03/12/2018 19:17

EN DIRECT - Gilets Jaunes: Les représentants du collectif "gilets jaunes libres" ont annoncé qu'ils ne se rendraient pas à Matignon demain - Emmanuel Macron annonce une prime exceptionnelle pour les CRS

19h12: Le président de la République, qui a déjeuné avec des CRS dans le XXe arrondissement de Paris ce lundi , a salué le travail des forces de l’ordre et  leur a promis qu’une prime exceptionnelle serait débloquée, selon les informations de RTL

18h47: La FNSEA annonce des manifestations la semaine prochaine "pour dire stop au matraquage des agriculteurs".

18h43: Les représentants du collectif "gilets jaunes libres" ont annoncé ce lundi soir qu'ils ne se rendraient pas à Matignon demain.

18h21: Edouard Philippe va "annoncer un geste d'ouverture fort dans les prochains jours" pour tenter de dénouer la crise des "gilets jaunes", a indiqué  le ministre de la Culture Franck Riester, reçu à Matignon en tant que président du parti Agir. "Nous lui avons très clairement dit aussi qu'il fallait un geste d'ouverture fort, et il nous a dit qu'il allait annoncer un geste d'ouverture fort dans les prochains jours", a déclaré, sans plus de précisions, Franck Riester à la presse à l'issue de son entretien avec le premier ministre.

"Nous lui avons dit très clairement qu'Agir soutiendrait toute initiative du gouvernement, qu'elle soit juridique, financière, logistique, pour assurer le maintien de l'ordre et de la sécurité des Français", a par ailleurs déclaré Franck Riester.

18h13: Le tribunal a prononcé, dans le cadre des comparutions immédiates liées aux violences qui ont eu lieu à Paris, des peines allant de 3 mois de prison avec sursis jusqu'à 3 mois ferme.

17h50: Suite aux échauffourées survenues samedi à Paris, 162 personnes ont été prises en charge dans neuf hôpitaux de l'AP-HP (hôpitaux de Paris), rapporte BFMTV. "17 d'entre elles sont encore hospitalisées dont quatre justifient d’une surveillance au sein d’une unité de réanimation.", indiquent nos confrères.

17h17: Quatorze personnes ont été interpellées dans la journée après une tentative par "des gilets jaunes" de bloquer l'accès du port aux pétroles à Strasbourg. Ces personnes ont été interpellées pour délit d'entrave à la circulation et placées en garde à vue.

17h15: Dans un communiqué, France 3 annonce que Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, sera l'invité de l'édition nationale du "19/20", qui sera largement consacrée à la crise des "Gilets Jaunes". L'homme politique sera interrogé par Stéphane Lippert.

16h52: Les blocages ont des conséquences jusqu'à la frontière avec l'Espagne,  des kilomètres de bouchons sont enregistrés et des milliers de camions bloqués. Les bouchons ont atteint 19 kilomètres sur l'autoroute AP-7.

16h47:  La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, se dit "inquiète de la contamination" de la mobilisation des lycéens par le mouvement des "gilets jaunes". Elle assure également que sa région sera "intransigeante" à l'égard des casseurs. "Je demande à la police d'intervenir pour lever ces blocages et empêcher ces violences", a-t-elle ajouté

16h33: Un report de la visite que doit effectuer mercredi et jeudi Emmanuel Macron en Serbie est "à l'étude" en raison de la crise des "gilets jaunes", a annoncé lundi la présidence française. Une décision devrait être annoncée en fin de journée sur le maintien ou non de ce déplacement du chef de l'Etat qui avait été annoncé courant novembre.

Le programme prévoyait qu'Emmanuel Macron parte pour Belgrade à l'issue du conseil des ministres mercredi et retourne à Paris jeudi. Il devait notamment rendre hommage, avec son homologue serbe Aleksandar Vucic, aux défenseurs de Belgrade à l'occasion du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale.

En raison de la crise des "gilets jaunes", l'agenda présidentiel devrait être également bouleversé mardi à la suite de la remise en cause d'une réunion avec les associations d'élus prévue pour dans l'après-midi.

16h14: Nicolas Dupont-Aignan indique avoir claqué la porte de Matignon car Edouard Philippe "a refusé que je le diffuse sur Facebook Live". "Dans ces conditions, cela ne servait à rien que l'on perde du temps tous les deux", a-t-il expliqué.

15h45: Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, annonce qu'il recevra les syndicats de police mardi.

15h44: Le chef de l'État Emmanuel Macron et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, ont déjeuné ce lundi avec des CRS présents samedi lors de la manifestation parisienne des gilets jaunes, rapporte BFMTV.

15h41: La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, après son entretien avec le Premier ministre, à Matignon, a déclaré:."Je lui [Edouard philippe] ai indiqué que la stratégie de confrontation choisie par Emmanuel Macron pouvait avoir des conséquences dramatiques".

15h25: Dans un communiqué, France 2 annonce que Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, sera l'invité ce soir du Journal de 20 heures de France 2 présenté par Anne-Sophie Lapix.

"Alors que l'exécutif lance une grande consultation politique après les violences de ce week-end, Xavier Bertrand répondra aux questions d'Anne-Sophie Lapix sur le mouvement des gilets jaunes et sur les réponses qui peuvent être apportées", indique la chaîne. 

15h01: Le président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, dit sur BFMTV avoir comme objectif commun avec le Premier ministre d'engager "sans délai une grande concertation au niveau des territoires pour aborder tous les sujets et trouver les bonnes solutions à la colère exprimée par les gilets jaunes".

"Nous devons trouver une solution politique qui permette de rentrer dans cette concertation et d'y associer le maximum de partenaires", a-t-il ajouté.

