10/10/2018 13:53

Gouvernement: L'Elysée confirme que le remaniement concernera plusieurs ministres - Emmanuel Macron "assume totalement de prendre le temps"

13h41: Lors du traditionnel point presse à la suite du Conseil des ministres, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, s'est exprimé

"Il y a les spéculations et il y a la réalité simple", a-t-il précisé en indiquant "[qu']il y a un gouvernement qui travaille".

"Il n'y a pas de contestation de la ligne au sein du gouvernement. Ceux qui ont fait le choix de partir l'ont fait pour des raisons personnelles", a continué Benjamin Griveaux en ajoutant qu'Emmanuel Macron "assume totalement de prendre le temps"

12h28: Le remaniement gouvernemental attendu depuis une semaine concernera plusieurs ministères, a confirmé aujourd'hui l'Elysée.

"Il y aura des entrants, des sortants, certains changeront de job à l'intérieur du gouvernement" avec aussi de possibles "changements de périmètre" et "redécoupages de portefeuilles", a indiqué l'Élysée, précisant que l'annonce pourrait même "peut-être" avoir lieu après le week-end.

09h09: Ce que l'on sait

Le remaniement du gouvernement reporté à samedi, au plus tôt: il «n’aura pas lieu avant le départ du président de la République en Arménie ni tant qu’il sera à Erevan» d’où il revient vendredi soir, a annoncé mercredi l’Élysée.

Emmanuel Macron «souhaite prendre tout le temps nécessaire, dans le calme, le professionnalisme et le respect des personnes, à la composition d’une équipe cohérente et de qualité au service des Français», ajoute la présidence.

«Cette équipe doit correspondre aux équilibres sur lesquels il s’est engagé afin de poursuivre la mise en œuvre de la feuille de route fixée le 9 juillet devant le Congrès. Il souhaite aussi respecter le temps des vérifications légales», précise l’Élysée.

L’ensemble du monde politique s’attendait pourtant à ce que le président de la République et le Premier ministre Édouard Philippe annoncent leurs choix avant ce mercredi, afin qu’un nouveau gouvernement soit en ordre de marche pour le conseil des ministres du jour.

D’autant plus que le président de la République s’envole mercredi après-midi pour trois jours en Arménie et qu’il semblait improbable d’annoncer un nouveau gouvernement en son absence.

Le porte-parole Benjamin Griveaux avait lui assuré la semaine dernière que le remplacement de M. Collomb, qui a démissionné mardi, serait une question de jours. Mais depuis, l’incertitude règne tant sur l’ampleur du remaniement, sur le nom des entrants et des sortants et son impact sur la politique du quinquennat -- alors qu’Emmanuel Macron a lui parlé d’une «péripétie».

D’intenses tractations sont en cours depuis des jours entre le président et son Premier ministre qui s’est encore rendu longuement à l’Élysée mardi.

«Il faut croire» qu’Emmanuel Macron ne procèdera pas à un remaniement de vaste ampleur, a déclaré mercredi matin le président de l’Assemblée Richard Ferrand, proche du chef de l’État et qui plaidait jusqu’ici pour un vaste changement avec une déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée.

09h00: Pas de remaniement avant le retour d'Emmanuel Macron d'Arménie, c'est à dire vendredi, selon Europe 1

De sources concordantes, le choix du prochain ministre de l'Intérieur s'avère plus compliqué que prévu, faute de candidats disposant du profil recherché par Matignon et l'Elysée... et prêts à accepter le poste.

Selon RTL, Edouard Philippe et Emmanuel Macron auraient ainsi "essuyé au moins cinq refus" d'entrer au gouvernement.

En attendant, Edouard Philippe, qui assure l'intérim place Beauvau, a participé mardi soir à une patrouille dans Paris  avec la Brigade anti-criminalité (BAC), s'attachant à démontrer, comme l'a dit Matignon, que "les rênes du ministère sont tenues et la vigilance ne baisse pas."

08h28: L'Elysée affirme qu'il n'y aura pas de remaniement avant le Conseil des Ministres de ce matin

Tous les ministres actuels sont convoqués, à 10 heures, à l'Elysée, pour un Conseil des ministres consacré notamment au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. Un compte-rendu à la presse sera ensuite animé par le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

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Mardi 9 Octobre

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19h14: Le remaniement se fera sans démission de l'ensemble du gouvernement, annonce l'Elysée.

