23/03/2018 08:18

EN DIRECT - Nicolas Sarkozy: Thierry Herzog, l'avocat de l'ancien chef de l'État, annonce qu'il va faire appel du contrôle judiciaire

08h17: Thierry Herzog, l'avocat de l'ancien chef de l'État, fait savoir sur RTL qui "fera appel du contrôle judiciaire" de son ami et client. Invité de RTL ce vendredi 23 mars, il réagit au placement du contrôle judiciaire ainsi qu'à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, pour "corruption active", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de détournement de fonds publics libyens".

06h32: Edwy Plenel, patron de Médiapart a réagi sur BFM aux attaques de l'ancien chef de l'état:

"Monsieur Sarkozy, son problème, ce n’est pas Mediapart, son problème c’est la justice. Il est renvoyé dans l’affaire Bygmalion pour financement illicite de campagne électorale. Il est mis en examen dans l’affaire Bismuth pour corruption et trafic d’influence et maintenant dans l’affaire libyenne, il a une triple mise en examen. Face à tous ces faits, car si les juges le mettent en cause c’est qu’il y a des faits, comment essaye-t-il de s’en sortir ? En prenant un journal indépendant comme bouc-émissaire et en racontant n’importe quoi, en devenant le premier diffuseur de fausses nouvelles de notre pays"

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Jeudi 22 mars

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20h05: Nicolas Sarkozy au 20h de TF1 ce soir:

'Je veux dire la profondeur de mon indignation. Je n'ai jamais trahi la confiance des Français. Médiapart a été informé de ma garde à vue, 10 minutes après moi. Quel est le candidat, qui a jamais vu sa campagne et son financement mis au laser comme moi ? Aucun élément nouveau n'a été produit depuis les calomnies qui courent dans certaines rédactions contre moi.

Les indices contre moi ne sont pas concordants, car aucun chiffre n'est concordant dans la bande de Khadafi. J'ai été interrogé au sujet de 383000 euros, au cours de ma garde à vue, bien loin des 50 millions d'euros avancés par Mediapart.

Les faits remontent à dix ans. Je ne me suis jamais soustrait une seconde aux obligations de la justice. Qu’est-ce qui pouvait justifier la garde à vue ? Je ne suis pas au-dessus des lois. Mais je ne suis pas en-dessous non plus. 

J'ai conduit la coalition internationale contre Kadhafi.

Il n'y a que la haine, la boue, la malveillance et la calomnie. Pas une preuve matérielle contre moi ! Je suis calomnié par une bande maffieux. Après Tariq Ramadan voilà que Edwy Plenel a pour ami la bande de Kadhafi.

Ziad Takieddine, sinistre individu affirme m'avoir croisé au Ministère de l'Intérieur le 26 janvier et m'a remis une valise avec 1 million d'euros. Mais je n'étais pas à Paris ni avant ni après cette date. Cet homme est un déséquilibré, un escroc à qui on donne la parole, on donne la parole à n'importe qui.

On met un ancien Président de la République au même niveau que des assassins et des criminels. Ca me prendra un an, dix ans, mais pourfendrai cette bande et je laverai mon honneur.

Je suis blessé au plus profond de moi même, pas pour moi mais pour notre pays. On a pas le droit de jeter des gens dans la boue parce que des assassins et des menteurs racontent des mensonges"

 

17h22: L'ancien chef de l'État a aussi été placé sous contrôle judiciaire, dont RTL révèle le détail.

L'ancien chef de l'Etat a l'interdiction de se rendre dans 4 pays, Egypte Tunisie Libye Afrique du Sud .

Il n'a également pas de le droit rencontrer 9 personnalités dont Claude Guéant, Ziad Takieddine, Brice Hortefeux et Bernard Squarcini l'ancien chef du renseignement intérieur.

11h43: Nicolas Sarkozy sera l'invité ce jeudi du journal de 20H de Gilles Bouleau sur TF1, sa première interview depuis sa mise en examen mercredi soir, a annoncé à l'AFP un porte-parole de la chaîne. L'ancien président de la République a été mis en examen mercredi soir pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens", et placé sous contrôle judiciaire dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007.