14h55: Au moins 57 suspects sont poursuivis aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Paris en vue de leur procès en comparution immédiate. Ces 57 prévenus font partie des 139 suspects majeurs qui ont déjà été déférés au parquet de Paris. 

Pour suivre les audiences, nous vous conseillons quelques comptes Twitter de confrères présents dans les salles d'audience 

14h47: Selon un journaliste de l'AFP, le palais de justice de Marseille a été évacué et toutes les audiences suspendues avant la comparution des gilets jaunes arrêtés samedi. "Par mesure de sécurité le Palais de justice de Marseille a été évacué et toutes les audiences suspendues avant les comparutions liées aux violences #giletsjaunes, "une première" selon un magistrat", peut-on lire sur son Twitter.

14h28: Olivier Besancenot dénonce les violences de samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes", et appelle à "une journée de grève générale". Pour le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la balle est désormais "dans le camp du mouvement ouvrier".

"Si le mouvement social et le mouvement des gilets jaunes se regardent en chien de faïence encore pendant des jours et des jours, on n'y arrivera pas. Il faut être plus nombreux pour gagner. C'est pas la population et les rond-points qu'il faut continuer à bloquer, c'est l'économie et les institutions. C'est le seul moyen", a-t-il estimé sur France Inter.

"La balle est dans le camp du mouvement ouvrier maintenant", a-t-il ajouté, jugeant que "ce qui manque actuellement, c'est qu'on soit des millions au moins une journée", que l'"on s'arrête tous et toutes" lors d'"une journée de grève générale, en plus des mobilisations actuelles".

14h26: Sur LCI, Benjamin Cauchy, l'un des porte-paroles des Gilets jaunes, annonce à LCI qu'il ne se rendra pas à Matignon : "Nous ne souhaitons pas être des marionnettes au service de la communication gouvernementale"

13h56: "Hélas la violence est souvent la conséquence de la colère", a jugé lundi la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, à propos des graves violences qui ont marqué la troisième journée de mobilisation des "gilets jaunes" samedi, en appelant le gouvernement à répondre à "l'urgence sociale".  Elle fait partie des responsables des grands partis qui sont reçus ce lundi par le Premier ministre Edouard Philippe.

Interrogée pour savoir si elle allait appeler au calme les "gilets jaunes" qu'elle soutient, Mme Le Pen a préféré s'adresser à l'exécutif. "Répondez-leur !", a lancé la présidente du Rassemblement national (RN) qui sera reçue à 15H00 par le Premier ministre à Matignon. "Donnez-leur maintenant des mesures qui soient susceptibles de calmer tout le monde, car c'est le gouvernement et le président de la République qui sont en réalité les responsables de la montée en puissance de la colère. Et, hélas, la violence est souvent la conséquence de la colère", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Nanterre (Hauts-de-Seine). "C'est le mépris affiché, c'est l'intransigeance, c'est la déconnexion, c'est l'humiliation que ressentent les gilets jaunes qui sont les hormones de croissance de cette colère, et donc les hormones de croissance de cette violence", a développé la finaliste de la présidentielle en 2017.

Pour Marine Le Pen, il y a eu dans ces violences des "groupuscules d'extrême gauche", qui font l'objet d'une "mansuétude des gouvernements successifs", et "peut-être de l'ultradroite", mais aussi "une radicalisation d'une partie des gilets jaunes qui est probablement le fait d'erreurs en matière de maintien de l'ordre". Or, "personne, à part quelques groupuscules anarchistes qui souhaitent leur petite révolution, ne souhaite le désordre et la violence dans ce pays", a-t-elle ajouté. La dirigeante d'extrême droite demandera à nouveau à Edouard Philippe de répondre à "l'urgence sociale" avec une "suppression immédiate" de la taxe sur les carburants, "une prime de pouvoir d'achat", et "la mise en oeuvre de la proportionnelle", considérant que "l'Assemblée nationale n'est pas représentative des Français". Elle a dit aussi vouloir évoquer avec lui le "rôle des banques qui, par leur comportement, ont considérablement aggravé les difficultés de notre pays", notamment celles des PME-TPE et des particuliers.

13h53: Plus de 1 000 jeunes ont manifesté ce matin dans les rues de Dijon en Côte-d'Or. Des violences ont éclaté en marge du défilé, les forces de l'ordre répliquant à des jets de pierres par des tirs de grenades lacrymogènes.

13h42: LCI dresse un premier bilan suite aux incidents à Paris: 

- 139 personnes ont, à ce stade, été déférées au parquet de Paris.

–111 gardes à vue ont été prolongées.

– 81 procédures ont été classées sans suite.

Selon BFMTV, 57 personnes doivent être jugées en comparution immédiate ce lundi après-midi. Ce chiffre pourrait être amené à évoluer. 

13h32: Un jeune homme a été très gravement blessé samedi après-midi à Toulouse, lors des violences qui ont éclaté. Selon plusieurs témoins, il aurait a reçu un tir de flash-ball en pleine tête, rapporte France Soir. Sa mère révèle à nos confrères qu'il se trouve dans le coma "comme mort".

13h30: La CGT appelle à une "grande journée d'actions" le 14 décembre, pour obtenir une augmentation "immédiate" des salaires, des pensions et de la protection sociale. "L'absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat génère une légitime colère dans la population", explique le syndicat.

