20/04/2018 20:37

EN DIRECT - Universités bloquées: Un étudiant a-t-il été gravement blessé à la tête ce matin à Tolbiac lors de l'intervention de la police ?

20h33: La préfecture de police de Paris publie un communiqué à propos de la rumeur sur un étudiant dans le coma après l'intervention policière de ce matin: "Contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux aucun blessé grave, en lien avec l’opération d’évacuation, n’a été recensé"

18h57: C'est une rumeur qui circule ce soir dans les facs, sur les réseaux sociaux et sur certains sites internet comme Marianne. Un étudiant serait dans le coma après l'intervention de la police ce matin à Tolbiac, mais après avoir affirmé que l'individu grièvement blessé était "dans le coma" sur la base du seul témoignage d'une représentante de l'Unef à Tolbiac, le site Marianne est depuis revenu sur sa version et "met désormais cette information au conditionnel". Sa source, qui parle de l'escalade d'une grille et non d'un mur, maintient néanmoins qu'un étudiant a été "gravement blessé à la tête" et évacué vers l'hôpital.

Sur Twitter, le compte Sud Education Paris a affirmé que l'hôpital de Cochin aurait réceptionné un blessé "dans un état grave" tout en précisant que "pour l'instant on en sait pas plus".

A 15h, BFMTV, Annliese Nef, maître de conférence à Paris 1, assure qu'il y avait eu "un blessé grave" avec un "traumatisme crânien" du côté des occupants. A 18h, toujours sur BFM TV, Pierre Jacquemin directeur de la revue regard parle également d'un blessé grave qui aurait "une fracture du crâne".

Jointe par Le HuffPost en début d'après-midi, une source à la direction de Paris I a reconfirmé que, "à [s]a connaissance, aucun blessé grave n'était à signaler". Cette source, présente sur le site dans la matinée, indique s'en être assurée auprès du service de sécurité de l'université qui a assisté à l'évacuation et avoir revérifié auprès de la Préfecture de Police.

14h59: La direction de Sciences Po Paris annonce le déblocage de l'établissement et la reprise des cours. Le bâtiment principal de Sciences Po Paris était de nouveau occupé ce matin par des étudiants solidaires du mouvement contre la réforme de l’accès à l’université, avait indiqué la direction de l’école.

Comme lors de la première occupation en début de semaine, le bâtiment situé rue Saint-Guillaume, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, a été fermé par la direction.

13h01: Dans un amphi, le matériel audiovisuel a été arraché, les écrans de projection détruits et recouverts de tags: «A mort Israël» ou «Free Palestine». Sur les murs, entièrement tagués, les inscriptions vont de l’appel militant --«cheminots solidaires»-- aux outrances potaches -- «Macron le peuple aura ton fion».

Dans la cafétéria réaménagée en cuisine collective, les distributeurs de boissons ont été vidés et détruits. Deux cageots d’artichauts trônent au milieu de la pièce à côté de verres en plastique et de bouteilles de bière.

10h57: Le coût des «dégradations» commises lors des trois semaines d’occupation du site universitaire parisien de Tolbiac s’élève à «plusieurs centaines de milliers d’euros», a déclaré vendredi le président de l’université Paris-1 dont dépend le site, évacué dans la matinée par la police.
«Les experts ont déjà été mandatés pour réaliser un chiffrage précis des travaux nécessaires à la remise en état du site» Pierre Mendès-France, une tour de 22 étages qui était occupée depuis le 26 mars, a ajouté Georges Haddad. «En attendant, le centre Pierre Mendès-France restera fermé jusqu’à nouvel ordre», a précisé le président de l’université, qui s’exprimait lors d’un point presse à la Sorbonne.
«Les dégradations commises sur place se chiffrent à plusieurs centaines de milliers d’euros alors que nous avions investi plus de 800.000 euros ces dernières années en travaux d’amélioration du site. Tout est à refaire», a-t-il affirmé. «Les dégradations sont énormes. Elles vont coûter très cher à l’université et au contribuable», selon lui. «C’est l’argent de la nation qui a été gaspillé». Il a évoqué des «dégradations de tous ordres: tags, dégradations du matériel pédagogique, de sécurité, portes détruites».

10h55: Le bâtiment principal de Sciences Po Paris était de nouveau occupé vendredi par des étudiants solidaires du mouvement contre la réforme de l’accès à l’université, a indiqué la direction de l’école. Comme lors de la première occupation en début de semaine, le bâtiment situé rue Saint-Guillaume, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, a été fermé par la direction, a constaté une journaliste de l’AFP.