11h20: Le nouveau statut de Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007, va «lui permettre de donner sa version» face aux accusations de Ziad Takieddine et des dignitaires libyens, a noté jeudi l’ex-ministre Xavier Bertrand (divers droite).
Les accusations dont l’ancien président de la République fait l’objet sont «graves, mais depuis maintenant quelques années, et surtout depuis quelques jours, on n’entend qu’une version, celle de M. Takieddine et celle des hauts dignitaires du régime libyen», a déploré sur CNews le président de la région Hauts-de-France, qui a quitté LR fin 2017. «Le nouveau statut de Nicolas Sarkozy va lui permettre aussi de donner sa version parce que quand même, M. Takieddine comme prince de la vérité qu’on entend partout, matin midi, et soir, c’est une version qui ne me suffit pas», a-t-il ajouté.

10h00: «Mis en examen ne vaut pas culpabilité», a réagi mercredi Laurent Wauquiez lors d’un dîner avec l’équipe dirigeante des Républicains, après la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. «Mis en examen ne vaut pas culpabilité. Dans bien d’autres cas, cela s’est fini par un non-lieu», a déclaré M. Wauquiez mercredi soir lors d’une réunion de l’équipe dirigeante du parti, selon des propos rapportés par son entourage.

07h35: Le Figaro  publie ce matin les déclarations faites par Nicolas Sarkozy devant les juges.

En voici des extraits:

"Je suis accusé sans aucune preuve matérielle par les déclarations de M. Kadhafi, de son fils, de son neveu, de son cousin, de son porte-parole, de son ancien premier ministre et par les déclarations de M. Takieddine dont il est avéré à de multiples reprises qu'il a touché de l'argent de l'État libyen. Je dirais qu'il a pillé l'État libyen (...)

J'ai déjà beaucoup payé pour cette affaire. Je m'en explique: j'ai perdu l'élection présidentielle de 2012 à 1,5%. La polémique lancée par Kadhafi et ses sbires m'a coûté ce point et demi. Le document MEDIAPART ayant été publié entre les deux tours le 28 avril 2012 alors que je me trouvais à Clermont-Ferrand en présence de Brice Hortefeux. (...)

Je n'ai jamais cherché à me soustraire à mes obligations dans mes rapports avec mes amis, mes collègues et toutes les personnes citées dans la procédure, vous avez pu voir que je n'ai jamais cherché à influer sur leurs déclarations ou leurs jugements, y compris s'agissant de personnes qui sont mes plus proches collaborateurs encore aujourd'hui.

J'ai déjà beaucoup payé pour cette affaire. Depuis le 11 mars 2011, je vis l'enfer de cette calomnie"

06h23 : L'ancien président, qui fut l'un des artisans de la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, tué en 2011 par les rebelles libyens, avait été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de l'office anticorruption (Oclciff) à Nanterre, près de Paris. Son audition, interrompue mardi soir, avait repris mercredi matin. Après s'être vu signifier sa mise en examen, il a regagné son domicile dans le XVIe arrondissement, a constaté un journaliste de l'AFP. "C'est un coup de tonnerre après cinq ans d'investigations.

Il est mis en examen des principaux chefs dans cette enquête", a relevé une source proche du dossier.

"La justice dans ce pays est libre, qu'on soit ancien chef d'Etat, parlementaire ou ministre", a déclaré à l'AFP Christophe Castaner, délégué général de La République en marche.

Sollicités, les avocats de l'ex-président n'étaient pas disponibles dans l'immédiat. Cette affaire n'est pas la seule dans laquelle il est mis en cause. Il a été renvoyé en correctionnelle en février 2017 par le même juge Serge Tournaire, pour financement illégal de campagne électorale, mais cette fois pour la présidentielle de 2012. Il a fait appel de ce renvoi. Nicolas Sarkozy, 63 ans, est aussi menacé d'un procès dans l'affaire dite "des écoutes".

Il est suspecté d'avoir tenté d'obtenir d'un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations le concernant couvertes par le secret. Sa mise en examen dans le dossier libyen marque un formidable coup d'accélérateur dans cette affaire instruite par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans. Depuis la publication en mai 2012 par le site Mediapart d'un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont considérablement avancé.