13h27: Après une nouvelle mobilisation des "gilets jaunes", la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sera l'invitée ce lundi du journal de 20H00 de TF1, a annoncé la chaîne. La dirigeante du RN, qui fait partie des responsables des grands partis qui doivent être reçus ce lundi par le Premier ministre Edouard Philippe, répondra en direct aux questions du présentateur du JT Gilles Bouleau. Elle sera interrogée sur le mouvement des "gilets jaunes" et sur la réponse du gouvernement, a précisé TF1, alors que l'exécutif a lancé une grande consultation politique, deux jours après des violences. Outre Marine Le Pen, Edouard Philippe doit recevoir entre autres Nicolas Dupont-Aignan (DLF, droite), Olivier Faure (Parti socialiste, gauche), Benoît Hamon (Générations, gauche), Jean-Christophe Lagarde (UDI, centre), Florian Philippot (Patriotes, extrême droite) ou encore Laurent Wauquiez (LR, droite).

13h02: Des blocages se poursuivaient un peu partout en France ce matin provoquant même des pénuries de carburant en Bretagne. De nombreuses stations-services du Finistère, des Côtes d'Armor et du Morbihan étaient en rupture totale ou partielle de carburant ce matin, rapporte BFMTV. 

12h55: La mairie de Paris estime la facture des dégâts causés lors des violences samedi dans la capitale entre trois et quatre millions d'euros. 

12h50:  Une dame de 80 ans, blessée par des éléments d'une grenade lacrymogène samedi à Marseille, est décédée dimanche à l'hôpital, a-t-on appris lundi de sources concordantes. La femme a été blessée dans son appartement en fermant les volets de son appartement, au quatrième étage d'un immeuble proche de la Canebière, lorsqu'un projectile l'a heurtée au visage, ont indiqué ces sources rapportée par RTL. Elle est décédée "d'un choc opératoire", a déclaré le procureur de la République à Marseille, Xavier Tarabeux.  "On a retrouvé chez elle des plots de grenades", a précisé le procureur de la République à Marseille, Xavier Tarabeux.. Mais "à ce stade, on ne peut pas établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès", a ajouté le procureur. Une autopsie doit être pratiquée aujourd'hui.

12h39:  Laurent Wauquiez a réagi à la sortie de son rendez-vous avec le Premier ministre:"On a l'impression qu'ils n'ont à la fois pas pris la mesure de la colère et de l'engrenage de la violence dans le pays". Et le chef des Républicains d'ajouter: "Que la réunion ici se traduise uniquement par un Premier ministre qui nous annonce un débat, à l'Assemblée et au Sénat, n'est pas rassurant. On n'en est plus au débat, on n'en est pas au silence, on n'en est pas aux postures, (...) aujourd'hui il y a besoin de gestes d'apaisement qui doivent venir d'une seule décision attendue par tous les Français: l'annonce de l'annulation des hausses de taxes.

"Le président de la République ne peut pas continuer à rester silencieux", a-t-il poursuivi. Et d'estimer qu'il fallait "rendre la parole aux Français" et "organiser un référendum".

12h20: La CGT a appelé dans un communiqué à une "grande journée d'actions" le 14 décembre pour une augmentation "immédiate" des salaires, pensions, et de la protection sociale.

"L'absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d'ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population", écrit le syndicat, en référence au mouvement des "gilets jaunes" dont il assure "partager" la "colère".

11h27: Plus d'une centaine de lycées étaient bloqués ce matin en France, partiellement ou totalement, pour protester contre les réformes du bac, du lycées et Parcoursup, selon les premiers chiffres du ministère de l'Education.

Selon les premières remontées des rectorats, parmi les académies les plus touchées figurent celle de Toulouse (une quarantaine d'établissements perturbés) et Créteil (une vingtaine d'établissements).

11h10: Le point sur la situation ce matin

L’exécutif a lancé lundi une grande consultation politique, préalable à l’annonce de nouvelles «mesures» pour tenter d’apaiser la crise des «gilets jaunes», avant de recevoir mardi un collectif prêts à discuter avec l’exécutif. Le rétablissement de l’état d’urgence n’est «pour l’instant pas à l’ordre du jour», a par ailleurs assuré le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez au lendemain d’un week-end de violences inédites, en particulier à Paris.
Pour l’heure, les regards sont tournés vers Matignon où la maire de Paris Anne Hidalgo a été à 8H30 la première personnalité politique reçue par Edouard Philippe, qui a bouleversé son agenda politique pour tenter de trouver une solution à cette crise, la plus grave de l’ère Macron.
«Je suis venue porter la parole des Parisiennes et des Parisiens qui ont été choqués de voir leur ville dans cet état», a déclaré à sa sortie de Matignon Mme Hidalgo. Elle a assuré avoir eu «des garanties du Premier ministre» pour que «les élus de la Ville de Paris soient plus impliqués» dans la préparation de la sécurité pour la semaine à venir.
Le Premier ministre a renoncé à sa rendre à la COP24 à Katowice (Pologne) pour recevoir les patrons des principaux partis politiques français. Première étape d’une semaine chargée qui le verra également ouvrir les portes de Matignon aux «gilets jaunes» ayant appelé au «dialogue» dans le JDD. Rentré dimanche d’Argentine, le président Emmanuel Macron ne s’est pas exprimé après être venu constater les dégâts impressionnants à l’Arc de Triomphe et sur l’avenue Kléber.
Son agenda public, diffusé dimanche soir par l’Elysée, ne mentionne aucun évènement pour la journée de lundi. C’est donc Edouard Philippe qui est à la manœuvre. Seront entre autres reçus Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Olivier Faure (PS), Benoît Hamon (Génération-s), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Marine Le Pen (RN), Florian Philippot (Patriotes) ou encore Laurent Wauquiez (LR).
Jean-Luc Mélenchon (LFI) passe son tour mais une délégation de La France insoumise se rendra à Matignon. On peut «porter des idées sans que ce soit par Jean-Luc Mélenchon», a fait valoir le député LFI Alexis Corbière. Le MoDem de François Bayrou, qui a pris quelque distance avec la fermeté affichée par l’exécutif, sera représenté par sa vice-présidente, Marielle de Sarnez.
«L’ensemble des consultations, ainsi que celles ayant eu lieu la semaine dernière, conduiront le Premier ministre à annoncer les mesures destinées à permettre le déroulement serein de la concertation décentralisée souhaitée par le président de la République, et à assurer le maintien de l’ordre et le respect de la loi», écrit Matignon dans un communiqué.
Première indication peut-être, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a estimé lundi que le gouvernement devait «accélérer la baisse des impôts» mais aussi celle de la «dépense publique» pour répondre au mouvement des «gilets jaunes».
La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des «gilets jaunes» et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. «La France sous le choc attend des réponses», titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron «submergé» dans le jaune. Y aura-t-il une quatrième manifestation samedi à Paris, alors que des appels en ce sens circulent déjà sur les réseaux sociaux ? «On verra dans quel état sera l’exécutif», a cinglé dimanche Gérard Larcher.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’Etat Laurent Nuñez seront entendus dès lundi à l’Assemblée et mardi au Palais du Luxembourg.
La contestation des «gilets jaunes», née de l’opposition à la hausse des taxes sur le carburant, est la plus sérieuse secousse du quinquennat d’Emmanuel Macron. Les oppositions rivalisent de suggestions institutionnelles, de la dissolution pour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon au référendum proposé par Laurent Wauquiez. Jusqu’au départ de M. Macron prôné par le député insoumis François Ruffin.
La plupart demandent un «moratoire» sur la hausse prévue au 1er janvier. L’une des figures des «gilets jaunes», Jacline Mouraud, en fait un préalable à des discussions avec le gouvernement. Parmi les autres revendications des manifestants figure notamment la réintroduction immédiate de l’impôt sur la fortune (ISF).