Il est occupé par une vingtaine d’étudiants qui ont dormi sur place après qu’une assemblée générale a décidé jeudi soir de la reprise de l’occupation. Devant le bâtiment se trouvaient une vingtaine d’autres personnes prêtes à les relayer, sandwichs en main. Les cours prévus vendredi dans le bâtiment ont été déplacés sur d’autres sites de l’école, a précisé la direction de l’école. Des cars de CRS se trouvaient aux abords de l’établissement.

10h12: Ce que l'on sait

Le blocage du site universitaire parisien de Tolbiac, lieu emblématique de la mobilisation contre la réforme de l’accès à la fac, a été levé vendredi à l’issue d’une vaste opération de police lancée au petit matin. Au moins une centaine de CRS ont pénétré à 5H00 sur le site Pierre Mendès-France, une tour de 22 étages occupée depuis le 26 mars, essuyant notamment des jets de bouteilles de verre et autres projectiles dans une ambiance très tendue, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’opération a pris fin vers 06H00, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) à l’AFP, indiquant qu’une centaine de personnes avaient été évacués dans le calme. Seul un individu a été interpellé, pour outrage et rébellion. «On n’a pas fait acte de résistance», a confirmé à l’AFP un des occupants, cagoulé. «Perso, je dormais pas. C’est venu comme ça, ils ont pas cherché à savoir qui faisait quoi, qui était qui, et il y a eu des violences, des intimidations» de la part de la police, a-t-il affirmé. L’opération s’est déroulée «dans le calme, aucun incident», a assuré la PP. Dans un communiqué, elle a par ailleurs relevé «des dégradations nombreuses» sur le site.
Vers 08H30, des CRS gardaient encore l’entrée du site, jonchée de déchets en tout genre: bouteilles de bière, tables, sac poubelle ou banderoles.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a salué dans un communiqué «la réussite de cette opération dans un contexte d’intervention délicat». «Désormais, le site Tolbiac sera repris par l’Université qui le fermera pour des raisons de sécurité et de remise en état, suite aux dégradations des occupants», a-t-il ajouté.
La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a, elle, jugé «très important que les choses puissent revenir à la normale». «Ce site depuis maintenant quelques semaines était vraiment le lieu à la fois d’affrontements à l’extérieur et à l’intérieur», a-t-elle déclaré sur BFMTV, ajoutant que les prochains examens partiels ne s’y tiendraient «probablement» pas et devront être délocalisés.

09h56: Le directeur du site de la fac de Tolbiac annonce qu'il y a entre 600.000 et 800.000 euros de dégâts. Un peu plus tôt, Georges Haddad, le président de l'Université Paris-1, déclarait craindre que "les dégâts ne soient considérables".
09h50:
L’intervention des forces de l’ordre avait été réclamée dès le 9 avril par Georges Haddad, président de l’université Paris-1 dont dépend Tolbiac, inquiet de la situation après la découverte de cocktails molotov sur le site. Régissant à l’évacuation, M. Haddad a fait part de son «immense soulagement», «heureux qu’il n’y ait eu aucun blessé», affirmant sur BFMTV qu’il comptait sur les forces de l’ordre pour «sécuriser le site» pendant la semaine de vacances qui débute lundi.

09h46: La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a, elle, jugé «très important que les choses puissent revenir à la normale». «Ce site depuis maintenant quelques semaines était vraiment le lieu à la fois d’affrontements à l’extérieur et à l’intérieur», a-t-elle déclaré sur BFMTV, ajoutant que les prochains examens partiels ne s’y tiendraient «probablement» pas et devront être délocalisés.

09h25: Vers 08H30, des CRS gardaient encore l’entrée du site, jonchée de déchets en tout genre: bouteilles de bière, tables, sac poubelle ou banderoles.

09h18: Michel Delpuech, préfet de police de Paris sur franceinfo: "l'opération était extrêmement bien préparée. Il fallait qu'on ait une bonne connaissance du site, savoir quels étaient les accès possibles, ça prend quelques jours. Aucun incident n'est à déplorer et une seule interpellation a eu lieu."

08h37: "Partout l'Etat de droit sera rétabli", a martelé le ministre de l'Intérieur, rappelant que cette opération avait eu lieu à la demande de Georges Haddad, le président de l'université Paris I, dont dépend le site de Tolbiac.

07h02: Certains étudiants parlent de violences ce que démentent les forces de l'ordre: "Ils nous ont matraqués, ils nous ont traités comme des chiens", a témoigné une étudiante sur BFM, après l'opération. "200 CRS face à des étudiants qui ne sont pas armés, ils sortent les gazeuses... Ce n'est pas normal"

06h47: Dans un communiqué, la préfecture de police de Paris indique qu'à 6 heures, plus aucun étudiant ne se trouvait sur le site de Tolbiac, évacué. Dès l'arrivée des forces de l’ordre, qui ont essuyé "quelques jets de projectiles", "plusieurs occupants du site ont escaladé les grilles de l’établissement et quitté les lieux" , indique la préfecture. Une personne a été interpellée pour outrage et rébellion.