Plusieurs protagonistes, dont d'ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant.

"Le menteur, ce n'est pas moi", a réagi M. Takieddine après la mise en examen de l'ex-président. "Petit à petit, l'étau se resserre, tout commence à tomber et la mafia aussi", a-t-il ajouté.

D'autres dignitaires libyens ont démenti tout financement de la Libye de Mouammar Kadhafi, que Nicolas Sarkozy avait reçu en grande pompe à l'Elysée en 2007. Quels sont les nouveaux éléments rassemblés par les magistrats pouvant mettre directement en cause l'ancien chef de l'Etat?

Selon Le Monde, plusieurs anciens dignitaires du régime Kadhafi auraient livré de récents témoignages confirmant les soupçons de financement illicite. Autre élément qui pourrait être compromettant pour Nicolas Sarkozy, un rapport de l'office anticorruption, daté de septembre, qui pointe une circulation importante d'espèces dans son entourage durant la campagne 2007. "Tout le monde venait chercher son enveloppe", a relaté une ex-salariée, d'après ce rapport dont l'AFP a eu connaissance, doutant qu'une distribution aussi massive ait pu se faire sans que le candidat de l'UMP ait été au courant.

Interrogés, Éric Woerth, trésorier de la campagne, et l'un de ses adjoints, Vincent Talvas, ont assuré que l'argent provenait de dons anonymes, une justification contestée par d'autres protagonistes de la campagne. Les investigations ont aussi mis en lumière plusieurs opérations suspectes, notamment un virement de 500.000 euros perçu par Claude Guéant en mars 2008.

L'ex-secrétaire général de l'Élysée est également mis en examen dans cette enquête notamment pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée". Les juges s'interrogent également sur la vente en 2009 d'une villa à Mougins (Alpes-Maritimes) à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien argentier de Kadhafi, soupçonnant que cette transaction -derrière laquelle se cacherait l'homme d'affaires Alexandre Djouhri- ait pu être effectuée pour dissimuler d'éventuels versements occultes. L'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a également été entendu mardi, mais en audition libre.

"Il a de nouveau assuré qu'il n'y avait pas eu de financement en provenance de Libye ou de quelque pays étranger. En répondant aux nombreuses questions qui lui ont été posées, il a démenti les erreurs et rumeurs qui ont couru sur cette affaire", a déclaré son avocat Jean-Yves Dupeux.

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MERCREDI 21 MARS

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21h27: Nicolas Sarkozy "nie les faits qui lui sont reprochés", selon une source judiciaire à franceinfo.

20h54: A l’issue de deux jours de garde à vue, l’ancien président de la République a été mis en examen des chefs de corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il a été placé sous contrôle judiciaire. (le Monde)

19h56: "La garde à vue de Nicolas Sarkozy est terminée", a déclaré une source proche du dossier, sans préciser les éventuelles suites judiciaires décidées par les magistrats. Nicolas Sarkozy était entendu depuis mardi matin, avec une interruption dans la nuit, dans les locaux de l'office anticorruption (Oclciff) à Nanterre près de Paris.

Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir touché un financement d’environ 50 millions d’euros en liquide de la part du régime de Mouammar Kadhafi, qui cherchait à sortir de son isolement diplomatique.

Mardi matin, il a été placé en garde à vue par les policiers de l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières). Ces derniers l’ont notamment confronté aux accusations de Ziad Takieddine, intermédiaire présumé des transactions, confortées par les déclarations d’ex-dignitaires libyens.

19h06: La garde à vue de Nicolas Sarkozy est terminée. Les juges d'instruction présents à Nanterre doivent décider d'une mise en examen ou non

17h15: La garde à vue de l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a repris ce matin, après une interruption dans la nuit, dans l’enquête sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.

Cela fait plus de neuf heures qu'il est entendu à la Police Judiciaire de Nanterre. Pour l'heure, rien n'a filtré de son audition.

L’ex-président de la République est arrivé peu avant 08H00 dans les locaux de l’office anticorruption (Oclciff) à Nanterre près de Paris, a-t-on appris de sources proches du dossier. Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit.

