "gilets jaunes" défilaient samedi dans un calme relatif à travers la France pour "l'acte VIII" de leur mobilisation, émaillé de heurts avec les forces de l'ordre à Paris et dans certaines villes de province. Face à la multiplication des incidents en fin d'après-midi, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a appelé sur Twitter "chacun à la responsabilité et au respect du droit".

Alors que le défilé parisien, parti des Champs-Elysées, s'était déroulé sans heurts dans la matinée, des tensions sont apparues dans l'après-midi dans la capitale, avec des jets de projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogènes sur les quais de Seine, près de l'Hôtel de Ville.

Des incidents ont ensuite éclaté sur la passerelle Leopold-Sédar-Senghor qui relie les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries.

Un gendarme a été blessé et évacué par les sapeurs-pompiers, selon la gendarmerie. Un feu s'est également déclaré dans une péniche-restaurant amarrée près du musée d'Orsay et plusieurs scooters et une voiture ont été incendiés sur le boulevard Saint-Germain où des barricades de fortune ont été érigées, selon des journalistes de l'AFP.

A Rouen, où au moins entre 1.000 et 2000 personnes défilaient, un manifestant a été touché à la tête par des tirs de lanceurs de balles de défense et au moins deux "gilets jaunes" ont été interpellés, selon un journaliste de l'AFP.

A Montpellier, quatre CRS ont été légèrement blessés à la suite de jets de pierres et de bouteilles dans le secteur de la gare Saint-Roch, où la situation restait "tendue", avec entre 300 et 400 "gilets jaunes", selon la Direction départementale de la sécurité publique.

Un peu partout en France, les cortèges de "gilets jaunes", insensibles aux concessions de l'exécutif et au futur grand débat national, s'étaient pourtant ébranlés dans le calme aux cris de "Macron démission" et de "Stop à l'injustice fiscale" pour cette première mobilisation de l'année 2019.

17h34: Des manifestants viennent d'arriver par surprise en haut des Champs Elysées et s'affrontent avec les policiers

.

.

17h15: La police affirme qu'à 15h il n'y avait que 25.000 manifestants à travers toute la France

17h13: Plusieurs manifestants ont tenté d'envahir les préfectures à Troyes et à Montpellier, et le tribunal de grande instance à Avignon selon les stations régionales de France 3 citée par France Info

17h11: Les incidents se poursuivent avec des images spectaculaires boulevard Saint Germain

 

 

 

16h56: Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a appelé samedi "chacun à la responsabilité et au respect du droit" après les incidents qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes" à Paris et en province.

"Alors que des tensions et violences ont été constatées à Paris et dans quelques agglomérations, j'ai réuni place Beauvau les représentants de nos forces de sécurité pour une visio-conférence avec les préfets de zone. J'appelle chacun à la responsabilité et au respect du droit", affirme M. Castaner sur son compte Twitter.

 

.

16h34: Plusieurs milliers de "gilets jaunes" ont bloqué samedi après-midi dans les deux sens l'autoroute A7 qui traverse Lyon, créant des bouchons en amont des voies coupées à la circulation en ce jour de retour de vacances, selon des journalistes de l'AFP sur place.

16h29: Les incidents se déplacent vers le Boulevard Saint Germain à Paris où plusieurs scooters sont en feu

.

.

16h01: La péniche abritant le restaurant "Le Quai" en feu sur la Seine à proximité des manifestants selon les images diffusées par BFM TV

.

 

15h18: Au moins 3.500 manifestants à Paris selon un premier bilan officiel

14h58: Nouveaux incidents à Paris où les manifestants tentent de forcer des barrages pour sortir du périmètre autorisé et rejoindre l'Assemblée Nationale. Les forces de l'ordre utilisent des grenades lacrymogènes.

Une partie des manifestants a tenté de forcer un barrage des policiers situé sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor pour rejoindre l'Assemblée nationale.

14h30: A Toulouse,les manifestants se regroupent sur la Place de Capitole

14h24:A Marseille, invités par Bernard Tapie, propriétaire du journal La Provence, les gilets jaunes ont pris possession des lieux où ils tiendront une conférence de presse à 15 h.

Une initiative qui pose question au sein de la rédaction. "Ce n'est pas le rôle d'un journal d'accueillir un mouvement politique", a déclaré Sophie Manelli, élue au Syndicat national des journalistes.