06h31: "L'opération s'est passée avec beaucoup de maîtrise, beaucoup de calme, sans incident", a commenté pour sa part le préfet de police Michel Delpuech, sur BFMTV. "Au total, une centaine d'occupants ont été dénombrés sur place. Certains sont partis dès l'arrivée des forces de l'ordre, les autres ont été contrôlés, et on a procédé à une interpellation pour des faits d'outrage et de rébellion. Mais j'insiste sur le calme et la maîtrise", a-t-il poursuivi.

06h03: Le site évacué après une heure d'opération. La rue longeant le site, dans le XIIIe arrondissement (sud-est), a été ensuite bouclée par la police. Après une heure d'intervention, dont quelques minutes très agitées, le site a été complètement évacué et les premiers camions de CRS commençaient à quitter les lieux vers 6h. Aucune blessé n'est a constaté. Une interpellation a eu lieu. 

05h23: Entre 100 et 200 CRS ont pénétré sur le site à 5h du matin, essuyant notamment des jets de bouteilles de verre et autres projectiles dans une ambiance très tendue. Quelques minutes avant le début de l'intervention, les occupants des lieux avaient sonné l'alarme, semant la confusion. Certains se sont retranchés à l'intérieur tandis que d'autres tentaient de s'enfuir en escaladant la grille tout en lançant des projectiles sur les forces de l'ordre.

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Vos réactions

Portrait de Haz 59
21/avril/2018 - 07h04

étudiant gnangnan, crs ss!smiley

Portrait de nina83
20/avril/2018 - 20h28

Et les gendarmes qui se sont fait asperger d'acide par des zadistes.... drôle comme on en fait pas les gros titres, et le lycéen en question s'est tapé la tête après avoir escaladé une grille, en se sauvant, il a eu peur des flics c'est tout, faut arrêter de mettre des titres d'articles qui propagent de fausses infos.....

Portrait de ORPHEAS
20/avril/2018 - 17h37 - depuis l'application mobile

C'est plus ce que c'était sciences po..

Portrait de atlantique07
20/avril/2018 - 14h49
Valaroder 14 a écrit :

Il suffirait de payer ces quelques milliers d'euros de dégâts en prélevant 0,0005% des 60 à 80 milliards d'euros qui s'évadent chaque année à l'étranger, et que vous payez indirectement aussi. C'est juste une idée.

Tiens, 60 à 80 milliards... Ca me fait penser à une autre idée... Avec cette thune, n'y a-t-il pas moyen de résorber les 47 milliards de dette de la SNCF en l'espace d'1 année et dont on nous rabâche les oreilles depuis des semaines ? Je dis ça en passant, comme ça.

Mais c'est bien, continuons à nous taper entre nous, les petites gens, parce que le voisin d'à côté a gagné 100 ou 150 euros de plus que nous et qu'il est parti en retraite plus tôt, ou que des étudiants ont bloqué l'université du coin... Pendant ce temps, le nabot zozoteur et ses compères sur des yachts de luxe se foutent bien de notre gueule en nous la mettant profond à toutes et tous. Et que ceux qui ne sentent pas concernés parce qu'ils ne font pas partie des "enfoirés de fonctionnaires fainéants preneurs d'otage" ne se croient pas à l'abri ou pas concernés par ce qui se prépare, car après ça sera leur tour, puis au tour des autres, et au tour des suivants, etc. etc... Certains feraient mieux de relire Machiavel et sa devise "Diviser pour mieux régner", qui est plus que jamais d'actualité.

Entre 600 et 800 mille euros ce n'est pas rien pour des petits jeunes....Et le "nabot zozoteur" comme vous dites a été démocratiquement élu ne vous en déplaise   Mais si vous préférez allez à Cuba ils ont un nouveau dirigeant pas élu mais bon , lui saura sans doute répondre à vos attentes......Il y a dans cette île beaucoup de petites gens qui n'ont aucun moyen de se taper dessus......... Juste subir...

Portrait de medo2511
20/avril/2018 - 14h00

Porter plainte contre ces jeunes, ils ont forcément été filmés par quelqu'un ou une caméra.... Lamentable de voir de tels débordements !!! Quel manque de respect !!!

Portrait de merlin2
20/avril/2018 - 12h55

Et la dégénérée de l'UNEF qui ose parler de "quelques tags" alors que tous les murs de la fac et des amphis sont remplis de tags et messages en tout genre et ose dire aussi que ce sont les forces de police qui ont mis un tel chantier en balancant des tables ! A un moment, il faut que les médias arrêtent de donner la parole à des imbéciles décérébrés ! L'unef ferait mieux de purger ses histoires de viols sous la direction de la merveilleuse De Haas...

