21/01/2018 10:33

Prison: Deux nouveaux incidents se sont produits dans les prisons de Maubeuge (Nord) et du Guéret (Creuse) hier

10h28: Deux nouveaux incidents se sont produits dans les prisons de Maubeuge (Nord) et du Guéret (Creuse) ce samedi alors que les surveillants de prison sont mobilisés depuis lundi pour dénoncer leurs conditions de travail. À la maison d'arrêt de Guéret, un gardien de prison a été agressé par un jeune détenu qui lui a donné un coup de poing lors de la distribution des repas, a indiqué le syndicat Ufap-Unsa.

L'homme a jeté son assiette avant de s'en prendre au surveillant. Il a été maîtrisé par plusieurs agents et a proféré des menaces: "Vous méritez de vous faire égorger, vous êtes des incompétents, vous n'avez pas à faire grève", a rapporté France bleu Creuse.

Le jeune, âgé d'une vingtaine d'années, a été mis en quartier disciplinaire où il a cassé le mobilier, a précisé le syndicat. À la prison de Maubeuge, des équipes spéciales d'intervention ont été dépêchées cet après-midi à la suite d'un "mouvement d'excitation" d'une vingtaine de détenus, a-t-on appris auprès de l'administration régionale pénitentiaire, réfutant toute "mutinerie".

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Samedi 20 janvier

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22h52: Le syndicat UFAP vient également d'annoncer qu'il ne signera pas ce projet, dans un communiqué. "Chacune de nos structures régionales avaient donc pour charge de mener cette consultation. Le résultat est sans appel : C’EST NON !...  Toutefois, la différence entre hier soir et aujourd’hui est notable !... En effet, le cadre change et le conflit doit se durcir inévitablement !...", indique le communiqué. Par ailleurs il appelle à une nouvelle journée de mobilisation, ce lundi 22 janvier. 

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20h12: La CGT-Pénitentiaire, qui est minoritaire, a annoncé dans un communiqué qu'elle «ne signera pas» le texte proposé par le ministère. Elle appelle ses militants «à continuer les actions entreprises depuis le début de la semaine et réaffirme dès à présent son appel à un blocage total de l'ensemble des établissements dès lundi 22 janvier». Le syndicat évoque des propositions «bien en deçà des attentes des collègues mobilisés, notamment en terme de reconnaissance et d'attractivité de (ses) missions de service public (indemnité et statut) et de l'insuffisance de création de postes proposés».

08h45: Un "projet d'accord" issu de négociations, qui prévoit notamment la création de 1.100 emplois, a été soumis vendredi soir aux syndicats de surveillants de prison et à la ministre de la Justice, qui s'est rendue en Corse après une agression au centre pénitentiaire de Borgo. Le document, publié sur le site de l'Ufap-Unsa (majoritaire) prévoit notamment la création de 1.100 emplois de surveillants sur quatre ans, "dont une première tranche de 100 emplois dès 2018".

Le texte prévoit aussi des mesures pour améliorer la sécurité des gardiens et un régime de détention défini pour les "détenus terroristes et radicalisés", permettant une "étanchéité totale de la gestion des détenus les plus dangereux".

Le texte, qui a été soumis à la ministre de la Justice Nicole Belloubet ainsi qu'aux deux syndicats ayant participé aux négociations entamées mardi, l'Ufap-Unsa et à la CGT-Pénitentiaire, doit maintenant être examiné par les surveillants. Une fois qu'elles auront examiné ce "relevé de conclusions", "soit nos bases souhaitent conclure l'accord (...), soit elles nous demandent de ne pas signer et de repartir dans l'action", a expliqué Christopher Dorangeville, secrétaire général de la CGT-Pénitentiaire.

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Vendredi 19 janvier

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19h09: La Ministre a voulu parler aux gardiens grévistes en quittant la prison, mais ils lui ont tourné le dos et elle est partie

18h11: La ministre de la Justice Nicole Belloubet est arrivée vendredi après-midi en Corse, où deux gardiens de la prison de Borgo ont été agressés dans la matinée, crispant un peu plus les négociations en cours pour de meilleures conditions de sécurité dans les prisons.

Deux gardiens de prison ont été blessés par un détenu signalé pour radicalisation peut-être aidé par des complices, vendredi vers 09H20 au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse), a-t-on appris de sources concordantes.

Dans le même temps, les négociations entre syndicats et administration pénitentiaire se poursuivaient à Paris dans un climat électrisé par ces nouvelles agressions survenues au quatrième jour du mouvement de mobilisation nationale des surveillants de prison. 81 établissements ont été bloqués vendredi, selon une source à la direction de l'administration pénitentiaire, et le mouvement a eu un impact sur des extractions judiciaires ou les parloirs.

"Depuis lundi, on a de la casse, et c'est sans compter sur les forces de l'ordre qui nous chargent", a commenté à l'AFP Jean-François Forget, secrétaire général de l'Ufap-Unsa (majoritaire).

Plus tôt dans la matinée, des incidents avaient eu lieu à Fleury-Mérogis, contribuant déjà à tendre les discussions en cours: les forces de l'ordre ont chargé et tiré des gaz lacrymogènes sur 150 gardiens qui bloquaient l'accès à la plus grande prison d'Europe (plus de 4.300 détenus).

Le syndicat FO-Pénitentiaire, qui ne participe pas aux négociations avec la Chancellerie, a lui aussi haussé le ton après l'agression de Borgo en appelant "à durcir" les modalités d'action et en particulier au "dépôt de clés" dans tous les établissements.