11h08: Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a jugé nécessaire lundi d'«accélérer la baisse des impôts» mais aussi celle de la «dépense publique» pour répondre au plus vite au mouvement des «gilets jaunes».
Face à cette crise, «il faut accélérer la baisse des impôts. Mais pour cela il faut accélérer la baisse de la dépense publique. Et nous sommes décidés à nous engager dans cette voie», a indiqué le ministre, jugeant nécessaire d'«approfondir» la politique engagée ces derniers mois par le gouvernement. Cette politique, «c’est la condition de la prospérité pour tous les Français», a ajouté M. Le Maire, qui s’exprimait à l’issue d’une réunion à Bercy avec les représentants des organisations professionnelles, visant à faire le point sur l’impact économique des manifestations
«Moins de dépense publique, moins d’impôts, et le plus vite sera le mieux, parce que nous mesurons à l’aune de cette crise sociale, démocratique, l’impatience de millions de Français», a-t-il insisté. Selon M. Le Maire, le mouvement des «gilets jaunes» est le résultat d’une «crise démocratique» aux «racines profondes».
«Cette crise est d’abord le résultat de déchirements territoriaux qui se sont aggravés depuis des années», en raison de «choix économiques» qui «depuis trois décennies ne nous ont pas permis de développer des emplois pour tous», de «redresser notre industrie» et de «nous engager dans la voie d’une économie décarbonée», a-t-il ajouté.
Selon Bruno Le Maire, «nous payons aujourd’hui ces choix, nous les payons au prix fort». C’est donc «en allant sur ces racines que nous pourrons trouver des réponses adéquates», a-t-il poursuivi, décrivant «une dynamique implacable et ravageuse pour la France».

10h49: Le gouvernement est "ouvert au dialogue" avec les "gilets jaunes", mais ne veut pas "mettre la poussière sous le tapis" en faisant "un geste" par exemple sur le pouvoir d'achat, ce qui serait "très méprisant à leur encontre", a estimé aujourd'hui Benjamin Griveaux.

10h42: Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a indiqué aujourd'hui que le Parti socialiste rejoindrait l'initiative d'une motion de censure des députés communistes si le gouvernement "ne change pas de cap" dans la crise des "gilets jaunes".

"S'il ne change pas de cap, nous passerons nous aussi à la vitesse supérieure car il y a un moment où ça suffit et il faut que le pouvoir réponde. Il ne peut pas rester droit dans ses bottes", a déclaré Faure, qui s'exprimait sur Europe 1 avant d'être reçu, comme les autres responsables de partis politiques, par le premier ministre Edouard Philippe en milieu de matinée.

"Passer à la vitesse supérieure", cela signifie que "nous répondrons à la demande faite notamment par le Parti communiste qui est allé déposer une motion de censure, car nous ne pouvons pas accepter que (le gouvernement) ne change rien", a expliqué Faure, tout en réclamant le rétablissement de l'ISF et des "Etats généraux" sur la fiscalité, le pouvoir d'achat et l'environnement.

10h40: Reçue ce matin par le Premier ministre, Edouard Philippe, la maire de Paris a indiqué avoir "eu les garanties" "pour que la protection des Parisiennes et des Parisiens, des commerces, de l'activité de la ville, puisse être assurée"

10h37: 139 personnes ont déjà présentées à la justice et 111 gardes à vue ont été prolongées

10h09: Le premier ministre Edouard Philippe annoncera des nouvelles "mesures" après les consultations qu'il mène cette semaine face à la crise des "gilets jaunes" afin "de permettre le déroulement serein" de la concertation de trois mois voulue par l'exécutif, a annoncé Matignon aujourd'hui.

Après la réception des chefs de partis représentés au Parlement aujourd'hui, le premier ministre recevra demain après-midi un collectif de "gilets jaunes" prêt à discuter avec l'exécutif, précise Matignon dans un communiqué.

