30/09/2018 08:01

Fraude : L'emblématique fondateur et PDG de Tesla, Elon Musk forcé de démissionner par le gendarme américain de la Bourse

L'emblématique fondateur et PDG de Tesla, Elon Musk a conclu un accord à l'amiable avec le gendarme de la bourse américaine, qui l'accuse de fraude, au terme duquel il abandonne son poste de président du conseil d'administration, selon des médias américains.

M. Musk restera toutefois directeur général du constructeur automobile, qui devra aussi nommer deux directeurs indépendants au conseil d'administration et payer 20 millions de dollars d'amende, selon les termes de l'accord, rapporté samedi par CNBC et le Washington Post.

« L’ensemble des mesures annoncées aujourd’hui sont faites pour répondre aux actes reprochés en renforçant la gouvernance d’entreprise de Tesla et la supervision, afin de protéger les investisseurs », a souligné Stephanie Avakian, co-directrice à la SEC.

Selon l’accord, Tesla devra aussi nommer deux directeurs indépendants au conseil d’administration, dont l’un prendra la présidence. Un moyen pour le gendarme de la bourse de s’assurer que le fantasque patron de Tesla soit mieux supervisé par son conseil d’administration, tout comme sa communication.

Cet accord à l’amiable «est dans le meilleur intérêt de nos marchés et de nos investisseurs, y compris les actionnaires de Tesla», a déclaré le président de la SEC, Walter Joseph Clayton. Il met fin aux poursuites engagées jeudi par le gendarme de la bourse, qui avait provoqué un coup de tonnerre en accusant Elon Musk d’avoir induit en erreur les investisseurs en évoquant dans un tweet un retrait de la Bourse de son entreprise, dont il est le principal actionnaire avec une part de quelque 20 %.

La SEC réclamait en outre que M. Musk soit banni à vie de la direction d’une entreprise cotée.

Le milliardaire avait créé la stupeur en affirmant dans un tweet, en cours de séance, le 7 août, qu’il voulait retirer son groupe de la Bourse lorsque l’action Tesla atteindrait 420 dollars assurant qu’il avait pour ce faire déjà sécurisé les financements nécessaires. Il n’en était rien, a accusé la SEC.

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