31/07/2018 17:59

Motions de censure: Regardez l'intégralité du discours du Premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée nationale cet après-midi - VIDEO

Edouard Philippe a dénoncé mardi «l’instrumentalisation politique» faite de l’affaire Benalla par les oppositions et a assuré que son gouvernement n’entendait pas «ralentir le rythme» des réformes malgré les deux motions de censure débattues à l’Assemblée nationale.

«Vos motions de censure ne sont rien d’autre que des motions de blocage», a tempêté le Premier ministre devant les députés, en fustigeant une «volonté d’atteindre» Emmanuel Macron.

L’affaire Benalla n’est que «l’affaire de fautes individuelles, de compromissions insidieuses et de petits arrangements entre un chargé de mission et des policiers affectés à la Préfecture de police de Paris», a balayé M. Philippe, après avoir écouté le patron du groupe Les Républicains Christian Jacob puis le chef de file des députés communistes André Chassaigne (pour le compte du PCF, LFI et PS) défendre chacun une motion de censure.

«C’est, je l’ai dit, inacceptable», a-t-il poursuivi, mais «ce qui devait être fait a été fait» et «la démocratie a fonctionné», a estimé le chef du gouvernement en évoquant l’ouverture d’enquêtes judiciaire, parlementaires et administrative.

Le Premier ministre a au passage appelé à la «modération» les commissions d’enquête du Sénat et de l’Assemblée en estimant qu’elles débordaient de leurs champs initiaux et entretenaient la «confusion avec le pouvoir judiciaire».

M. Philippe en a également profité pour railler des «oppositions de rencontre» prêtes à voter des motions communes animées de «l’espoir» supposé «de ralentir le rythme de la transformation du pays». «Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu’au bout de notre projet», leur a répondu le Premier ministre, avant de défendre l’action de son gouvernement depuis un an.

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