La chambre de l'instruction de Dijon a refusé vendredi d'assouplir le strict contrôle judiciaire de Marcel et Jacqueline Jacob, mis en examen en juin pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de leur petit-neveu Grégory en 1984, a-t-on appris auprès du parquet général. "Les deux demandes sont rejetées", a indiqué à l'AFP le procureur général de Dijon Jean-Jacques Bosc. Les deux septuagénaires demandaient à pouvoir rentrer chez eux dans deux procédures distinctes.
Brièvement écroués en juin, ils avaient été remis en liberté, avec l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile vosgien. Vendredi matin, l'avocat de Jacqueline Jacob, Me Alexandre Bouthier, a plaidé devant la chambre de l'instruction, en l'absence de sa cliente, pour la mainlevée de son contrôle judiciaire. Marcel Jacob sollicitait pour sa part une simple modification de son contrôle judiciaire.
Sa requête a été plaidée mercredi devant la juridiction, dont la présidente, Claire Barbier, est en charge du dossier. Dans les deux cas, le procureur général s'est opposé à toute modification du contrôle judiciaire en arguant notamment que les époux doivent être entendus séparément en novembre et que des investigations restent à faire sur leur emploi du temps de l'époque.
.
Vos réactions
Ouf ! tant mieux, heureuse que la Justice ne cède pas.....
L affaire la plus ambiguë du siècle !
tout à fait d'accord
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?