22/07/2018 00:09

La garde à vue d'Alexandre Benalla, de Vincent Crase et des trois policiers levée, ils devraient être présentés dimanche à un juge d'instruction. (Europe 1)

00h07: La garde à vue d'Alexandre Benalla, de Vincent Crase et des trois policiers mis en cause dans l'affaire du 1er mai a été levée samedi soir. Ils devraient être présentés dimanche à un juge d'instruction. (Europe 1)

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Samedi 21 juillet

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19h56: Les victimes présumées d'Alexandre Benalla lors de la manifestation du 1er-Mai ont été identifiées et demandent à être entendues selon les informations de France Info

19h27: Jean-Luc Mélenchon s'exprime une nouvelle fois en direct sur BFM TV:

"On se dit qu'ils ont tous quelque chose de grave à cacher. Il y a un ensemble de barbouzes autour du président de la République. Je veux savoir combien ils étaient à l'Elysées à faire ce travail et qui les commandait ? Est ce qu'Emmanuel Macron était aux commandes ?"

17h07: Selon Le Point, Alexandre Benalla dirigeait une deuxième équipe de sécurité chargée de protéger la vie privée du chef de l'État. Pour se prémunir contre toute attaque armée et contre les atteintes à sa vie privée, Emmanuel Macron avait en effet confié à Alexandre Benalla la mission de constituer au sein du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) composé de policiers du Service de la protection et de gendarmes issus du GIGN, une équipe chargée de protéger ses sorties privées au restaurant, au Touquet et lors de tous ses déplacements non officiels ainsi que ceux de la première dame. Il était d'ailleurs prévu qu'Alexandre Benalla dirige le dispositif de sécurité du couple présidentiel lors de ses vacances au fort de Brégançon.

16h12: Nouvelle révélation cet après-midi

L'information a été révélée en pleine Assemblée ce samedi après-midi par le député LR des Côtes-d'Armor, Marc Le Fur, alors que la rumeur avait gagné les rangs des députés dès le début de la journée : "Alexandre Benalla disposait d'un tel badge depuis le 24 juillet 2017. Ce badge lui a été retiré il y a 3 jours. Il n'aurait pas été inutile de nous informer. M. Benalla ne disposait pas de fonctions politiques or ceux qui disposent d'un tel badge font de la politique puisqu'ils accèdent à l'Hémicycle. Ils ne font pas de la sécurité, ils font de la politique. Ce sont les badges du niveau le plus élevé.

Le badge a été immédiatement désactivé quand Monsieur Benalla s'est vu retirer les fonctions qu'il avait à la présidence de la République. Tout cela se fait dans la logique de notre fonctionnement", a répondu François de Rugy, le président de l'Assemblée nationale depuis le perchoir .

12h09: Selon M6 Info, Alexandre Benalla a dû annuler aujourd'hui son mariage. Une cérémonie était prévue aujourd'hui à la mairie d'Issy-les-Moulineaux.

D'après plusieurs sources, une soirée devait être organisée dans un restaurant du XVIe arrondissement de Paris à la suite de la cérémonie.

Rappelons que la garde à vue d'Alexandre Benalla a été prolongée ce matin.

11h18: Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, qui ont commencé vendredi, ont été prolongées samedi matin pour une durée pouvant atteindre 24 heures, a indiqué le parquet de Paris.
Alexandre Benalla, collaborateur du président français Emmanuel Macron dont le licenciement a été annoncé vendredi, avait été filmé le 1er mai à Paris frappant des manifestants alors qu'il était présent en tant qu'observateur auprès des forces de l'ordre. Vincent Crase, employé du parti présidentiel La République en marche, se trouvait alors avec lui. Ils ont été placés en garde à vue notamment pour violences et usurpation de fonction.