"Que Bernard Tapie enfile un gilet jaune, cela le regarde, tant mieux pour lui, maintenant qu'il invitent ces nouveaux amis dans notre journal pour leur servir de base logistique c'est quelque chose que l'on ne comprend pas, nous sommes atterrés, d'autant plus que l'on a été mis devant le fait accompli", poursuit-elle. Le directeur éditorial de la Provence, Franz-Olivier Giesbert, assure, quant à lui, qu'il s'agit d'une réunion privée et seulement d'un prêt de locaux.

14h08: Premières tensions à Paris avec des affrontements Place du Châtelet et des jets de projectiles contre les forces de l'ordre - Une marche organisée vers l'Assemblée Nationale

De premiers heurts ont éclaté en début d'après-midi à Paris entre les forces de l'ordre et des gilets jaunes qui défilaient jusque-là dans le calme pour cette 8e journée de mobilisation. Sur les quais de Seine, à proximité de l'Hôtel de Ville, des manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogènes avant de recevoir le renfort de CRS.

.

 

.

14h04: Incidents en cours à Saint-Nazaire avec des barricades en feu sur la route.

13h53: Montpellier: Un manifestant a été blessé selon nos confrères du Midi Libre qui publie une vidéo d'une personne à terre. On ne connaît pas les circonstances de cet incident mais des renforts de CRS sont arrivés sur place.

 

12h52: Selon une première estimation seulement 800 gilets jaunes à Paris et 2 arrestations

11h36: A Rouen, un millier de "gilets jaunes" se sont rendus devant l’hôtel de ville avant de se diriger vers la cathédrale.

11h30: Des gilets jaunes quittent les Champs-Elysées dans une manifestation déclarée en préfecture pour rejoindre place de la Bourse

11h05: Les manifestants arrivent sur les Champs-Elysées. Un dispositif important de sécurité est présent sur place

10h51: Dix-huit "gilets jaunes", dont une mineure, ont été interpellés et placés en garde à vue vendredi soir en Saône-et-Loire après avoir tenté de bloquer la plateforme logistique Amazon de Sevrey, a indiqué samedi la préfecture.

Une soixantaine de manifestants et les forces de l'ordre se sont affrontés près de la plateforme et un officier de gendarmerie a été blessé au pied.

Après l'intervention de cinquante membres du groupement de gendarmerie départementale, les "gilets jaunes" ont quitté la plateforme Amazon. Ils ont alors commencé à entraver et bloquer la circulation sur la D906 (anciennement nationale 6) entre Sevrey et Lux, détaille la préfecture.

Les manifestants ont ensuite "insulté les forces de l'ordre et jeté des pierres", ajoute cette source, précisant que des interpellations avaient été effectuées pour entrave à la circulation et refus de se soumettre aux sommations de se disperser.

Au total, 18 personnes, dont une mineure de 15 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue. L'opération s'est déroulée en liaison avec le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône et a pris fin vers 21H30.

10h39: Environ 3.600 membres des forces de l’ordre seront déployés samedi en France, auxquels s’ajouteront notamment des compagnies de sécurisation et des policiers de la BAC (Brigade Anti-Criminalité, police nationale), a appris l’AFP de sources concordantes.

10h37: Le point sur la situation ce matin

Après l’arrestation d’une de leurs figures médiatiques, les «gilets jaunes» appellent samedi en France à une huitième journée d’action pour relancer leur mouvement et défier le gouvernement, qui dénonce des velléités «d’insurrection» et réclame le retour à l’ordre.

Pour cette première mobilisation de l’année 2019, les «gilets jaunes» ont appelé à manifester en province et à Paris. Ces Français issus des classes populaires et moyennes dénoncent depuis le 17 novembre la politique fiscale et sociale du gouvernement, qu’ils jugent injuste, et réclament également plus de pouvoir d’achat.

Les manifestants sont restés insensibles aux concessions annoncées par le président Emmanuel Macron (annulation pour 2019 de la hausse de la fiscalité des carburants, mesures pour améliorer le pouvoir d’achat pour un coût évalué à 10 milliards d’euros, débat national qui doit s’ouvrir à la mi-janvier pour faire émerger des revendications).

Cet «acte VIII» sera un test pour ce mouvement de contestation populaire inédit qui fait vaciller l’exécutif en France depuis un mois et demi mais qui a donné de légers signes d’essoufflement dans la rue ces dernières semaines.

Les «gilets jaunes» se sont donné rendez-vous samedi autour de places symboliques des grandes villes notamment à Bordeaux et Toulouse (sud-ouest) et Lyon (centre-est).

Dans la capitale française, deux principales actions ont été déclarées: une marche partira de la place de l’Hôtel de Ville en début d’après-midi pour rallier l’Assemblée nationale et un rassemblement est prévu sur l’avenue des Champs-Elysées, haut lieu de contestation lors des précédents week-ends.