A l’issue de cette garde à vue, susceptible de durer jusqu’à jeudi matin, il peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d’une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.

16h32: Dans les rangs politiques, à droite le placement en garde à vue de l’ancien président a scandalisé, le patron des Républicains Laurent Wauquiez jugeant la mesure «humiliant(e) et inutile», tandis que l’ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, regrettait «tout ce spectacle».

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a quant à elle mis en doute «la neutralité» du juge d’instruction Serge Tournaire qui pilote les investigations.

Mais, pour Ségolène Royal, candidate malheureuse face à Nicolas Sarkozy en 2007, les citoyens «ont le droit de savoir si le match était à armes égales».

08h01: La garde à vue de Nicolas Sarkozy va rependre ce matin dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre

06h48: Ce que l'on sait ce matin

Hier soir, à minuit, un journaliste de l'AFP a aperçu la voiture de l'ancien président sortant du parking des locaux de police, sans que l'on ne sache toutefois qui se trouvait à bord. Cette première audition de l'ancien chef de l'Etat dans ce dossier tentaculaire sur lequel les juges enquêtent depuis cinq ans avait démarré mardi à 08H00 dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre (Hauts-de-Seine).

A l'issue de cette garde à vue, susceptible de durer jusqu'à 48 heures, Nicolas Sarkozy peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.

Entendu lui aussi dès mardi matin, mais sous le statut de "suspect libre", le député européen Brice Hortefeux, un très proche qui fut ministre de l'Intérieur pendant le quinquennat Sarkozy (2007-2012), a pour sa part quitté les locaux de l'OCLCIFF, à l'arrière d'une berline noire aux vitres teintées, peu avant 23H30, a constaté un journaliste de l'AFP.

Dans la foulée, il s'est exprimé sur Twitter: "Témoignant lors d?une audition libre, les précisions apportées doivent permettre de clore une succession d?erreurs et de mensonges". Son avocat Jean-Yves Dupeux a confirmé la fin de son audition sans plus de détails. Les conseils de Nicolas Sarkozy n'ont pas donné suite. Cette mesure coercitive est possible dès lors qu'il existe "une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner" qu'une personne a commis une infraction punie d'une peine d'emprisonnement, selon les textes.

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Mardi 20 mars

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17h53: Lui-même mis en examen dans cette affaire, Claude Guéant a réagi à la garde à vue de Nicolas Sarkozy et aux soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. "Comme je l'ai déjà dit, je n'ai jamais vu d'argent circuler", a déclaré à LCI l'ancien secrétaire général de l'Élysée.

13h48: Dans un communiqué, Les Républicains ont tenu à "apporter leur plein et entier soutien" à Nicolas Sarkozy. "Nous souhaitons rappeler que le principe de présomption d'innocence prévaut pour tous les citoyens", continue le parti politique.

12h00: Le point à midi

L'ancien chef de l'État français, Nicolas Sarkozy, a été placé mardi matin en garde à vue dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. M. Sarkozy, président de 2007 à 2012, est entendu pour la première fois dans cette enquête par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre, près de Paris, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de Mediapart et du Monde.
Brice Hortefeux, un très proche de Nicolas Sarkozy qui fut ministre durant son quinquennat, est pour sa part entendu en audition libre depuis mardi matin, selon une source proche du dossier.
Des juges du pôle financier enquêtent depuis avril 2013 sur des accusations de financement de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy par la Libye de l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi. Elles ont été formulées par l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine et d'ex-responsables libyens, tandis que d'autres ont démenti. L'ancien chef de l'État français a toujours rejeté ces accusations.
Dans cette affaire, qui a émergé en 2012 après la publication par Mediapart d'une note laissant penser à un financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, l'ex-secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant a été mis en examen (inculpé) pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée.
Les magistrats s'interrogent sur un virement de 500.000 euros perçu par M. Guéant en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien. Il a toujours expliqué qu'il s'agissait du fruit de la vente de deux tableaux.
Un autre intermédiaire, l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, présenté comme un personnage clé de l'enquête, a été arrêté en janvier à Londres en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par la justice française. Il avait été placé en détention provisoire, puis libéré après le paiement d'une caution avant d'être une nouvelle fois incarcéré fin février. Souffrant de problèmes cardiaques, il est hospitalisé depuis une dizaine de jours à Londres, selon une source proche de l'enquête.