11h04: Le point sur l'affaire ce matin

Trois policiers suspendus pour avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, le collaborateur du président français filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai, ont été placés en garde à vue samedi matin, a annoncé le parquet de Paris. Les trois hommes ont été placés en garde à vue pour "détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection" et "violation du secret professionnel".
Alexandre Benalla, dont le domicile à Issy-les-Moulineaux, dans la banlieue sud-ouest de Paris, a été perquisitionné samedi matin, avait été placé en garde à vue vendredi matin.
Les trois haut gradés mis en cause appartiennent à la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris. Il s'agit du chef d'état-major adjoint, d'un commissaire présent au moment des faits, dans le 5e arrondissement de Paris, et du commandant en charge des relations entre la préfecture de police et l'Élysée, ont rapporté plusieurs sources proches du dossier.
Selon la préfecture de police, des images de vidéo-surveillance ont "été indûment communiquées à un tiers, dans la soirée du 18 juillet". C'est justement mercredi soir que cette affaire a été révélée par le journal Le Monde. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a "condamné lourdement" les agissements de ces trois fonctionnaires, suspendus à titre conservatoire vendredi matin.
Ce dossier empoisonne depuis plusieurs jours l'exécutif, accusé par l'opposition de tous bords d'avoir été informé très rapidement des agissements de M. Benalla et d'avoir cherché à les étouffer. Ce dernier, dont le licenciement a été annoncé vendredi matin, était invité comme observateur dans le dispositif policier pour encadrer les défilés de la Fête du travail.
Dans l'entourage du président Emmanuel Macron, son directeur de cabinet, Patrick Strzoda, a été entendu jeudi comme témoin, avait indiqué vendredi une source proche du dossier.
Un cinquième homme, Vincent Crase, qui est employé par LREM, le parti présidentiel, gendarme réserviste, se trouve lui aussi en garde à vue depuis vendredi. Il était avec Alexandre Benalla le 1er mai et est soupçonné des mêmes faits que lui.
En plus de l'enquête préliminaire de la justice, ouverte jeudi à l'initiative du parquet de Paris, une autre, administrative, a été lancée par la "police des polices" et une troisième par l'Assemblée nationale.

10h05: Le domicile d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné ce matin

10h02: Le ministre français de l'Intérieur Gérard Collomb sera auditionné lundi à 10H00 (08H00 GMT) dans le cadre de l'affaire Benalla par la commission des Lois de l'Assemblée nationale dotée des pouvoirs d'enquête, a annoncé samedi sa présidente Yaël Braun-Pivet (LREM, majorité présidentielle).
L'audition de M. Collomb sera publique et retransmise, portant sur l'affaire Alexandre Benalla, un collaborateur du président français Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai, qui a soulevé une crise politique depuis sa révélation mercredi.
L'audition du ministre "aura lieu lundi matin" à 10H00, a déclaré Mme Braun-Pivet lors de la réunion de la commission chargée de mettre au point un programme d'auditions. 

09h52: Trois policiers suspendus pour avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, le collaborateur du président français filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai, ont été placés en garde à vue samedi matin, a annoncé le parquet de Paris.

Les trois hommes ont été placés en garde à vue pour "détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection" et "violation du secret professionnel". Alexandre Benalla, dont le domicile près de Paris a été perquisitionné samedi matin, avait été placé en garde à vue vendredi matin.

08h15: Le point ce matin au lendemain de la garde à vue d'Alexandre Benalla

Face à une crise sans précédent, l’Elysée a annoncé vendredi qu’il licenciait son collaborateur Alexandre Benalla, placé en garde à vue après une vidéo le montrant frapper un manifestant le 1er-Mai, sans parvenir à calmer l’indignation des parlementaires qui ont interrompu leurs travaux.

En fin de journée le Premier ministre Edouard Philippe a appelé à la «responsabilité» face à «l’obstruction parlementaire» et la «récupération politique», alors que les parlementaires réclament de l’entendre sur l’affaire Benalla.

M. Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant: il «aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir», explique l’Elysée.

De quel document s’agit-il ? Selon une source proche du dossier, trois policiers - un contrôleur général, un commissaire et un commandant - ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises, mercredi, à M. Benalla.

Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, qui a «condamné lourdement» ces agissements, doit être entendu au Sénat mardi à 17H45.