17h57: Mathieu Klein, proche de Martine Aubry et ex-porte-parole de Manuel Valls lors de la primaire de 2017, annonce avoir refusé un poste de ministre. L'Est Républicain rapporte qu'il a "invoqué son choix de privilégier ses mandats locaux. Le président du Conseil départemental 54 est aussi conseiller municipal d’opposition à Nancy. Il envisage d’ailleurs de conduire une liste contre Laurent Hénart, actuel maire (radical) de la cité ducale aux prochaines élections municipales prévues en 2020".

15h43: « Il n'y a dans la majorité et dans le gouvernement aucune fébrilité », a assuré Edouard Philippe lors de la séance des questions d'actualité au gouvernement à l'Assemblée. Et d'ajouter: "Nous ne transigerons en rien sur les engagements qui ont été pris par le président de la République ! Les Français constatent d’ores et déjà que, sur le second semestre 2018, ils vont bénéficier d’une augmentation du pouvoir d’achat".

15h09: Les questions au gouvernement ont commencé à l'Assemblée, en présence du Premier ministre Edouard Philippe.

14h58: Selon les informations de Franceinfo, "Marc Fesneau, le chef de file du parti à l'Assemblée, est pressenti pour l'Agriculture, la Cohésion des territoires ou les Relations avec le Parlement. Un ou deux députés devraient par ailleurs faire leur entrée au gouvernement", peut-on lire.

14h40: Mathieu Klein, proche de Manuel Valls, a été approché pour faire partie du prochain gouvernement, affirme BFMTV

13h22: Emmanuel Macron est sur le perron de l'Elysée pour accueillir le président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirzioïev

12h51: Le Premier ministre sera bien présent à la séance des questions au gouvernement, cet après-midi, à l'Assemblée nationale, selon Matignon.

12h45: Selon Dominique Tenza, journaliste politique chez RTL, "l'Élysée et Matignon ne sont pas prêts. il reste des détails à régler et des arbitrages à faire. C'était l'objet de ce long petit-déjeuner ce matin et visiblement le casting n'est pas au point". 

Un conseiller du président a également indiqué au journaliste : "Vous risquez bien d'attendre quelques heures". À un de ses proches qui lui demandait quand le nouveau gouvernement sera dévoilé, le chef de l'État a répondu : "Quand je serais prêt", peut-on lire.

12h10: Le premier ministre Édouard Philippe n'a pas présenté sa démission et celle de son gouvernement lors de son entrevue d'1H30 ce matin avec le président Emmanuel Macron à l'Élysée, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP.

Les questions au gouvernement sont maintenues comme prévu à 15H00, a précisé cette source, qui n'a toutefois pas pu dire si l'hypothèse d'une démission du gouvernement était abandonnée ou simplement retardée en vue du remaniement préparé depuis plusieurs jours par le chef de l'État et son premier ministre.

12h01: Selon L'Obs, Bruno Julliard, l'ex-adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, ne fera pas partie du nouveau gouvernement. "La question ne s'est pas posée, ni pour moi, ni pour l'Elysée", a-t-il confié à nos confrères en précisant que "les seuls DRH qu'[il] rencontre sont dans le privé".

11h57: Le Premier ministre n'a pas présenté sa démission ce matin après sa rencontre avec Emmanuel Macron, selon LCI. Nos confrères précisent que les traditionnelles Questions au gouvernement sont maintenues cet après-midi.

10h28: Après s'être entretenu pendant près de deux heures avec Emmanuel Macron, le Premier ministre Edouard Philippe vient de quitter l'Elysée. Il a pris la direction de Matignon.

10h08: Des surprises ne sont pas exclues, Emmanuel Macron n'aimant pas se laisser forcer la main par les commentateurs, selon un proche.

Le processus est ralenti par les vérifications de la situation fiscale des candidats menées par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), chargée aussi de débusquer d'éventuels conflits d'intérêts.

Au-delà du casting, les opposants de droite comme de gauche réclament surtout un changement de politique la part du président.

10h00: Depuis une semaine, le Premier ministre assume l'intérim à l'Intérieur, ce qui l'a obligé à un aller-retour lundi soir à Lyon pour présider le dîner de travail des ministres de l'Intérieur des six plus grands pays de l'UE.