Vers 07h30 GMT, une quinzaine de fourgonnettes de forces de l’ordre étaient stationnées en bas de la célèbre artère et à proximité de l’Arc de Triomphe, mais seule une poignée de manifestants étaient pour l’heure visibles, a constaté un journaliste de l’AFP.

C’est à proximité des Champs-Elysées qu’Eric Drouet, figure controversée du mouvement, avait été interpellé mercredi soir et placé en garde à vue une dizaine d’heures, provoquant l’indignation de l’opposition et de «gilets jaunes». Certains ont demandé au Défenseur des droits - qui représente l’autorité administrative indépendante chargée de défendre les droits des citoyens en France - d’ouvrir une enquête pour sur ces «atteintes à la liberté».

10h12: Une soixantaine de "gilets jaunes" ont tenté de bloquer hier les accès à une plateforme logistique d'Amazon, à Sevrey (Saône-et-Loire). Les forces de l'ordre ont interpellé dix-huit personnes. 

10h10: Les manifestants commencent à se rassembler à Paris pour cette nouvelle journée de mobilisation en France

10h00: Des Gilets jaunes ont déversé des centaines de litres d’huile de vidange sur la route au rond-point de Dions (Gard), à une quinzaine de km au nord de Nîmes, alors que les forces de l’ordre intervenaient vendredi pour les évacuer. « Si l’intervention coordonnée des services de police et de gendarmerie s’est déroulée rapidement, l’axe ne sera accessible aux automobilistes qu’après l’intervention des agents […] en charge du nettoyage », indique la préfecture dans un communiqué.

08h22: Quelle sera l'ampleur de la mobilisation après une fin d'année où le mouvement a montré des signes de fatigue ? L'un des seuls indicateurs : les réseaux sociaux. Dans une lettre ouverte, certains porte-parole appellent les manifestants à se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu'ils sont, sans gilet jaune. Autre nouveauté : un service d'ordre assuré par les manifestants eux-mêmes. Mais certains policiers craignent d'autres débordements. Pour le gouvernement, l'heure est à la fermeté.

06h58: L’acte 8 des rassemblements organisés par les Gilets jaunes comporte ce samedi une nouveauté de taille : plusieurs groupes distincts ont déposé en préfecture une demande préalable alors que, jusqu’à présent, ils s’étaient affranchis de cette obligation légale. « Nous avons reçu plusieurs demandes de manifestations, confirme-t-on à la préfecture de police de Paris. Nous sommes encore en train d’étudier certains détails, notamment pour le parcours, mais on ne se dirige pas vers des interdictions. »

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de titidreamer
6/janvier/2019 - 16h17
Monsieur Zerotrois a écrit :

Vous savez quoi vous avez raison. Continuez à défendre votre plantation et à ramasser les miettes que vos maitres vous jette sur le sol. D'ailleurs n'oubliez de bien remercier humblement en vous courbant et en faisant un petit numéro pour les amuser. Mais n'oubliez pas, les miettes que vous avez aujourd'hui ils vont les rationner demain. Et quand vous vous en rendrez compte c'est vous enfilerez un gilet jaune. C'est pas moi qui vais vous en convaincre mais le réel qui finit toujours par toquer à la porte. 

Mais je n'ai toujours pas de réponse à ma question : où sont les 70% de soutien au GJ  ? 

Sachez que je ne me considère esclave de qui que ce soit. Je travaille, je touche un salaire, je m'occupe de mes enfants et en même temps je prends des cours par correspondance pour passer des diplômes (car j'en ai aucun) et justement améliorer considérablement ma vie. On est pas obligé de faire polytechnique pour vivre convenablement. Il y a des marchés professionnels porteurs et il faut savoir en profiter. Pas besoin non plus d'avoir un QI monstrueux. Juste un peu de courage et de volonté. 

Quant à enfiler un gilet jaune : jamais ! J'ai une âme de résistance pas de revolution et donc je n'attends rien de l'état et je me bouge. 

 

Portrait de duke
6/janvier/2019 - 11h46
Vladimirlefox a écrit :

J’ai honte de notre pays

Il faut le quitter alors...

Portrait de Gregeagle
6/janvier/2019 - 10h09
Il a beau s’en défendre, Emmanuel Macron a bel et bien avantagé les gros patrimoines  Mais c’est pour la bonne cause !