M. Benalla a été placé en garde à vue vendredi matin à Paris dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte la veille après la diffusion d’une vidéo mercredi soir par Le Monde.

Il est visé pour des faits de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, d’usurpation de fonctions, de port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique et de complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection.

Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a été entendu jeudi comme témoin dans la même enquête. Il avait expliqué au Monde avoir décidé les sanctions contre M. Benalla: mise à pied deux semaines sans versement de salaire et changement d’affectation.

Vincent Crase, un gendarme réserviste et agent d’accueil pour LREM qui était avec Alexandre Benalla le 1er mai, a également été placé en garde à vue vendredi.

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*** VENDREDI 20 JUILLET ***

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21h43: Alexandre Benella est en garde à vue pour les chefs de faits de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, d'usurpation de fonctions, de port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique et de complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection.

21h32: Ce vendredi soir, une perquisition est en cours au domicile d'Alexandre Benalla dans les Hauts-de-Seine selon BFM TV. Le gardé à vue est présent. 

18h01: Edouard Philippe s'exprime devant les journalistes en marge de l'étape du jour du Tour de France, où il avait fait le déplacement

"Il faut respecter les procédures légales qui ont été engagées (...) La justice est saisie, les commissions d'enquêtes également"

"L'opposition me demande de m'exprimer, j'aurai l'occasion de le faire lors des Questions au gouvernement, mardi prochain", a-t-il continué

Edouard Philippe a dénoncé un "comportement inacceptable qui a été sanctionné"

17h30: La commission des Lois du Sénat annonce qu'elle auditionnera le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, mardi prochain, à 17h45. 

16h52: Pendant ce temps, Edouard Philippe, suit une étape du Tour de France, alors que la grogne est de plus en plus forte à l'Assemblée. Certains députés comme Sébastien Chenu du Rassemblement National s'interrogent: "Est-ce que le Premier ministre ne serait pas mieux, ici, à livrer un certain nombre d'explications ?"

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14h34: Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a été entendu jeudi 19 juillet au soir par les enquêteurs, a appris franceinfo. Cette audition libre a eu lieu dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte après la diffusion d'une vidéo montrant deux collaborateurs du président frapper des manifestants le 1er mai.

L'homme avait donné son feu vert à la participation d'Alexandre Benalla, chargé de mission dans son cabinet, en tant qu'observateur dans les rangs policiers. C'est aussi lui qui lui avait signifié sa mise à pied de deux semaines.

14h11: L'ancien candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, réclame le départ de Gérard Collomb du gouvernement.

12h55: Selon M6, à l’occasion du retour des Bleus en France après leur victoire à la Coupe du monde en Russie, Alexandre Benalla fait le déplacement sur le tarmac de l'aéroport de Roissy. D'après nos confrères, l'homme s'est montré “très agité” en tentant de prendre la main sur le dispositif des gendarmes mis en place à l'aéroport.

"“Qui êtes-vous ?”, lui aurait demandé un commandant de gendarmerie. Ce à quoi Alexandre Benalla aurait répondu : “Vous me manquez de respect”, en montrant son macaron portant le sigle de l’Élysée et affirmant être en droit de diriger les opérations. Le commandant lui aurait alors rétorqué que l’autorité administrative sur cet événement était bien représentée par les gendarmes", explique M6.

Un incident qui a été rapporté à leur hiérarchie par les gendarmes présents sur place. Toujours selon nos confrères, le soir-même, Alexandre Benalla aurait eu une altercation avec un commissaire de police à l’intérieur de l’hôtel de Crillon.

12h08: Selon France Info, Vincent Crase, le deuxième collaborateur de l'Elysée mis à pied dans le cadre de l'affaire Benalla a également été placé en garde à vue, en fin de matinée, des chefs de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public et usurpation de fonction, annonce le parquet de Paris.

11h26: Le point ce matin sur l'affaire Benalla

L’Elysée a annoncé vendredi avoir «pris la décision d’engager la procédure de licenciement» d’Alexandre Benalla, pour des «faits nouveaux» concernant ce collaborateur de l’Elysée, dont le parquet a annoncé la garde à vue après la diffusion de vidéos le montrant frappant un manifestant le 1er mai.