 

Portrait de Kylen_chan
20/avril/2018 - 12h27
je suis la voix a écrit :

j'adore les modérateurs ici, au vu des posts visiblement ils travaillent au FN ou à laREM  ce qui est bonnet blanc ou blanc bonnet...   

nous allons rétablir l'état de droit ! .... paye ton droit .... pays de fachos

Vous vous portez volontaire pour payer les 6 à 800 000 euros de dégâts causés par ces "étudiants pacifiques"? Je vous en prie, allez-y!!

Ces étudiants, adultes, minoriaires,  dénoncent la soi-disant dictature macronienne mais que font-ils si ce n'est instaurer une dictature violente du blocage? 

Trouver scandaleux la dégradation des universités et le blocage de ceux qui veulent étudier et passer leurs exams c'est être facho, intéressant !. Eh bien, cher internaute,  on va aller casser chez vous, et si vous osez vous plaindre on pourra vous traiter de facho, donc.

Portrait de gaulois
20/avril/2018 - 12h15

"je suis la voix", le bien gentil, le bien pensant, le vrai petit révolutionnaire pour coin du feu......

 

Portrait de atlantique07
20/avril/2018 - 11h51
Valaroder 14 a écrit :

Facile d'envoyer les CRS dans ces amphithéâtres pour taper à coup de matraques quelques jeunes...

Par contre, l'envoi de CRS et de la police dans les paradis fiscaux pour mettre les menottes aux évadés fiscaux dans leurs villas de luxe pour qu'ils soient traduits devant la justice française, c'est pour quand ?

Et l'envoi de CRS dans les mosquées salafistes pour expulser manu-militari les prêcheurs de haine qui ne parlent pas un mot de français, c'est pour quand aussi ?

Fort avec les faibles, faible avec les forts et lâche face aux dangers qui menacent réellement la France... Voilà toute la politique de l'autre nabot zozoteur mais personne n'ose le dire, a fortiori les médias lèche-couilles.

Quelques jeunes qui ont fait des milliers d'euros de dégâts  que vous allez payer....Des cocktails molotov retrouvés dans une fac  ...Rien de plus normal........Vous êtes parent avec Je suis la voix  ?

Portrait de atlantique07
20/avril/2018 - 10h26
je suis la voix a écrit :

j'adore les modérateurs ici, au vu des posts visiblement ils travaillent au FN ou à laREM  ce qui est bonnet blanc ou blanc bonnet...   

nous allons rétablir l'état de droit ! .... paye ton droit .... pays de fachos

Vous êtes la voix de quoi    ?  Vos platitudes sont d'une niaiserie  affligeante..........

Portrait de merlin2
20/avril/2018 - 09h38

Et si l'UNEF payait les dégâts avec sa caisse noire ??? Et si ses membres dégénérés venaient repeindre les murs ?

Portrait de france66
20/avril/2018 - 09h26

Vous vous rendez compte ? Ces jeunes qui ne sont même pas encore sur la marché du travail, manifestent déjà ? ça, on sait faire sans problème ! Allez bosser à 6 h du matin, c'est plus compliqué.... ça me désole de voir cette mentalité de m...! Quel exemple on leur donne...

Portrait de balidou
20/avril/2018 - 09h02

Si on demandait à Mélenchon et sa clique de payer les dégâts ???

Ce sont eux qui infiltrent les facs et universités depuis octobre 2017 pour les inciter à foutre la merde...

Qu'ils assument !!!!!!!!!!!!

 

Portrait de Kylen_chan
20/avril/2018 - 07h31

Il y aurait entre 6 à 800 000 euros de dégâts à l'intérieur. Qui va payer??? Il n'est même pas sûr que le site pourra ouvrir à la rentrée. Des sagouins sans éducation!! Et leur atelier en non-mixité raciale et autres joyeusetés, bravo, franchement smiley. Si c'est ça l'avenir de la France....

 

En tout cas merci à Twitter et la vidéo de Thomas Guénolé de la France Insoumise qui proposait en 2015, chez Bourdin, la sélection à l'entrée à l'université, sur concours ou même un recrutement sur dossier pour éviter la saturation de la 1ère année par des jeunes qui vont se fracasser ( car "c'est immoral" de laisser faire ça) et la paupérisation des facs. Et afin d'éviter la sélection à 2 vitesses et faire comme les  IUT, Grandes écoles,prépas etc. smiley smiley  Une girouette !!

Portrait de Pawi
20/avril/2018 - 07h20

Enfin! 4 occupations sur 400 sites pour les 75 universités ça fait 1%! et par des pseudos étudiants, surtout militants F.I. 

un peu de démocratie forte ça fait du bien contre ces anti démocrates! merci.