16h38: D'après les informations de France info, le parquet antiterroriste de Paris ne s'est pas saisit de cette affaire. Le détenu à l'origine des faits venait de faire l'objet d'une mesure d'isolement, ce qui a provoqué sa colère.
16h14:
Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a proposé aux syndicats pénitentiaires une rencontre en préfecture, comme le rapporte France info. Ils ont refusé et lui demandent une rencontre à la maison d'arrêt de Borgo.
16h00:
Quatre détenus ont été interpellés et placés en garde à vue, comme l'a annoncé la procureure de la République de Bastia Caroline Tharot, selon France Info. Parmi elles, l'une est "à l'origine des faits". Les autres sont "susceptibles de l'avoir aidée dans la commission des faits". Une enquête pour "tentative d'homicide" a été ouverte. 
15h47:
Nicole Belloubet est arrivée sur place. La ministre est à l'hôpital de Bastia pour rencontrer les deux surveillants blessés, selon BFMTV

13h30: Les négociations entre syndicats et administration pénitentiaire se poursuivaient vendredi dans un climat électrisé par une nouvelle agression de surveillants, à la prison corse de Borgo, au quatrième jour d’une mobilisation nationale pour de meilleures conditions de sécurité.

13h08: Dans un communiqué, la ministre de la Justice "exprime tout son soutien et son attention aux agents agressés".

13h02: Selon LCI, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, se rend en Corse au chevet des deux surveillants agressés

12h20: Avant même ce nouvel incident, les syndicats avaient reconduit le mouvement lancé lundi après l’agression le 11 janvier de surveillants par un détenu jihadiste à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) afin de peser sur les négociations

12h00: Le syndicat FO-Pénitentiaire, qui ne participe pas aux négociations avec la Chancellerie, a lui aussi haussé le ton après l’agression de Borgo en appelant «à durcir» les modalités d’action et en exigeant une «rencontre rapide» avec la garde des Sceaux.

11h20: L’auteur principal et trois autres détenus ont été interpellés dans la maison d’arrêt où la situation est revenue à la normale, selon une source proche de l’enquête.

11h00: «Il s’agit d’une grosse agression, l’un des deux gardiens était inconscient et l’auteur est un détenu qui avait déjà une fiche signalétique sur son comportement», a indiqué à l’AFP Maxime Coustie, délégué régional UFAP.

10h48: La section de recherches de Bastia a été chargée de l’enquête. Les détenus ont été placés en garde à vue.

10h41: Deux gardiens de prison ont été blessés, dont un touché à la gorge d’un coup de couteau, par trois détenus dont un suivi pour radicalisation, vendredi à la maison d’arrêt de Borgo (Haute-Corse), a-t-on appris de sources concordantes. Les deux gardiens, dont l’un a été plus gravement touché que l’autre, ont été transférés vers l’hôpital de Bastia, a indiqué la procureure de Bastia Caroline Tharot, sans donner plus de précisions sur les circonstances de l’agression, survenue en plein mouvement de contestation national des surveillants de prison.

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Vos réactions

Portrait de J.Purdey
19/janvier/2018 - 23h40
Jean David a écrit :

Le ministre actuelle n'y est pour rien de cette situation,elle a hérité de la patate chaude comme a chaque fois qu'on change de gouvernement!

 

Cslààààà oui ! 

Quand on ne veut pas hériter de la patate chaude on refuse le poste. La patate à un moment il faut l'éplucher et en faire de la purée avec ou sans presse-purée. 

Bien sûr il faut y ajouter du beurre et de la noix de muscade mais ça ce n'est pas dans les recettes d'un énarque. 

Portrait de avisperso
19/janvier/2018 - 22h37

La photos n'est pas la maison d’arrêt de Borgo , Mais un camp militaire .

Portrait de J.Purdey
19/janvier/2018 - 18h40
BelleGazou8 a écrit :

J'aimerais savoir comment les détenus peuvent être au courant des différentes mutineries initiées par leurs "copains" prisonniers. 

Comme tout le monde, ils ont la TV.

Portrait de ajc21
19/janvier/2018 - 16h48

Pour Mme la ministre, un petit séjour en Corse, c'est bien plus sympa que dans le Nord. Ben oui 5 jours d'attente après l'agression des surveillants à Vendin le Veil pour une visite de la ministre de tutelle,  quelques heures pour l'agression en Corse. 

Portrait de J.Purdey
19/janvier/2018 - 14h53
Veridik a écrit :

En Grande Bretagne les policiers ne sont pas armes mais c'est 2 ans de prison pour celui qui en agresse un.

En France pour les policiers, pompiers et gardiens de prison il devrait aussi y avoir ce genre de peines plancher à savoir 2 ans par exemple d'office pour blessure d'un gardien de prison.

 

Désolé ! Mais je ne partage pas votre avis. Ces gens là n'en ont cure de 2 ans de plus ou de moins. Il faut une solution plus radicale pour les fous d'Allah.  Il faut absolument réquisitionner une de nos 153 iles et comme dans Papillon y parquer tous les islamistes en les laissant se débrouiller entre eux. Pas de ravitaillement, pas d'aides, rien, nada, tout en autonomie. A eux de se démerder pour vivre, bouffer etc... Le tout sous une surveillance satellite et de drones un peu comme dans le Prisonnier.

Du coup on respecte tous les droits humanistes tout en réduisant les coûts.

Portrait de J.Purdey
19/janvier/2018 - 13h56

Madame Le Ministre nous sort le blabla habituel. De plus elle ment car il n'y a aucun soutient de sa part ou celle du gouvernement si ce n'est d'envoyer les CRS casser les piquets de gréve des surveillants. 

Il est quand même formidable que les dirigeants plient sous des Zadistes mais arrivent à envoyer des CRS combattre de pauvres serviteurs de l'état.