Parallèlement à l’annonce de la procédure de licenciement, le parquet de Paris a annoncé que M. Benalla avait été placé en garde à vue vendredi matin à Paris. Il est visé pour des faits de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, d’usurpation de fonctions, de port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique et de complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection, selon la même source.

L’enquête a été ouverte à l’initiative du parquet de Paris et les investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ainsi qu’à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

De son côté l’Elysée a expliqué qu'«il a été porté à la connaissance de la présidence de la République des faits nouveaux, qui sont constitutifs d’une faute commise, et qui font l’objet d’une procédure judiciaire».

«Aux fins de prouver son innocence, M. Benalla aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir», a-t-on précisé.

Trois policiers, un contrôleur général, un commissaire et un commandant, ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises à Alexandre Benalla, a-t-on également appris d’une source proche du dossier.

Du côté de l’Elysée, on explique que ce sont «les faits nouveaux», et non l’incident du 1er mai, qui ont conduit à «la décision d’engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla», «conformément au courrier de sanction qui lui avait été notifié le 4 mai».

Jeudi, le porte-parole de l’Elysée Bruno Roger-Petit avait expliqué qu’à la suite des incidents du 1er mai, Alexandre Benalla avait «été immédiatement convoqué par le directeur de cabinet du président, qui lui a notifié une sanction disciplinaire»: mise à pied de deux semaines avec suspension de salaire et changement d’affectation. Cette sanction constituait «un dernier avertissement avant licenciement», avait prévenu le porte-parole.

11h05: Dans une grande tension, des députés des oppositions ont accusé vendredi Gérard Collomb de «mensonges» sur l’affaire Benalla, demandant que le ministre de l’Intérieur, voire le Premier ministre, vienne s’expliquer devant l’Assemblée. A la reprise des travaux sur la révision constitutionnelle, ces élus ont réitéré cette demande après de nouvelles informations de presse faisant état du fait que M. Collomb était au courant des violences de M. Benalla dès le 2 mai.

De plus, le patron des députés LR Christian Jacob a rapporté que des commissaires, dont un en lien avec l’Elysée, auraient transmis des images compromettantes de la vidéo-surveillance, d’après Europe 1. «C’est le cœur de l’Etat qui est atteint. Nos travaux doivent cesser immédiatement, le Premier ministre doit venir s’expliquer devant l’Assemblée nationale», a-t-il tonné.

«Nous exigeons la présence du ministre de l’Intérieur, avant qu’il ne s’exprime une deuxième fois au Sénat», a aussi lancé Patrick Hetzel (LR), jugeant qu'«il nous snobbe». Il y a «scandale d’Etat» et série de «mensonges», ont dénoncé ses collègues de droite.

Luc Carvounas (PS) a estimé qu’a minima «il y a eu un mensonge par omission» de M. Collomb car la police des polices avait déjà été saisie alors que le ministre a laissé entendre jeudi que c’était nouveau. «Qu’au plus vite le ministre de l’Intérieur vienne (...) Il y a une suite de mensonges», a renchéri Alexis Corbière (LFI).

10h45: Selon Europe 1, trois policiers, dont deux commissaires, ont été suspendus hier soir. Les trois personnes sont soupçonnées d'avoir extrait des images des caméras de vidéosurveillance du plan de protection de la Ville de Paris.

Sur celles-ci, on peut y voir "la scène de violence place de la Contrescarpe sous un autre angle que celui jusque là disponible avec la vidéo amateur", expliquent nos confrères.

Un commissaire présent place de la Contrescarpe (Paris) et un commandant chargé des relations avec l'Elysées sont soupçonnés d'avoir copié et transmis les images à Alexandre Benalla.

10h34: Alexandre Benalla, collaborateur de la présidence française mis en cause après la diffusion de vidéos le montrant frappant un manifestant, a été placé en garde à vue vendredi matin, a-t-on appris de source judiciaire. 
Alexandre Benalla, dont la présidence française a par ailleurs annoncé le prochain licenciement, est visé pour des faits de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, d'usurpation de fonctions, de port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique et de complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection, a-t-on précisé de même source.