11h36: "Le quinquennat de Nicolas Sarkozy aura été marqué par les affaires de fric", a déclaré Sébastien Chenu, porte-parole du FN, sur CNews

10h42: Le Premier ministre Edouard Philippe a indiqué n’avoir «aucun commentaire à faire sur la procédure judiciaire»

10h32: Invitée à réagir sur le placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy, Nadine Morano, qui a compté parmi les soutiens de l’ancien président, a estimé que ce dernier n’était «pas épargné». Elle a également appelé à la «prudence», rappelant que M. Sarkozy avait par le passé bénéficié de non-lieux.

10h14: Interrogés par les enquêteurs, Éric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle, et son adjoint chargé de la distribution des enveloppes, Vincent Talvas, ont répondu que l’argent provenait de dons anonymes. Une justification contestée au cours d’autres auditions, dont celle de la personne chargée du courrier reçu à l’UMP durant cette campagne présidentielle, qui a déclaré n’avoir «jamais vu de courrier arrivant qui contenait des espèces».

10h00: L’affaire a éclaté en 2012 après la publication par Mediapart d’une note attribuée à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, laissant penser à un financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Dans ce dossier, l’ex-secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant a été mis en examen pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. Les magistrats s’interrogent sur un virement de 500.000 euros perçu par M. Guéant en mars 2008, en provenance d’une société d’un avocat malaisien. Il a affirmé qu’il s’agissait du fruit de la vente de deux tableaux.

09h18: L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est également entendu, sous le régime de l'audition libre.

08h52: En novembre 2016, en pleine primaire des Républicains, l'intermédiaire Ziad Takieddine avait révélé avoir participé aux échanges entre la Libye et la campagne de l'ex-Président. Takieddine déjà mis en examen dans cette affaire Dans une interview vidéo publiée par Mediapart et l'agence Première Lignes, l'homme d'affaires sulfureux avait affirmé avoir remis trois valises remplies d'argent au ministère de l'Intérieur entre 2006 et 2007, dont l'une directement dans le bureau de Nicolas Sarkozy.

Ziad Takieddine estimait alors que la première valise contenait 1,5 million d'euros, que la deuxième était à 2 millions et la troisième à 1,5 million. Claude Guéant et Nicolas Sarkozy ont eux toujours nié leur implication dans cette affaire.

08h27: L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vie et est actuellement entendu dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre sur les soupçons de financement illicite qui pèsent sur sa campagne victorieuse de 2007 selon le Monde.

C’est la première fois que M. Sarkozy est entendu à ce sujet depuis l’ouverture d’une information judiciaire, en avril 2013, et confiée à plusieurs juges d’instruction du pôle financier de Paris dont Serge Tournaire qui a déjà renvoyé l’ancien président devant le tribunal dans l’affaire Bygmalion. Sa garde à vue peut durer 48 heures. Il pourrait être présenté aux magistrats à l’issue de sa garde à vue afin d’être mis en examen.

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Vos réactions

Portrait de Hitman
20/mars/2018 - 09h25

Tous pourrit sans exception ces politiciens !!! Il faut tout revoir sur leurs droits a ces gens là !!!! 

Portrait de brems
20/mars/2018 - 08h55
Voltaire. a écrit :

Encore !!!! On n’y fait même plus attention. Dès qu’il remonte un peu soit dans les sondages ,soit dans le cœur des gens , soit comme esprit qui compte dans son camps ; hop vite une garde à vue .... C’Est lassant ! Là on remonte jusqu’à 2007  smiley ! A t’on vérifié l’alibi de Sarko pour le vase de Soisson ? 

 

Entièrement d accord. C est d un ridicule. Ce qui me choque c'est la lenteur de la justice pour des tas d affaires mais là ils sont plusieurs juges pour "se faire" l ancien président. Absurde et désolant.. .