Sacré Hollande ! Il aurait pu reprocher à son successeur de ne pas en faire assez pour les hôpitaux, d’être maladroit avec les étudiants, d’avoir oublié les retraités sur le bord de la route. Mais pour se venger de la trahison de son poulain prodigue, il a voulu frapper là où ça fait vraiment mal. A la question "Emmanuel Macron est-il le président des riches ?", l’ex-chef de l’Etat a pris un air offusqué – "Ce n’est pas vrai !" – avant d’ajouter avec un petit sourire assassin : "C’est le président des très riches !" De la part de celui qu’on décrivait en son temps comme un "social-traître" à la solde des patrons et des gros portefeuilles, l’accusation a claqué comme un coup de fusil dans le dos.

Vous me direz, elle n’est pas très originale. Depuis quelques mois, cette histoire de président des riches colle à la peau du chef de l’Etat comme un sparadrap doré. Marine Le Pen assure qu’Emmanuel Macron aide surtout "ceux qui n’en ont pas besoin", Olivier Faure (Psmiley pourfend sa "politique de classe au service des plus riches", Laurent Wauquiez dénonce les "deux poids et deux mesures" de sa fiscalité supposée calibrée pour les gros cigares. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il accuse carrément l’hôte de l’Elysée de "faire la guerre aux pauvres". Le tir de barrage est si puissant que l’entourage même d’Emmanuel Macron commence à laisser percer son inquiétude. Son grand allié François Bayrou (Modem) lui demande maintenant de redevenir "un président juste". Et la patronne de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée, Brigitte Bourguignon (LREM), l’a récemment invité à "faire plus pour ceux qui ont moins". A croire que tout le monde s’est donné le mot.

IFI, PFU... les riches sont les grands gagnants des mesures fiscales

Eh bien c'est tout à fait compréhensible. Certes, depuis qu’il met ses réformes en musique, le chef de l’Etat n’a pas complètement délaissé les classes moyennes et les ménages modestes. Il a fait passer le minimum vieillesse de 803 à 833 euros par mois, il a accordé à tous les salariés une baisse des cotisations sociales qui fait plus que compenser la hausse de la CSG, et a programmé la disparition progressive de la taxe d’habitation (Tsmiley, sauf pour les résidences secondaires. Mais en comparaison des avantages offerts sur un plateau aux foyers les plus à l’aise, ces "cadeaux" font maigre figure. Prenons les deux mesures les plus emblématiques du budget 2018, la réduction de la taxe d’habitation, donc, et la transformation de l’ISF en Impôt sur la fortune immobilière. Les ordres de grandeur sont certes comparables (3 milliards d’euros par an pour la première, 3,2 milliards pour la seconde), mais pas le nombre de personnes concernées ! Alors que 17,7 millions de ménages se partageront les bénéfices de la baisse de la TH, ils seront à peine 330.000 à savourer les avantages de la réforme de l’ISF. Résultat, le gain annuel moyen sera d’environ 200 euros pour les premiers, mais de plus de 9.000 euros pour les seconds.

Si l’on ajoute à cela la création d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux uniforme de 30% sur les revenus du capital, un système bien plus avantageux que les taxations précédentes, c’est à une véritable fête qu’Emmanuel Macron a convié cette année les gros patrimoines. Selon les calculs précis des experts de l’OFCE, la mise en application du budget 2018 va accroître de 1,6% le niveau de vie des 5% les plus riches, tandis que les très pauvres et les classes moyennes supérieures devraient y perdre, et que, pour tous les autres, l’impact devrait être quasiment nul. "En 2018, le choix de la réduction de la fiscalité sur le capital a clairement primé sur le pouvoir d’achat", souligne l’économiste Mathieu Plane, l’un des coauteurs de l’étude.

À plus long terme, ce constat doit certes être nuancé. Alors que les plus aisés ont pu profiter dès janvier dernier de leurs nouvelles facilités fiscales, les dispositions prises en faveur des ménages modestes ou moyens vont en effet être longues à porter leurs fruits. L’essentiel de la baisse des cotisations sociales (qui redonnera 1,45% de pouvoir d’achat à tous les salariés) a été repoussé au mois d’octobre prochain, la remise à niveau des minima sociaux doit être étalée sur plusieurs années, et il faudra attendre trois automnes pour que la suppression de la taxe d’habitation donne sa pleine mesure. Du coup, toujours selon l’OFCE, les Français qui font grise mine aujourd’hui devraient voir presque tous leur niveau de vie s’élever l’an prochain. Mais les gros patrimoines resteront tout de même les grands gagnants de l’affaire : fin 2019, les 2% de Français les plus aisés devraient avoir capté à eux seuls 42% des gains générés par la politique macronienne !