Pour remplacer Gérard Collomb, l'exécutif pourrait être tenté de faire confiance à un expert, sur le modèle de Jean-Michel Blanquer à l'Éducation. Ont été cités les noms du procureur de Paris François Molins - visage connu des Français depuis les attentats de 2015 -, de la directrice de la PJ Mireille Ballestrazzi, de Jean Castex, un haut fonctionnaire qui a servi Nicolas Sarkozy à l'Élysée, ou de l'ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard.

Parmi les politiques, sont évoqués les noms de Christophe Castaner, Jean-Yves Le Drian ou Gérald Darmanin.

Parmi les sortants possibles, figurent Françoise Nyssen (Culture), Jacques Mézard (Cohésion des Territoires) ou Stéphane Travert (Agriculture).

Emmanuel Macron et Édouard Philippe pourraient redessiner les contours de certains ministères, en particulier pour créer un ministère des Territoires sur fond de tensions avec les collectivités.

L'exercice est rendu délicat par la volonté de l'exécutif de maintenir l'identité du "macronisme" reposant sur l'équilibre femmes/hommes, société civile/partis, droite/gauche au sein du gouvernement.

Les centristes du MoDem pourraient récupérer quelques portefeuilles, comme Marc Fesneau, leur chef de file à l'Assemblée, pressenti pour l'agriculture, la Cohésion des territoires ou les relations avec le Parlement.

09h38: Invité ce matin de France Inter, Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'Etat au numérique, indique ne pas avoir d'information sur le prochain gouvernement, car "seuls le président de la République et le Premier ministre" ont toutes les informations.

09h31: «Le sketch dure longtemps», a ironisé Éric Woerth. Mais pour le député LR, «le problème n’est pas tellement le gouvernement, c’est le président lui-même que les Français jugent», ses «postures», son «comportement».

09h02: Le Premier ministre est arrivé mardi matin à l’Élysée, signe que le remaniement est imminent. La nouvelle équipe devrait donc être en place mercredi pour le Conseil des ministres. Emmanuel Macron doit ensuite quitter Paris pour une visite en Arménie jusqu’à vendredi.

08h40: La ministre de la Justice Nicole Belloubet indique sur RTL que le remaniement devrait probablement avoir lieu «dans la journée. ».  "Je suis sûre que nous aurons un ministre de l'Intérieur dans les heures qui viennent.", a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre: « Ce que je peux confirmer, c’est qu’on ne m’a pas proposé l’intérieur, je suis très bien à la justice et si le Président et le Premier ministre le souhaitent j’aimerais bien y rester. ». « À titre personnel, je souhaite rester si le Président et le Premier ministre le souhaitent, ça sera parfait. », a-t-elle ajouté.

08h35: Entretenant le flou sur l'ampleur du remaniement une semaine après la démission de Gérard Collomb, Emmanuel Macron et Edouard Philippe doivent dévoiler aujourd'hui un nouveau gouvernement avec lequel ils espèrent tourner la page d'une rentrée calamiteuse.

A priori, le remaniement est attendu d'ici la fin de journée, à la veille du Conseil des ministres. Le chef de l'Etat Emmanuel Macron doit ensuite quitter Paris pour une visite en Arménie jusqu'à vendredi.

Scenario évoqué par plusieurs sources concordantes : démission en bloc mardi matin du gouvernement d'Edouard Philippe auquel Emmanuel Macron confie immédiatement la tâche de former un nouveau gouvernement, annoncé quelques heures plus tard. Mais il n'est pas exclu qu'il ne soit dévoilé que mercredi.

Edouard Philippe doit faire un discours de politique générale devant les députés mercredi après-midi, soumis à un vote de confiance acquis d'avance, le parti présidentiel étant majoritaire, selon ces sources.

Ce remaniement a été imposé à l'exécutif par la démission soudaine, le 2 octobre, du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, décidé à quitter Paris pour retrouver son fauteuil de maire de Lyon, après plusieurs désaccords sur l'immigration ou encore l'affaire Benalla.

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Vos réactions

Portrait de Marine-One
10/octobre/2018 - 18h19
Wouhpinaise a écrit :

Toujours rien ? La ponte est longue...

Normal ,c'est l'accouchement d'une montagne!!

Hâte de voir la tronche de ......la souris !!

