15h25: Ce que l'on sait
La mobilisation des surveillants de prison a repris jeudi dans toute la France avec de nombreux établissements bloqués dans l'attente d'"arbitrages" gouvernementaux sur leurs revendications pour de meilleures conditions de sécurité. Dans ce contexte de désorganisation, 123 détenus de Fleury-Mérogis (Essonne), le plus grand centre pénitentiaire d'Europe, ont refusé pendant quelques heures de regagner leur cellule après la promenade de la mi-journée.
Vers 14H30, encadré par des équipes d'intervention appelées en renfort, ils avaient tous quitté la cour et étaient "en train de réintégrer leurs cellules, dans le calme", a-t-on indiqué à la Direction de l'Administration pénitentiaire (DAP), précisant qu'il n'y avait eu "ni violence ni dégât matériel". Ce mouvement des détenus est intervenu dans un climat tendu à Fleury où les temps de promenade avaient été raccourcis, selon une source syndicale.
A 15H00, selon une source syndicale, tous les détenus étaient "remontés en cellule" et six d'entre eux, "considérés comme les meneurs" ont été envoyés en quartier disciplinaire.
Pour la troisième fois depuis le début de la semaine, les accès aux prisons ont été totalement ou partiellement bloqués partout en France jeudi matin par des piquets de grève, parfois avec des barricades de palettes en bois et de pneus enflammés. Selon la DAP, 87 établissements, soit 46% du parc pénitentiaire, ont été affectés "à des degrés divers" par cette mobilisation, lancée après l'agression il y a une semaine de trois gardiens par un détenu jihadiste dans la prison de Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais).
15h23: Le retour des détenus dans leurs cellules s'est déroulé sans aucune violence
14h42: Selon l'administration pénitentiaire, les 123 détenus ont regagné leur cellule.
14h32: Une intervention est en cours pour forcer les 123 détenus à réintégrer leur cellule
13h54: Face aux 123 détenus qui refusent de regagner leur cellule, la sécurité se dit prête à intervenir
13h42: Un total de 123 détenus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) refusaient jeudi de regagner leur cellule et des équipes d'intervention étaient en route pour mettre fin à ce mouvement, a-t-on appris auprès de la direction de l'Administration pénitentiaire. "A la fin de la promenade, 123 détenus ont refusé de regagner leur cellule.
13h37: Il n'y a pas de revendications, pas de violence", a-t-on indiqué à la DAP, confirmant une information de BFMTV. Cet incident survient en pleine journée d'action des gardiens de prison, mobilisés pour obtenir de meilleures conditions de sécurité.
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Vos réactions
En langage pénitentiaire, ce n'est pas une mutinerie mais un refus de réintégrer.
J'ai glissé chef !
Un bon coup de gaz lacryymogène dans leur gueule à ces fdp, vous verrez s'ils ne rentreraient pas dans leur cellule! et puis quoi encore!
fdp ? Vous connaissez leurs mères ?
Def du Larousse de mutinerie :
"Révolte, rébellion ouverte contre l'autorité"
Donc oui ici c'est une mutinerie. Pas besoin de violence pour que ce soit une mutinerie.
Je vous précise après que dans le jargon pénitentiaire mais bon faite comme vous voulez...
Pas besoin de revendication ou de violence pour une mutinerie, qui est une simple défiance à l'autorité.
Dans le jargon pénitentiaire quand on parle de mutinerie c'est généralement quand les détenus pètent tout.
La étant donné qu'il n'y a pas de violence il s'agit juste d'un refus de réintégrer, mais effectivement ca "attire" moins ...
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