2 millions de riches en France

Dans un pays où la fortune reste traditionnellement diabolisée, ce genre d’équation passe mal. Selon un sondage de l’institut Odoxa, pas moins de 70% de nos compatriotes estiment aujourd’hui qu’Emmanuel Macron est le "président des riches". "En France, il y a une haine des gens qui réussissent, ce n’est pas le cas dans les autres pays", regrette Nicolas Lecaussin, directeur de l’Iref (Institut de recherches économiques et fiscales). Il est vrai que la proportion d’héritiers parmi les possédants est bien plus importante chez nous qu’aux Etats-Unis ou qu’au Royaume-Uni – et celle des "self made men" nettement plus faible.

Il est vrai également que le portefeuille des plus favorisés a affiché ces derniers temps une santé insolente, qui tranche avec les difficultés quotidiennes de millions de foyers modestes. Selon le classement réalisé par Bloomberg, les milliardaires tricolores sont ceux qui ont le plus arrondi leur patrimoine depuis le début de l’année ! Et d’après une étude du Credit Suisse, le nombre de millionnaires comptabilisés dans l’Hexagone a progressé de 192.000 l’an dernier pour atteindre 2 millions. La tendance devrait d’ailleurs se poursuivre, puisque d’ici cinq ans, prévoit l’étude, la France passera devant l’Allemagne et le Royaume-Uni pour cet indicateur hautement révélateur…

Tout cela n’empêche pas Emmanuel Macron d’assumer sa politique. Et même de la revendiquer. Ainsi n’a-t-il pas hésité à agiter un nouveau chiffon rouge il y a quelques semaines en annonçant, en pleine tempête médiatique, la suppression prochaine de l’exit tax. Certes, cet impôt créé en 2011 par Nicolas Sarkozy pour dissuader les gros contribuables de quitter le territoire ne rapportait presque rien, si bien que sa disparition n’aura pratiquement aucun effet sur nos finances publiques. Mais comme il possède une puissante valeur symbolique, sa mise au rebut va évidemment contribuer à monter une partie de l’opinion publique contre Emmanuel Macron.

Provoquer un "choc de confiance"

Mais pourquoi diable le président choisit-il de prendre un tel risque ? Certainement pas pour contenter ses supposés amis du grand monde, comme cherchent à le faire croire Jean-Luc Mélenchon et ses Insoumis : ce serait économiquement absurde, socialement injuste et politiquement suicidaire. Pas non plus parce qu’il serait un adepte de la fameuse théorie du ruissellement, qui a fondé les politiques de Margaret Thatcher au Royaume-Uni ou de Ronald Reagan aux Etats-Unis dans les années 1980 : il a toujours affirmé qu’il ne croyait pas à cette conception très controversée (qui n’a d’ailleurs de théorie que le nom, puisqu’elle est le fruit de simples réflexions politiques et non de travaux d’économistes). Rappelons-en les termes au demeurant faciles à comprendre : l’enrichissement des classes (très) aisées leur permettrait non seulement de consommer plus, mais surtout de plus investir, ce qui offrirait des moyens supplémentaires aux entreprises pour se développer, rendrait du tonus au pouvoir d’achat, boosterait les créations d’emplois et, en définitive, ferait reculer la pauvreté. Le problème, c’est que rien ne dit que les riches placeraient leur argent en France, ni qu’ils feraient le choix de l’investissement productif et créateur d’emplois…

En réalité, la politique d’Emmanuel Macron fait partie d’un jeu beaucoup plus large (avec la baisse de l’impôt sur les sociétés, la réforme du marché du travail, la remise à plat de la formation professionnelle, ou encore la simplification administrative) visant à provoquer un choc de confiance dans le pays et à doper son attractivité en libérant ses énergies. "Le but du chef de l’Etat est clairement d’augmenter le taux d’emploi, confirme Patrick Artus, chef économiste de Natixis. On peut discuter des outils utilisés et se demander si la baisse de la taxation du capital est le plus adapté, mais l’intention sous-jacente est en tout cas la bonne."

Faire revenir les riches dans le pays

Il faut dire qu’en alourdissant sans cesse la facture (depuis le début du siècle, la taxation des revenus du patrimoine a bondi de 70% selon une étude de l’institut COE-Rexecode), les gouvernements précédents ont encouragé des milliers d’entrepreneurs à quitter le pays, rendu problématique la transmission des sociétés et ont fait s’envoler 200 milliards d’euros de capitaux de l’autre côté des frontières en une vingtaine d’années, selon les estimations de l’économiste Eric Pichet. Encore plus inquiétant, certains ont préféré partir avant d’être riches pour aller créer leur entreprise ailleurs… Certes, l’allègement soudain de la ponction fiscale ne va pas les faire revenir en un claquement de doigts. Mais il devrait tout au moins freiner les départs.