10h29: La présidence de la République a décidé "d'engager la procédure de licenciement" d'Alexandre Benalla en raison de "faits nouveaux" portés à sa connaissance concernant ce collaborateur de l'Elysée mis en cause après la diffusion de vidéos le montrant frappant un manifestant le 1er mai.

"Il a été porté à la connaissance de la présidence de la République des faits nouveaux, qui sont constitutifs d'une faute commise, et qui font l'objet d'une procédure judiciaire", a indiqué l'Elysée, qui précise que M. Benalla "aurait été destinataire d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir", a-t-on précisé Alexandre Benalla a également été placé en garde à vue ce matin, a annoncé le parquet, suites aux accusations de violences du 1er mai.

10h23: Selon France 2, Alexandre Benalla est entendu depuis ce matin, 10h, au siège de la police judiciaire à Paris. D'après nos confrères, il s'est présenté avec son avocate.

09h40: Selon France Inter, le lendemain des faits survenus lors du 1er mai, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb a été informé des violences. Le 3 mai, des sanctions sont prises par le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron.

"Gérard Collomb pense que tout est réglé. Il ne redécouvre l’affaire que mercredi dernier, avec les premières révélations du quotidien Le Monde", expliquent nos confrères.

09h38: Le président de l’Assemblée nationale François de Rugy a salué vendredi la rapidité avec laquelle l’Assemblée nationale s’est saisie de l’affaire Benalla en transformant la commission des Lois en commission d’enquête, tout en renouvelant son «soutien» à Emmanuel Macron.

Il a par ailleurs «salu(é) l’attitude de Jean-Luc Mélenchon», qui a «fait preuve d’un esprit de responsabilité» et a contribué à réfléchir à «comment les institutions peuvent s’emparer du problème», a-t-il dit sur RTL.

Le chef de file des députés de La France insoumise a proposé jeudi soir que les députés déposent une «motion de censure» du gouvernement, «puisque le gouvernement ne vient pas s’expliquer devant l’Assemblée» sur l’affaire Benalla. Initiative qui a toutefois peu de chances d’aboutir puisque pour être déposée, une telle motion doit réunir 58 signatures. Le groupe des députés Insoumis n’en compte que 17.

La commission «s’est réunie dès hier soir», a aussi souligné François de Rugy, «c’est du jamais-vu dans l’histoire de l’Assemblée nationale qu’il y ait une réaction aussi rapide. Moins de 24 heures après les révélations du journal Le Monde, l’Assemblée nationale (...) a décidé de choisir la procédure la plus rapide, donc la plus efficace, et que la commission des Lois se voit attribuer les mêmes prérogatives qu’une commission d’enquête parlementaire».

Cela «en dit long sur volonté de l’Assemblée nationale et sur ma volonté en tant que président de se saisir des problèmes», a-t-il fait valoir.

Il a précisé que les travaux devraient commencer «dès lundi», ajoutant qu’il ne fallait «pas oublier le contexte: une manifestation du 1er-Mai dans laquelle il y avait un cortège, en plus du cortège syndical, de plusieurs centaines voire plusieurs milliers de personnes extrêmement violentes. Il ne faut quand même pas oublier ça», a-t-il souligné.

09h01: Le président de la République Emmanuel Macron n'a pas prévu de prise de parole (BFMTV)

07h42: Il y a quelques heures, une nouvelle vidéo a été postée sur les réseaux sociaux. On peut y voir Alexandre Benalla agresser une femme, place de la Contrescarpe, à Paris, le 1er mai dernier

07h20: L'affaire est désormais "aux mains de la justice, et c'est très bien ainsi", a réagi le Premier ministre Edouard Philippe, interpellé au Sénat. M. Benalla, autorisé à se trouver aux côtés des forces de l'ordre en tant qu'"observateur", a clairement "outrepassé" ce statut, et a en conséquence été sanctionné, a souligné le Premier ministre.