"A la demande du président de la République, et suite aux événements survenus dans la journée de samedi", le Premier ministre, Edouard Philippe, "recevra mardi après-midi les membres du collectif des gilets jaunes ayant sollicité un rendez-vous", indique Matignon dans un communiqué.

"L'ensemble des consultations, ainsi que celles ayant eu lieu la semaine dernière, conduiront le Premier ministre à annoncer les mesures destinées à permettre le déroulement serein de la concertation décentralisée souhaitée par le président de la République, et à assurer le maintien de l'ordre et le respect de la loi"

10h09: Le gouvernement annonce un débat à l'Assemblée nationale mercredi et au Sénat jeudi, en vertu de l'article 50-1 de la Constitution, c'est-à-dire sans engager sa responsabilité. Matignon n'a pas précisé dans l'immédiat si ce débat donnerait lieu ou non à un vote.

"L'ensemble des consultations, ainsi que celles ayant eu lieu la semaine dernière, conduiront le premier ministre à annoncer les mesures destinées à permettre le déroulement serein de la concertation décentralisée souhaitée par le président de la République, et à assurer le maintien de l'ordre et le respect de la loi", écrit Matignon dans son communiqué.

09h50:Les ministre et secrétaire d'État à l'Intérieur Christophe Castaner et Laurent Nuñez seront auditionnés aujourd'hui à 20H00 par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, après notamment les violences à Paris samedi, a appris l'AFP de source parlementaire.

Cette audition, ouverte à la presse, portera "sur les événements survenus, au cours des dernières semaines, en France hexagonale et dans les outre-mer, à l'occasion des manifestations dites des gilets jaunes, en particulier à Paris les samedis 24 novembre et 1er décembre", précise par communiqué la commission présidée par Yaël Braun-Pivet (LREM).

Seront évoqués "les modalités selon lesquelles ces rassemblements ont pu être gérés par les services relevant du ministère de l'Intérieur, les dispositifs juridiques et opérationnels qui ont été mobilisés et les atteintes aux personnes et aux biens qui ont été constatées", est-il souligné. Les deux membres du gouvernement ont également rendez-vous demain devant la commission des Lois du Sénat, qui les entendra "sur les émeutes, les agressions contre les forces de sécurité et les actes de vandalisme et de destruction" lors des manifestations des "gilets jaunes".

09h47: La question d'un retour à l'état d'urgence, après la flambée de violences samedi à Paris dans le sillage des "gilets jaunes", n'est "pas à l'ordre du jour", a assuré aujourd'hui le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez.
Le rétablissement de l'état d'urgence, que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner ne semblait pas exclure samedi, "est une option parmi d'autres, mais la question pour l'instant n'est pas à l'ordre du jour, on examine l'ensemble des mesures", a dit Nuñez, interrogé sur RTL. Préconisé par plusieurs syndicats policiers, son rétablissement n'est pas "un tabou", avait déclaré samedi Christophe Castaner. La garde des Sceaux Nicole Belloubet avait elle estimé hier qu'il y avait d'autres "solutions".
Ce régime d'exception avait notamment été mis en place après les attentats terroristes de Paris de 2015, mais aussi après les émeutes de novembre 2005 dans les banlieues. Il a pris fin le 30 octobre 2017 avec la promulgation de la loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme (Silt) qui a intégré dans le droit commun des dispositions de l'état d'urgence.

09h36: La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a estimé aujourd'hui que "Paris ne peut pas supporter un 3ème week-end de chaos", soulignant que le "préalable, c'est le retour à l'ordre", après les graves éruptions de violence de samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes". Elle a toutefois estimé "qu'on doit pouvoir réussir à maintenir l'ordre dans Paris sans faire appel à l'état d'urgence".
"Je dois rencontrer M. Castaner et M. Nunez cet après-midi, je leur dirai que Paris ne peut pas supporter un 3ème week-end de chaos", a-t-elle déclaré sur Cnews, en estimant que "certes il y a le droit de manifester, mais il n'y a pas le droit de prendre une ville capitale en otage".
Elle a en outre rappelé que la période de pré-Noël "est un moment très important pour l'industrie touristique" et pour le commerce parisiens. "Il faut une réponse d'une immense fermeté, nous devons avoir des sanctions exemplaires pour tous ceux qui ont provoqué ces pillages, ces exactions, qui ont terrorisé samedi la population", a-t-elle réclamé, soulignant que "rien n'excuse" ceux qui y ont participé.

09h31: Invité d'Europe 1 ce matin, Christophe Chalençon, le représentant des "gilets jaunes" dans le Vaucluse, a confié qu'il "verrai[t] bien le général de Villiers à la tête du gouvernement".

"Il a servi la France de gauche ou de droite. Aujourd'hui, c'est un homme de poigne qu'il faut à la tête du gouvernement". 