Le chef de l'État s'inscrit dans la logique blairiste, dont le but était d’attirer les plus riches, afin d’augmenter les recettes fiscales, pour ensuite financer des services aux plus pauvres", souligne Alexandre Delaigue, de l’université de Lille. "Après avoir fait avaler des couleuvres aux Français, il distribuera les cadeaux juste avant l’élection !", juge Charles Wyplosz, professeur d’économie à l’Iheid, à Genève. Un pari très risqué, car, en cas de faux pas, il y a peu de chances que les Français lui pardonnent dans les urnes…

Portrait de Gregeagle
6/janvier/2019 - 09h39

Je n'arrive pas à comprendre cette politique. 

Quand une entreprise se retrouve avec des salariés mécontents, généralement on se mets autour d'une table pour trouvé des solutions.

Mais la non.

En gros "vous êtes pas contents....la porte est grande ouverte."

mr macron je n arrive pas à finir le mois avec mon salaire.

Ne vous inquiéter pas je vais augmenté le smic de 100 euros.

Mais mr marcron cela ne marche pas pour moi car je ne touche pas la prime d'activité. 

Alors on fait quoi pour moi mr macron .? Je travail ,je paie des impôts et j'ai de plus en plus de mal à bouclé mes fins de mois.

nos infrastructures sont parmi les meilleures au monde, on ne paye pas ou presque la scolarité de nos enfants, on se soigne à un coût parmi les plus faibles des pays développés pour avoir accès à des médecins d'excellence.

ah ok mr macron merci de m'avoir répondu maintenant je dirais ça à mon banquier qui me fais chier .

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 23h37
titidreamer a écrit :

Parce que 50000 poussins ebouriffés de colère et de haine qui défilent en s'égosillant "macron démission" c'est la majorité de la population ?!  Parce que soutenir un mouvement planqué derrière son clavier c'est un désaveu ? Où sont les 70% de personnes qui soutiennent les GJ ? En 2015 la population française s'est sentie tyranisée et est descendue par millions dans la rue. Si les gj qui "manifestent" actuellement, cassent tout sur leur passage et bloquent ceux qui vont travailler représentent la majorité de la population française alors je préfère être dans la minorité digne quitte à continuer à lutter jour après jour pour m'en sortir et donner à mes enfants de jolis moments même si je dois pour cela faire l'impasse sur beaucoup de choses. 

Vous savez quoi vous avez raison. Continuez à défendre votre plantation et à ramasser les miettes que vos maitres vous jette sur le sol. D'ailleurs n'oubliez de bien remercier humblement en vous courbant et en faisant un petit numéro pour les amuser. Mais n'oubliez pas, les miettes que vous avez aujourd'hui ils vont les rationner demain. Et quand vous vous en rendrez compte c'est vous enfilerez un gilet jaune. C'est pas moi qui vais vous en convaincre mais le réel qui finit toujours par toquer à la porte. 

Portrait de titidreamer
5/janvier/2019 - 21h56
Monsieur Zerotrois a écrit :

très simple, macron est légal mais plus légitime, il est désavoué par une majorité de français. La constitution de 1958 permets plusieurs démarches pour regagner une légitimité. Le reférendum ou la dissolution de l'assemblée nationale. L'autre méthode est le droit légitime du peuple à se soulever en cas de tyrannie. Ce qui est le cas. La légitimité c'est la majorité du peuple qui la détient. En aucun elle n'est cédée lors de l'election. Le peuple français reste souverain en tout temps et en tout lieu. 

Parce que 50000 poussins ebouriffés de colère et de haine qui défilent en s'égosillant "macron démission" c'est la majorité de la population ?!  Parce que soutenir un mouvement planqué derrière son clavier c'est un désaveu ? Où sont les 70% de personnes qui soutiennent les GJ ? En 2015 la population française s'est sentie tyranisée et est descendue par millions dans la rue. Si les gj qui "manifestent" actuellement, cassent tout sur leur passage et bloquent ceux qui vont travailler représentent la majorité de la population française alors je préfère être dans la minorité digne quitte à continuer à lutter jour après jour pour m'en sortir et donner à mes enfants de jolis moments même si je dois pour cela faire l'impasse sur beaucoup de choses. 