M. Philippe était interrogé par la présidente du groupe communiste au Sénat Eliane Assassi, qui demandait de "mettre un terme à l'intervention des barbouzes du nouveau monde dans les mouvements sociaux". Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a indiqué avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale, à charge pour elle de se pencher sur les règles encadrant la présence "d'observateurs" au sein des forces de l'ordre.

A l'Assemblée nationale, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a évoqué des "gestes absolument inadaptés".

07h15: L'Elysée faisait face jeudi à un feu roulant de critiques, après la publication d'une vidéo montrant un collaborateur d'Emmanuel Macron frappant un manifestant, qui a déclenché l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction.

L'incendie est parti du site du Monde qui a mis en ligne mercredi soir une vidéo filmée le 1er mai à Paris, où un homme, identifié comme Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à un jeune homme à terre. Ces images, filmées par un militant de la France insoumise, ont déclenché une indignation générale.

Emmanuel Macron, en déplacement en Dordogne, a refusé de répondre aux incessantes questions de la presse. Interpellé par un journaliste lui demandant si la République était "entachée" par cette affaire, il a laconiquement répondu: "Non, non, la République elle est inaltérable !"

C'est le porte-parole de l'Elysée Bruno Roger-Petit qui est monté au créneau: Alexandre Benalla, chargé de mission auprès du chef de cabinet de la présidence au moment des faits, a rapidement reçu "la sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l'Elysée", a-t-il fait valoir.

Il a été "mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire" et "démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président", pour "punir un comportement inacceptable". C'est "un dernier avertissement avant licenciement", a souligné M. Roger-Petit.

Un deuxième homme a aussi "outrepassé son autorisation" ce même 1er mai, a révélé le porte-parole de l'Elysée: Vincent Crase, gendarme réserviste et employé de LREM, a écopé d'une "mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire", et "il a été mis également fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République".

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "violences par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions" et "usurpation de signes réservés à l'autorité publique".

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Vos réactions

Portrait de claud34
21/juillet/2018 - 15h20

Ben signifie fils de...   Il s'appellerait donc Fils d'Alla

Etrange ....

Portrait de Rose Well
21/juillet/2018 - 14h53

Et si toute l'affaire avait été montée par un homme convoitant la future femme d'A.B., prêt à tout pour conquérir sa dulcinée ?

Portrait de atlantique07
21/juillet/2018 - 14h47

Le coup du mariage il fallait oser  , ils l'ont fait....

Portrait de atlantique07
21/juillet/2018 - 14h33

Un mariage de circonstances    ?

Portrait de Marco95
21/juillet/2018 - 13h13 - depuis l'application mobile

N'importe quoi... Des dérapages dans les manif sa arrive toujours. Le gars à été sanctionné normalement c'est clos. A cause de l opposition une petite affaire de rien du tout devient une affaire d état. Après le président n'a rien à voir avec ça. Exemple quand un employé fait une erreur professionnel ce n'est pas de la faute de son boss.

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 13h00
Perle Océane a écrit :

Je ne suis pas plus moraliste qu'une autre, ce qui me dérange sur ce blog ce sont tous ces rageux qui viennent pour dire du n'importe quoi alors qu'ils savent tous et ne savent rien... et si vous saviez lire correctement ce que j'ai mis ça vous aurait évité de vous fatiguer pour rien. Je ne vois pas où je suis hypocrite dans mon commentaire, ici des hypocrites et des faux culs ça ne manquent pas, et pour les phrases toutes faites là ça vous m'avez bien fait rire merci pour cette seconde d'hilarité, sur ce bon samedi

C'est ça casse toi bouffonne! N'oublie pas d'aller faire ton rapport à la permanence de LREM de ton département pauvre conne!

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 12h59

Ah pour faire la morale à un mome de 15 ans ya du monde!, par contre pour justifier la protection d'une racaille ya plus personne! Macron n'est qu'une sous merde!