09h18: Beaucoup de stations-services du Finistère et du Morbihan étaient en rupture totale ou partielle de carburant dimanche, conséquence du blocage des dépôts pétroliers de Lorient et Brest par des indépendants du BTP rejoints par des «gilets jaunes», a constaté l’AFP.
Dans un communiqué dimanche soir, le préfet du Finistère Pascal Lelarge a annoncé des restrictions d’usage à compter de lundi 3 décembre «afin de garantir l’accès au carburant au plus grand nombre et la capacité des services de secours et d’urgence à intervenir». Ces mesures seront en vigueur «le temps que les flux logistiques s’adaptent à la situation». Ainsi, le montant maximal de carburant vendu par jour et par véhicule est limité à 30 euros pour les véhicules légers de moins de 3,5 tonnes, et 200 euros pour les poids lourds.
La distribution aux usagers de carburant dans des récipients portables est par ailleurs interdite, sauf motivation directement liée à une activité professionnelle, indique le communiqué, ajoutant que les véhicules classés prioritaires (transport de malades etc) ne sont pas soumis à ces restrictions. Le préfet du Finistère invite par ailleurs les automobilistes «à faire preuve de civisme en n’effectuant pas de remplissage de précaution».
Le dépôt pétrolier de Lorient (Morbihan) est bloqué depuis le 27 novembre par des indépendants du secteur des travaux publics rejoints par des «gilets jaunes», les premiers dénonçant la fin, au 1er janvier, du gazole non routier (GNR) détaxé pour les entreprises du secteur.
A Brest, les manifestants du secteur des travaux publics ont revêtu des gilets oranges pour se différencier des «gilets jaunes». Ils bloquent le dépôt du port de Brest depuis mercredi à l’aide de tractopelles, camions et grues de chantier, tandis que des bungalows ont été installés sur des rails devant le site. Alors que le blocage était initialement filtrant, plus aucun camion ne rentre ni ne sort depuis vendredi.
A Saint-Nazaire, les «gilets jaunes» se sont donné rendez-vous lundi à 7H00 pour bloquer le dépôt de Donges (Loire-Atlantique). S’ils y parvenaient, le plus gros dépôt encore en activité pour la Bretagne serait celui de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine), près de Rennes. Au Mans, quelque 250 «gilets jaunes» se sont rendus au dépôt pétrolier de la ville dimanche.

08h27: Les "gilets jaunes" sont soutenus par 72% de Français après le rassemblement du samedi, selon le sondage* Harris interactive pour RTL et M6. Ce chiffre est similaire à celui mesuré juste avant le 17 novembre, première journée de mobilisation des "gilets jaunes".

Par ailleurs, près de 90% de Français estiment que le gouvernement n'a pas été "à la hauteur des événements".

S'ils comprennent ou soutiennent le mouvement et s'ils déplorent la réaction de l'exécutif, ils sont toutefois plus de 8 sondés sur 10 à désapprouver le recours à la violence (85% à désapprouver le fait que certains recourent à la violence et 15% à approuver ce recours à la violence).

Parmi les soutiens aux "gilets jaunes" à proprement parler, 81% de sondés condamnent les violences, contre 19% les approuvant.

07h36: Plusieurs centaines d'ambulanciers manifestent par surprise ce matin devant l'Assemblée Nationale et sont rejoins par des chauffeurs de taxis pour s'opposer à la loi de Finance 2019 et la remise en cause des conditions de transport sanitaire. 2.000 personnes y sont attendus devant l'Assemblée. Ces derniers réclament donc la suppression de l'article 80 du projet de budget de la sécurité sociale 2017, entré en vigueur le 1er octobre 2018. Depuis cette date, la prise en charge des transports des patients revient directement aux hôpitaux et cliniques plutôt qu'à l'Assurance maladie, tout comme le choix des ambulances privées, auparavant réservé aux patients.

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07h31: La Une de Libération ce matin, résume la situation..

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06h27: Empêtré dans la crise des "gilets jaunes", l'exécutif lance lundi une grande consultation politique après les graves éruptions de violence du week-end, qui donnent lieu à de premières comparutions judiciaires parmi les nombreux interpellés, notamment à Paris. Agenda politique bouleversé à Matignon. Alors qu'il devait assister à la COP24 à Cracovie (Pologne), le Premier ministre Edouard Philippe reçoit lundi, à la demande d'Emmanuel Macron, les patrons des principaux partis politiques français. Première étape d'une semaine chargée qui le verra également ouvrir les portes de Matignon aux "gilets jaunes" ayant appelé au "dialogue" dans le JDD.

Rentré dimanche d'Argentine, Emmanuel Macron ne s'est pas exprimé après être venu constater les dégâts impressionnants à l'Arc de Triomphe et sur l'avenue Kléber. Son agenda public, diffusé dimanche soir par l'Elysée, ne mentionne aucun évènement pour la journée de lundi. C'est donc Edouard Philippe qui est à la manoeuvre pour tenter de trouver une solution à cette crise, la plus grave de l'ère Macron.

Seront entre autres reçus Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Olivier Faure (PS), Benoît Hamon (Génération-s), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Marine Le Pen (RN), Florian Philippot (Patriotes) ou encore Laurent Wauquiez (LR).

Le MoDem de François Bayrou, qui a pris quelque distance avec la fermeté affichée par l'exécutif, sera représenté par sa vice-présidente, Marielle de Sarnez.

La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris.

"La France sous le choc attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune. Y aura-t-il une quatrième manifestation samedi à Paris, alors que des appels en ce sens circulent déjà sur les réseaux sociaux ? "On verra dans quel état sera l'exécutif", a cinglé dimanche Gérard Larcher.

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Vos réactions

Portrait de bacchussss
4/décembre/2018 - 06h04
Oui-oui... a écrit :

Bon je suis désolé mais moi, y’a un truc qui me chagrine depuis le début dans cette histoire. Est ce que vous les gilets jaunes, avez conscience qu’une bonne partie d’entre vous travaille, paye des taxes, des charges, des impôts, l’essence qui augmente (pour aller bosser), afin de payer les aides sociales, le chômage, la CMU, les allocations familiales, les APL de l’autre partie des gilets jaunes (qui ne sont pas content non plus, d’être assisté j’imagine?). C’est pas pour rien si les représentants et vos revendications tardent à venir, puisque vous n’avez foncièrement pas les mêmes doléances. C’est même carrément antinomique. (pression et menace sur ceux qui essaient, bravo). Il y a par ex un des 8 représentants ( donc au départ du mouvement GJ) qui est au chômage et dont la femme est en accident du travail. Sérieux lui, il est total subventionné dans la vie (c’est nous qu’on paye donc), et c’est quoi ses revendications? Le prix de l’essence? Non mais sérieux.

lol

Portrait de B612
3/décembre/2018 - 21h55

De toutes façons Manu a intérêt à apporter une réponse rapide et qui satisfera, avant un possible Acte IV, et avec les professionnels du tourisme et du commerce qui commencent à se plaindre, le Téléthon (installé par ailleurs place de la Concorde), les forces de l'ordre à bout et les fêtes qui approchent...