Portrait de runcolor
5/janvier/2019 - 20h20
Alala 1er a écrit :

Griveaux qui sème le vent de la morgue et de la condescendance et qui récolte la tempête... Miam !

smiley

Portrait de alekine1
5/janvier/2019 - 19h47 - depuis l'application mobile

Tout ce qu'on va gagner c'est l'article 16. Et là que ferez vous?

Portrait de alekine1
5/janvier/2019 - 19h47 - depuis l'application mobile

Tout ce qu'on va gagner c'est l'article 16. Et là que ferez vous?

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h37
msc2006 a écrit :

et on met qui a la place  ? car sous la présidence de Mr Hollande pas de gilet jaune  pourtant c'était pas mal aussi a l 'époque

la constitution est claire sur le sujet, c'est le président du sénat qui assure l'interim le temps d'organiser de nouvelles élections. La Macronie et ses démocrates ahahah nan mais sérieusement quelle bande de bras cassés. En plus d'être lâches et méchants, ils sont bêtes. 

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h36
msc2006 a écrit :

l'abstention est surtout liée a la flemmardise des gens  et surtout a un manque cruel de connaissance  ce matin j ai écouté un mec dire le gouvernement va arrêter les telephones fixe en parlant de l arrêt du RTC !!!!!

En fait votre mépris social vous aveugle c'est ça votre problème. C'est peut être pour ça que vous ne voyez pas la tempête qui arrive. Honnêtement, tant pis pour vous. 

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h34
waidy01 a écrit :

"Ceux qui veulent radicaliser le mouvement trouveront toujours face à eux une République qui se tient debout"

Vous allez plier Cher Gouvernement. Vos pieds d'argiles cèdent petit à petit.

C'est l'arrogance de Macron et son entêtement qui radicalise la situation rien d'autre. Des excuses publiques au 20 h et un référendum sur la creation d'une constituante voilà ce qui ferait rentrer tout le monde à la maison. En 2 jours plus de casses plus de lacrymos plus de blocages. Mais d'ici à ce que le raisonnable atteigne les rivages de la Macronie... sa majesté sera déja sous un nom d'emprunt en Argentine.

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h17

Et par pitié, arrêtez d'utiliser le mot "démocratie" vous pensez savoir ce que c'est mais vous êtes clairement ignorants de son sens profond. J'ai rarement vu une bourgeoisie aussi peu cultivée, et aussi peu instruite sur le droit, la philosophie, et l'histoire. Clairement notre élite est médiocre et je trouve beaucoup plus de culture et de bouillonnement intellectuel sur les ronds points que dans la bienpensance macronienne technodébilisée. Vous êtes méchants en plus d'être cons comme des barriques.

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h11
msc2006 a écrit :

dans le mien de monde  le peuple a élu un président  et une A N  du reste il as élu aussi des maires , de plus je ne prendrais certainement pas la fuite devant 3-4 guignols en gilet jaune  et le 27 janvier je serais dans la rue pour manifester

Mais votre organigramme et vos procédures n'ont plus aucun sens pour personne smiley Vous croyez que l'abstention est liée à quoi ?

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h09
Tonton85 a écrit :

Continuez ainsi.

Moi je note qu'en l'espace de 6 semaines on est passé de 80% à 55% de gens qui vous soutiennent. Dans 2 mois vous ne serez plus que 30% (et encore).

Et dire que c'était  si simple de ne pas en arriver là. Lire le programme des candidats aux élections. Car quoi que vous en pensiez ,il applique son programme. C'est si rare. Donc lisez et votez !!! Et si personne ne vous plait, postulez. 

 

 

La Macronie chie allègrement sur la constitution et le droit depuis son arrivée au pouvoir (ex : Bennalla). On ne peut pas demander à une populace de gueux alcooliques et antisémites d’être plus éclairée et vertueuse que sa suprême élite. L'exemple n'étant pas donné ni par le pouvoir, ni par les forces de l'ordre, pourquoi les citoyens devraient ils s'autodiscipliner ? Papa et Maman fument et boivent et sont pétés tous les soirs mais fiston se prend des torgnoles s'il dérape. C'est le bon sens qui tappe à la porte et qui continuera jusqu'à ce que le message soit compris. C'est une promesse.

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 19h01
msc2006 a écrit :

le votre de monde est surtout celui des bisounours  ou la règle est je veux , j'exige  surtout quand mon poulain ne gagne pas les élections  donc il faut mettre en place le R I C  

non, dans mon monde c'est le peuple qui veut qui exige et qui obtient, ça s'appelle la démocratie en fait. oui je sais c'est assez surprenant comme concept, mais va falloir s'habituer parce que c'est comme ça que ça va fonctionner à l'avenir. ou alors vous pouvez choisir de prendre la fuite avec sa majesté en Argentine smiley

Portrait de Tonton85
5/janvier/2019 - 19h01
Monsieur Zerotrois a écrit :

Deux choix. Ou la véritable démocratie ou la guerre. Si c'est pas clair. Je sais pas comment aider plus en fait. 

