26/08/2018 15:30

Insolite - Mexique: Un homme d'affaires très riche veut acheter l'avion présidentiel dans le but ... d'en faire un taxi !

Un entrepreneur mexicain a présenté au président élu, Andrés Manuel López Obrador, une offre d'achat de l'avion présidentiel, promis à la vente par le futur président lors de sa campagne, le considérant comme un luxe inutile, a rapporté la presse nationale. L'homme d'affaires Gustavo Jiménez Pons "a offert de payer jusqu'à 1,9 milliard de pesos (environ 99 millions de dollars) pour l'avion présidentiel", a affirmé le quotidien Reforma.

Mais l'avion, nommé José María Morelos y Pavón, du nom d'un des héros de l'indépendance au Mexique, est évalué à quelque 220 millions de dollars. M. Pons a l'intention de l'utiliser comme taxi aérien pour VIP, à 20.000 dollars l'heure de vol, au sein de son entreprise "JBS Air Enterprise". Il louerait le luxueux taxi aérien à des "présidents d'autres pays qui n'ont pas d'avion privé ou à des groupes de rock comme les Rolling Stones", a ajouté le journal El Universal.

M. López Obrador a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'utilisera pas l'avion présidentiel, ni les avions privés. Le président actuel, Enrique Peña Nieto, a acheté le Boeing Dreamliner 787 en 2016 alors que le précédent avait été acquis en 1988. La facture avait été d'autant plus salée que M. Peña Nieto avait exigé quelques modifications, comme l'installation d'équipements de communication sophistiqués ou encore d'un espace de repos pour le président. Lorsque l'homme d'affaires a demandé un rendez-vous dans les bureaux de M. López Obrador, le garde lui a ordonné de faire la queue dans la rue comme tout le monde.

De nombreuses personnes viennent à la maison de transition (qui accueille le président élu avant sa prise de fonction officielle) tous les jours pour demander des faveurs, de l'emploi ou de l'argent. M. Jiménez Pons a été candidat à la mairie de Mexico pour un parti minoritaire en 2006 et, au cours de la dernière période électorale, il a voulu être candidat indépendant à la présidence mais n'a pas rassemblé le nombre de signatures de citoyens requis par l'autorité électorale.

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