Portrait de Jilou1994
3/décembre/2018 - 21h25

Une pensée pour les membres des forces du l'ordre qui sont envoyés comme de bons chiens de garde au casse pipe pour défendre une politique suicidaire d’obstination dans l’illégalité fiscale qui pousse les gens au désespoir et la violence. smileysmileysmileysmileysmileysmileysmileysmiley

Portrait de Lemat
3/décembre/2018 - 20h19

Bon Macron prépare la mise en place de l'article 16. Il bloquera toutes les élections et fera arrêter tous les opposants politiques. Dans 4 ans, dans une France apaisée mais enchainée, il se fera sacré Manu 1° Empereur de France. Il se remariera avec une jeune journaliste, après avoir répudié Brigitte, qui lui fera un héritier.

Il se fera destituer par une alliance anglo-teuto-américaine et la France deviendra une possession américaine.

 

Oui je sais mais j'ai toujours aimé les romans d'anticipation. smiley

 

Portrait de MACRON NEWS
3/décembre/2018 - 19h31

Macron a de l'argent pour les ultra-riches et les flics, pour le reste "allez vous faire foutre!..." 

 

Portrait de legaulois2009
3/décembre/2018 - 19h25

s'est pour qu'il tape plus fort la prochaine fois, manu se fous vraiment des francais

Portrait de MACRON NEWS
3/décembre/2018 - 19h01
loulou2717 a écrit :

Ce mouvement est en train de se faire instrumentaliser par l’extrême gauche, cela dénature toutes les revendications des gilets jaunes...Melenchon et son sous fifre Ruffin sur toutes les chaînes hier. Je n'ai donc plus aucune sympathie pour ce mouvement qui va mélanger tout et n'obtiendra rien...si juste pour ceux qui ne payent rien comme d'hab. Lycéens cassaient tout, les cons qui bossent paieront de toute façon!!

C'est parce que tu es con que tu paies...

Portrait de MACRON NEWS
3/décembre/2018 - 18h59
Philou.2 a écrit :

Peut-être une petite éclaircie à l horizon ? Un espoir pour que ce déluge cesse..

Impossible, les agriculteurs, les lycéens et les étudiants vont bientôt entrer dans la ronde... Le Chaos, quoi...

Portrait de MACRON NEWS
3/décembre/2018 - 18h58
Citoyen86 a écrit :

Il ne manque plus qu'un gros attentat islamiste pour couronner tout ça ! Pays de cons !

Castagnettes Casse-Couille et Macouille-molle sont en train de préparer tout cela pour rendre ce Noël encore plus joyeux pour les Français... D'ailleurs les agents-casseurs ont été très efficaces ce samedi... 

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 18h46
Philou.2 a écrit :

Peut-être une petite éclaircie à l horizon ? Un espoir pour que ce déluge cesse..

ça ne serait pas du luxe ! espérons !!

Portrait de loulou2717
3/décembre/2018 - 16h40

Ce mouvement est en train de se faire instrumentaliser par l’extrême gauche, cela dénature toutes les revendications des gilets jaunes...Melenchon et son sous fifre Ruffin sur toutes les chaînes hier. Je n'ai donc plus aucune sympathie pour ce mouvement qui va mélanger tout et n'obtiendra rien...si juste pour ceux qui ne payent rien comme d'hab. Lycéens cassaient tout, les cons qui bossent paieront de toute façon!!

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 16h02
owilollol a écrit :

Sous peuple de violents alcoliques idiots, arrêtez de vouloir nous entrainez dans votre suicide

avec des réactions comme ça vous n'avez pas fini d'en bouffer du gilet jaune !

vous êtes écoeurant et vous vous croyez au dessus des autres je vous plains !!!

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 14h15

une réaction de notre " président" serait utile non? mais bon ..........

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 14h13
ELLE - a écrit :

80 ans ?? elle avait fait son temps !

pauvre charlot va !! c'est ce que vous évoque le décès de cette dame ??? et ça traite les autres de charlot retour à l'envoyeur !!!

Portrait de lucieat
3/décembre/2018 - 13h05

Tous ces députés "tombés du camion", qui n'ont aucune expérience  d'élu, ne serait-ce  que comme conseiller municipal, qui se retrouvent là par hasard !!!

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 12h04

une vidéo ici montre une député de LREM qui ne connait mème pas le montant du SMIC !! décidément ces politicards vivent sur une autre planète hallucinant !!!

Portrait de Jacques J.
3/décembre/2018 - 11h58
stephanevalentino a écrit :

Ah bon ? Je fais partie des français et je n’ai pourtant pas été interrogé ! Faut arrêter avec ces sondages qui ne concernent qu’une infime partie riquiqui des français et d’en faire une généralité !

Renseignez-vous sur la science des statistiques et le concept d'échantillon représentatif... 

 

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 11h53
Gregeagle a écrit :

Cet homme est une honte,j'aimerai bien voir cette video au info.

Traitement mensuel : 7 100,15 € brut par mois (5 148,77 € net par mois), dont: Indemnité parlementaire de base : 5 514,68 € brut mensuel. Indemnité de résidence : 165,44 € brut mensuel. Indemnité de fonction : 1 420,03 € brut mensuel.

