
Invité par BFMTV, Michel Drucker est revenu sur l'émotion qu'il éprouvait lors de l'émission spéciale qu'il présentait mercredi soir, après l'annonce du décès de Johnny Hallyday. En effet, alors qu'il s'apprêtait à rendre l'antenne, l'homme de 75 ans avait expliqué avoir "vu beaucoup d'amis disparaître au cours de [sa] longue carrière, mais lui c'était spécial". Un long silence s'était alors installé, l'animateur s'effondrant, la tête baissée, sous le chagrin. Le présentateur avait ensuite terminé son émission, la voix brisée par l'émotion, en confiant : "tu aurais pu vivre encore un peu Johnny...".
Ainsi, il a expliqué face à Jean-Jacques Bourdin que cette situation "ne lui était jamais arrivée" et qu'il y "a des moments dans la vie où on sent que l'émotion va être très forte". Le présentateur de "Vivement dimanche" a expliqué avoir "beaucoup hésité avant d'accepter" de présenter cet hommage mais qu'il ne pouvait pas refuser.
"Plus l'émission avançait, plus je m'approchais d'une séquence que je redoutais beaucoup, qui est la lettre en hommage que Laeticia avait écrit pour Johnny (...) et en réécoutant ça, j'ai décroché de l'écran pendant 10 minutes et il y a pleins d'images qui me sont revenues", a-t-il confié, avant d'ajouter : "c'était la fin de l'émission, c'était la fin d'une époque". "Je me suis dit: "Tu te donnes en spectacle en écrasant quelques larmes", mais je n'ai pas pu m'empêcher", a-t-il avoué.
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Vos réactions
Michel Drucker avait l'air vraiment mal à l'aise d'avoir craqué. Mais je crois qu'il ne serait peut-être pas revenu sur cette émotion incontrôlée et non feinte si Jean-Jacques Bourdin ne lui en avait pas parlé (en insistant bien sur le coté bouleversant de celle-ci), et si les médias n'avaient pas monté en épingle la séquence.
Vous etes un homme sensible comme des milliers d autres
En regardant votre hommage j ai aussi pleuré plusieurs fois
Nous sommes simplement Humain
Que M. Drucker n'ai pas la pudeur de se taire de temps en temps, mais, au contraire ne manque pas l'occasion d'exploiter l'émotion, même sincère,qu'il a eue la veille, est pathétique.
Fallait-il qu'il ait besoin de se lever le lendemain pour aller célébrer sa propre gloire pendant que le défunt était transporté au Mont-Valérien... Sale mentalité. Sordide.
Je n'ai pas (trop) de doutes sur la sincérité de M. Drucker, quoiqu'il en fasse commerce. J'aimerais seulement connaître le montant de son cachet pour cette soirée qui lui donnait en outre le pouvoir de choisir -et de monnayer d'une façon ou d'une autre-, ceux qui allait témoigner et s'épandre avec lui dans une surenchère de proximité avec M. Halliday. Car on se bouscule au portillon et cette médiatisation des vrais et faux proches du défunt est obscène.
Mais rien ne vaut la pauvre fille de M. d'Ormesson qui, la veille de l'enterrement de son père, hier soir, est venue faire la promotion du prochain livre du défunt, qu'elle édite, en direct sur France 5...
Elle ne semblait pas affectée outre mesure, pas plus que M. Bunel. M. Pivot étant HS, sans doute devant le désastre amplifié par le navrant Eric Orsenna...
Vous avez dit obscène ?..
Il y a la vie, et la mort est la seule promesse certaine. L’ami, l’être aimé ou apprécié qui disparait emmène une part de notre âme. La brume de l’hiver de notre vie voit disparaitre cet être et notre corps sait la chose sans espoir et avant les cris quand nous seront seuls, il éteint le feu de la douleur avec les larmes, de celles que l’on ne peut retenir. Apres nous cherchons la solitude, les larmes étant épuisées, pour hurler. Alors tu vois Drucker, on t’as vu vrai quelques secondes. La douleur qui fait qu’on est écorché n’a aucune pudeur !!!!
Sa tristesse m'a beaucoup émue , sa sincerité dans cet instant etait touchante il m'a fait de la peine
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