Portrait de Marine-One
10/octobre/2018 - 18h18
Supertomate a écrit :

Oh mon dieu ! Elle tient encore ? smiley

smiley Oui elle est arrimée au mur avec de bonnes chevilles !! smiley

Portrait de Marine-One
10/octobre/2018 - 17h46
Supertomate a écrit :

Les meubles IKEA, c'est affreux et en plus,c'est cher smiley

Pas tous, j'ai acheté pour 120 euros une bibliothèque en trois parties.J'ai pu y loger plus de 500 livres ..Bon faut les monter ...smiley

Portrait de Marine-One
10/octobre/2018 - 16h08

Pour un tel remaniement ,c'est pas un premier ministre qu'il faut consulter. Il faut appeler un rebouteux.Les articulations partent dans tous les sens. La colonne vertébrale en a pris un coup,la synovie a coulé partout.  Ou alors un voyage à Lourdes avec cierges et processions à la grotte!

Portrait de pierjack
10/octobre/2018 - 12h41

Nyssen avec ses casseroles va surement partir.le problème pour macron et philippe est de se débarrasser des incompétents.mais ,ils le sont tous.

Portrait de mestoutou
10/octobre/2018 - 11h49

Nous pouvons penser que monsieur Jacob a raison (assemblée nationale hier), c'est bien le foutoir chez les REM malgré les certitudes sous les applaudissements très nourris des moutons de Panurge du premier des ministres de l'incompétence généralisée !

Portrait de MikaHh2307
10/octobre/2018 - 09h28
Supertomate a écrit :

C'est le triste résultat d'un parti qui n'a que 2 voir 3 ans d'existence,  personne d'assez "costaud" et fédérateur ou de charismatique pour prendre la place 

Il a rassemblé tout et n'importe qui pour faire un parti qui m'a semblé fait à  la va-vite

C'est comme un meuble fait de bric et de broc, il ne tiendra pas longtemps

Beaucoup trop d'arrivistes inexpérimentés  dans ce parti 

ou un patchwork! Mais bon, faut reconnaitre que les autres candidats en face en 2017, n'avaient pas mieux comme programmes, soit utopistes, pour les uns, trops de permissivités pour les autres ou un retour en arrière pour certains!

Portrait de MikaHh2307
10/octobre/2018 - 09h24
Supertomate a écrit :

C'est le triste résultat d'un parti qui n'a que 2 voir 3 ans d'existence,  personne d'assez "costaud" et fédérateur ou de charismatique pour prendre la place 

Il a rassemblé tout et n'importe qui pour faire un parti qui m'a semblé fait à  la va-vite

C'est comme un meuble fait de bric et de broc, il ne tiendra pas longtemps

Beaucoup trop d'arrivistes inexpérimentés  dans ce parti 

bref un gouvernement ikéa avec leurs meubles aux noms impronomçables!smiley

Portrait de MikaHh2307
10/octobre/2018 - 06h57

C'est du cinéma, tout çà! hormis au ministère de l'intérieur, les autres ministères garderont les mêmes ministres actuels! quel suspens insoutenable!smiley

Portrait de Marie 3903
9/octobre/2018 - 15h27

Radio tam-tam, elle dit quoi, pour les nouveaux ministres?

Portrait de Marie 3903
9/octobre/2018 - 13h16

Messieurs les journalistes, il faut arrêter de regarder dans votre boule de cristal.

Portrait de MikaHh2307
9/octobre/2018 - 12h59

je vois bien comme ministre de l'interieur: benalla et ministre de l'in(culture) le black antillais et son doigt d'honneur! macron serait en trance, là!smiley

Portrait de Mosquitox.
9/octobre/2018 - 12h54
Alala 1er a écrit :

Parce que le changement de pantins dans les ministères a un quelconque intérêt ? Hulot l'a bien dit (pour ceux qui en doutaient encore), un ministre ca ne peut rien.

Et surtout ca ne changera rien au quotidien des riens réfractaires...

 

Non, mais le plus difficile c'est de former un gouvernement avec tous les paramètres à la con qu'ils ont rendus "obligatoires".

Pas de nominations en fonction des compétences, mais faut former avec une parité hommes/femmes parfaite, une dose négociée et precise de ministres Modem, une dose "d'ouverture", une dose de ministres "traitres de droite" etc etc etc

Avec toutes leurs conneries, tous les bâtons dans les roues qu'ils se sont posés eux-mêmes, ç'est devenu pire qu'un casse tête chinois ! smiley

Portrait de pierjack
9/octobre/2018 - 09h05

le plus difficile dans ce pays est de trouver une personne compétente pour être un bon ministre,mais il y en a plus en stock.il ne reste que le bas de gamme ,le fond de panier.