Regardez "Le député LREM de la 4ème circonscription de l'Ain Stéphane #Trompille en éta" sur YouTube

 

https://youtu.be/t9405g0iygQ

je viens de voir la vidéo c'est pitoyable !!!

Portrait de Gregeagle
3/décembre/2018 - 11h46
Jse a écrit :

C'est quoi la République en marche !

1 député de l'Ain sur un barrage a pété les plombs ( voir vidéo qui circule )  il était hystérique il en serait venu aux mains s' ils ne l'avaient pas retenu mais c'est du jamais vu ! ce n'est pas digne d'un député ! 

 

 

Cet homme est une honte,j'aimerai bien voir cette video au info.

Traitement mensuel : 7 100,15 € brut par mois (5 148,77 € net par mois), dont: Indemnité parlementaire de base : 5 514,68 € brut mensuel. Indemnité de résidence : 165,44 € brut mensuel. Indemnité de fonction : 1 420,03 € brut mensuel.

Regardez "Le député LREM de la 4ème circonscription de l'Ain Stéphane #Trompille en éta" sur YouTube

 

https://youtu.be/t9405g0iygQ

Portrait de justicepointzero
3/décembre/2018 - 11h43
owilollol a écrit :

Sous peuple ingrat alcoolique violent raleur et stupide qui ne mérite pas son pays ni ses dirigeants 

et vous vous êtes un dieu c'est ça? encore un qui ferait mieux de fermer sa grande gueule !!!

Portrait de mitsumi68
3/décembre/2018 - 11h42
th93100 a écrit :

Vous faites parti des naifs qui pensent que l'ISF va régler les choses ?

 L'ISF ne vas pas régler les choses c'est clair mais vas au moins y contribuer c'est pas pareil,et c'est tout à fait logique.

Portrait de Gregeagle
3/décembre/2018 - 11h35
owilollol a écrit :

Sous peuple ingrat alcoolique violent raleur et stupide qui ne mérite pas son pays ni ses dirigeants 

Retournez vivre à Disney. .

"Sous peuple" comme vous dites qui comporte travailleurs chômeurs patrons gendarmes policiers etc......

Arreter de regardé la tv.

Portrait de Harriet
3/décembre/2018 - 10h22
videofred a écrit :

Au point où nous en sommes ce lundi 03/12, je ne vois que la dissolution de l'Assemblee Nationale avec pour effet un probable nouveau gouvernement de cohabitation avec Macron.

C'est le minimum, sinon c'est la fin rapide de la Veme République annoncée  avec un coup d'Etat à la clef par les militaires. Et là, c'est très dangereux, n 'est pas De Gaulle qui le souhaite..... même si De Villiers est presenti par certains, nous ne le connaissons pas vraiment d'un point de vue politique.

Je vous rejoins, sauf que la Vème République est moribonde ...

Elle avait été instiguée par et pour un homme qui avait à l'époque un potentiel de rassemblement ...

Depuis, nous avons souvent des présidents par "défaut" ...

Pour le dernier en date c'est encore plus flagrant (arrivé à l'issue du 1er tour au coude à coude  avec trois autres candidats !) ...

Il n'a pas la "légitimité", en terme d'adhésion,  pour porter les réformes qu'il prône , lui et sa majorité de godillots... L'assemblée nationale ne représente pas la France dans sa diversité et c'est pour cela que nous en sommes là aujourd'hui ...

Portrait de videofred
3/décembre/2018 - 10h02

Au point où nous en sommes ce lundi 03/12, je ne vois que la dissolution de l'Assemblee Nationale avec pour effet un probable nouveau gouvernement de cohabitation avec Macron.

C'est le minimum, sinon c'est la fin rapide de la Veme République annoncée  avec un coup d'Etat à la clef par les militaires. Et là, c'est très dangereux, n 'est pas De Gaulle qui le souhaite..... même si De Villiers est presenti par certains, nous ne le connaissons pas vraiment d'un point de vue politique.

Portrait de videofred
3/décembre/2018 - 09h55
francischerasse a écrit :

ATTENTION !! ce ne sont pas des ambulanciers mais des patrons d'entreprises sanitaire !!! Très grosse nuance à ne pas prendre à la légère. Il manifeste contre l'article 80 qui va les obliger a changer leurs habitudes et à bosser plus pour garder leur patientel.  Mais ils continueront à payer leur employé au lance pierre et à la traiter comme des chiens ! 

Merci pour l'info sur le fait que ce soit des patrons et non des employés.

 

Portrait de videofred
3/décembre/2018 - 09h54
555 a écrit :

Le Modem sera représenté par Marielle de Sarnez

Bayrou reste en retrait parce qu'il se voit déjà en successeur d'Edouard Philippe qui va certainement être le fusible de Macron. 

Remarque pertinente !

Portrait de erine.teygype
3/décembre/2018 - 09h00

Sur le site mes opinions 433 000 signatures pour demander la demission de Macron.

Portrait de nina83
3/décembre/2018 - 08h42

pas sondée non plus.... ça m'étonnerait beaucoup que ce chiffre soit représentatif de ce que pensent les français.... qui en ont marre !

Portrait de waidy
3/décembre/2018 - 08h41 - depuis l'application mobile

Bulles2savons et Stéphanie Valentino : cela fait des années que vous vous faites sonder. Y a un moment, on ne sent évidemment plus rien.

Portrait de stephanevalentino
3/décembre/2018 - 08h37 - depuis l'application mobile

Ah bon ? Je fais partie des français et je n’ai pourtant pas été interrogé ! Faut arrêter avec ces sondages qui ne concernent qu’une infime partie riquiqui des français et d’en faire une généralité !