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 12h49

Le type annule son mariage, heureusement pour sa femme déjà cocu! Le type s'enfilait Macron quasiment tous les soirs!

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 12h46
Hh 2307 a écrit :

Le mec payé 10 000 euros qui cumule les fonctions et qui habite proche de l elysee mais bon sang onebob swatts perle oceane et the foster qu est ce qu il vous faut de plus comme preuves à charges. 

Le swifty est un alcoolo fan du Macron!

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 11h59
Valaroder 18 a écrit :

Voilà ce que c'est que d'avoir élu l'autre nabot zozoteur. Une grosse tata, accompagnée d'une vieille pour l'image, qui a ruiné notre pays, et bénéficiant certainement de services sexuels de la part de cette racaille de Benalla (d'où sa protection jusqu'au bout dans les plus hautes instances de l'Etat), le tout au frais du contribuable.  Certains doivent se mordre les doigts de leur vote pour ce gros nullard de sac à merde, qui se fait prendre par tous les trous.

Apparemment le Onebob et le Foster sont des adeptes de la sodomie, plus le Macron les encule plus ils en redemandent ces deux abrutis

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 11h52
onebob a écrit :

encore des raccourci , donc vous pensez que c est macron qui lui a dit met un uniforme de policier et va casser du manifestant...bref ce gars a eu du pouvoir , il a peté plus haut que son cul on en voit partout ,des gars qui s y croit, je sais pas pourquoi macron gardait ce type , ben maintenant il est viré..

Non abruti Macron se faisait mettre par ce type, d'ou la protection que cette racaille bénéficiait! Mais bon vous êtes trop con pour comprendre!

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 11h47
The Wolf a écrit :

Je renonce de discuter avec vous, vous êtes d'une mauvaise évidente et votre amour pour macron commence un peu trop à transpirer et modifie physiologiquement votre jugement.

Discuter avec le Onebob MDR! Ca ne sert à à rien il passe ses journée à têter l'anus de Macron sur ce blog! Tout comme le Foster de mes deux!

Portrait de Claire Ogrosse
21/juillet/2018 - 11h46
Valaroder 18 a écrit :

Voilà ce que c'est que d'avoir élu l'autre nabot zozoteur. Une grosse tata, accompagnée d'une vieille pour l'image, qui a ruiné notre pays, et bénéficiant certainement de services sexuels de la part de cette racaille de Benalla (d'où sa protection jusqu'au bout dans les plus hautes instances de l'Etat), le tout au frais du contribuable.  Certains doivent se mordre les doigts de leur vote pour ce gros nullard de sac à merde, qui se fait prendre par tous les trous.

C'est évident Benalla était le jouet sexuel du Macron!

Portrait de mestoutou
21/juillet/2018 - 08h16

"Les gens de rien" peuvent lever la tête les yeux dans les yeux face au visage de macron car si nous sommes des gens de rien comme il dit nous ferons tout pour le virer dans 4 ans !

Portrait de Adrian SEALELLI 2
20/juillet/2018 - 22h59

QUAND EST CE QUE LES FRANÇAIS COMPRENDRONT QUE LES ARABES SONT UNE SALE RACE

Portrait de Verygood
20/juillet/2018 - 20h40

C'est gravissime, digne des organisations d'extrême droite et d'extrême gauche  usant du coup de la violence comme action politique. Est-ce que Macron comptait sur Benalla pour créer une sorte de SAC (comme avec Pasqua) ? Une organisation parallèle ? Sans tomber dans la thérie du complot, on peut au moins s'interroger.

 
Portrait de mestoutou
20/juillet/2018 - 19h43

à monsieur le 1er ministre,

Si vous dites "Il faut respecter les procédures légales qui ont été engagées, il fallait surtout dire "Il faut respecter "le code de procédure pénale article 40.1" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Portrait de mestoutou
20/juillet/2018 - 19h30
Mosquitox. a écrit :

Ya une fake news qui traine qui dit que c'est le fameux gars barbu qui tenait le gamin par la main sur la balcon pendant que l'autre gus grimpait les 4 étages devant toutes les cameras, fameux gars barbu présenté comme un voisin.