Continuez ainsi.

Moi je note qu'en l'espace de 6 semaines on est passé de 80% à 55% de gens qui vous soutiennent. Dans 2 mois vous ne serez plus que 30% (et encore).

Et dire que c'était  si simple de ne pas en arriver là. Lire le programme des candidats aux élections. Car quoi que vous en pensiez ,il applique son programme. C'est si rare. Donc lisez et votez !!! Et si personne ne vous plait, postulez. 

 

 

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 18h47
th93100 a écrit :

Parce que nous ne vivons pas en démocratie ? Je vous plains et 5 à 6 milliards d'humains vous prennent pour un c...

Pour ce qui est de la guerre, il vous faudra réviser vos cours d'histoire.

Dans votre monde enchanté, il y a aussi des dragons et des  lutins ? 

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 18h33
elisabeth 14 a écrit :

écouter quoi 30.000 personnes qui ne savent mème pas ce qu elles veulent..a si ,baisse de tout mais augmentation de salaire

Deux choix. Ou la véritable démocratie ou la guerre. Si c'est pas clair. Je sais pas comment aider plus en fait. 

Portrait de elisabeth 14
5/janvier/2019 - 18h19
th93100 a écrit :

Quelle partie de son peuple' ? quelques milliers de décérébrés qui ne savent pas ce qu'ils veulent tant c'est 'tout et n'importe quoi' ?

écouter quoi 30.000 personnes qui ne savent mème pas ce qu elles veulent..a si ,baisse de tout mais augmentation de salaire

Portrait de elisabeth 14
5/janvier/2019 - 18h05
bombea a écrit :

Votre entourage ne semble pas représentatif de l'ensemble des Français à en croire les derniers sondages en date:

Une majorité de Français (55%) souhaite toujours que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive, selon un sondage Odoxa Dentsu consulting, publié jeudi 3 janvier.

ce qui est marrant,c est de savoir qui est sondé,je n ai jamais été sondé a ce jour,et il semblerait que les sondages sont bons quand ils vous arrangent,le 55% des français,il sort d ou?

Portrait de bombea
5/janvier/2019 - 18h02
Oui-oui... a écrit :

Oui mais non, c’est un peu facile. D’abord il fallait réfléchir avant de voter pour lui. Désavouer un candidat s’est plus facile que désavouer un élu (et pour le coup il ne me déçoit pas, il se comporte exactement comme tout un chacun d’un peu sensé pouvait le prévoir en lisant son programme ou en le voyant débattre). L’envoyer au 2em tour contre LePen c’était inévitablement l’élire président, bref les français ont choisi.

Ensuite, la majorité c’est la supériorité par le nombre des éléments d’un ensemble, et vous êtes d’accord il n’y a pas la moitié ou plus de la population dans la rue, loin, très très loin de là. J’ai tendance à penser que celui qui crie (ou saccage) le plus fort n’est pas nécessairement celui qui a raison, le tapage médiatique monte à la tête des GJ, ils ont l’impression que c’est le problème de tout le monde alors que ce n’est plus que le leur.

Perso en tous cas, mon entourage ou les gens avec qui j’en parle ne soutiennent pas (ou plus) ce mouvement, et pour le coup à une grande majorité.

Votre entourage ne semble pas représentatif de l'ensemble des Français à en croire les derniers sondages en date:

Une majorité de Français (55%) souhaite toujours que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive, selon un sondage Odoxa Dentsu consulting, publié jeudi 3 janvier.

Portrait de Monsieur Zerotrois
5/janvier/2019 - 17h51
msc2006 a écrit :

au fait ils veulent quoi  maintenant les GJ  , c est quoi leurs revendications

instaurer la puissance du peuple, la démocratie, reprendre en main le destin de son pays. Des bricoles

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h47 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilets jaunes

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h47 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilets jaunes

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h47 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilets jaunes

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h47 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilets jaunes

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h47 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilets jaunes

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h46 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilets jaunes

Portrait de Kas18
5/janvier/2019 - 17h46 - depuis l'application mobile
Jeanlucasec a écrit :

En effet ça résume rapidement leur niveau intellectuel, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas discuter avec ces attardés. 

 

Le gouvernement devrait instaurer une taxe à tous les Français pour rembourser les dégâts des gilet jaune