Faut dire que sur les 2 photos, la ressemblance est frappante !!! smiley

C'est un peu vrai, il faudrait un bel agrandissement de la part de nos journaleux pour confirmer (peut être) !smiley

Portrait de atlantique07
20/juillet/2018 - 18h35

Le pouvoir dans la tourmente et le premier ministre  sur le tour de France nous débite un chapelet d'inepties...

Portrait de t33
20/juillet/2018 - 13h45
onebob a écrit :

les magouille macronniene...c est bien ce que je dis des crs le font pendant leur travaille ca passe, la bennala ce fait chopé , et la c est une magouille de l etat...

Tu le fait exprès?? tu troll?

Tu peut pas etre con à ce point la quand meme ???

Portrait de mestoutou
20/juillet/2018 - 12h42

En espérant que ces 2 individus en garde à vue ne feront pas "FUSIBLE" afin de protéger ces messieurs proches de l'élysée !!

Citoyens soyons vigilants pour une suite de la vérité!

Portrait de Nunux
20/juillet/2018 - 11h36 - depuis l'application mobile

Message pour tous les nuls qui n'ont rien compris :

alexandre benalla n'a rien a faire habillé en flic, ni le droit de porter une arme (un pistolet ici), ni des menottes, le tout propriete de la police nationale.

ce monsieur n'a pas le droit d'integrer un peloton de CRS et d'aller tabasser qui il veut comme il veut.

Si vous avez pas compris ça, vous etes aussi stupide que lui.

Quant a ceux qui se demandent pourquoi cela sort maintenant, et bien dites vous que ce monsieur a simplement ete identifié par des tiers (il etait dans le bus des bleus, evenement suivit par des millions de personnes!) qui ont reussi a faire un rapprochement.. ensuite une fois fait, il est TRES facile d'aller chopper des images d'archives... (on l'a vu au ski avec macron, dans le bus de l'equipe de France de foot, etc..etc...)

il n'y a pas de conspiration ou je ne sais quoi.... simple usurpation de profession. C'est assez grave. Comme si demain n'importe qui faisait la police... est ce que cela vous irait !? Non bien entendu...

L'elysee a tenté de camoufler/taire cette affaire, on est tous d'accord la dessus, et a leur place, on aurait fait pareil :D

Portrait de mestoutou
20/juillet/2018 - 10h53
The Wolf a écrit :

10h29: L'Elysée annonce avoir engagé "la procédure de licenciement" d'Alexandre Benalla

Et voilà la messe est dite, Benalla sert de fusible aux barbouzeries de l'Elysée.

Absolument!!!

Et c'est près de 3 mois que l’Élysée ouvre une procédure de licenciement !!!!!!!????????????

C'est tout simplement se foutre de la gueu.e du monde de la part de nos politiques en causes

 

Portrait de mestoutou
20/juillet/2018 - 10h47

Seul monsieur Montebourg a été droit dans ses bottes !

 

      
Portrait de mestoutou
20/juillet/2018 - 10h44

Il ne faut pas oublier aussi que 850 véhicules ont été brulés ce 14 juillet!!!

Mais là monsieur collomb n'en parle pas

VIVE LA FRANCE et ses manipulateurs

Portrait de Lax069
20/juillet/2018 - 10h09 - depuis l'application mobile

Et la schiapa elle dit rien. Bizarre. Par contre pour s’en prendre a jcvd la oui

Portrait de nina83
20/juillet/2018 - 09h08

mais elles datent de quand ces vidéos ????? moi, ce qui m'étonne c'est le temps passé avant de les mettre en ligne....... pourquoi attendre si longtemps ???? comme si tout était organisé, préparé, on piste quelqu'un durant des semaines, on le surveille, on le filme et photographie. On garde le dossier au chaud (alors que ce type devrait être remis à la justice le plus vite possible), pourquoi ???

Portrait de GuyHawke
20/juillet/2018 - 09h08

Avec cette affaire, plus un mot des incidents durant les festivités du 14 juillet et la victoire de la Coupe du Monde.