16/10/2017 06:47

Emmanuel Macron: Voici son intervention de 90 minutes sur TF1 hier soir résumée en vidéo en 90 secondes - Regardez

Voici les déclarations du Président résumées en 90 secondes : 

"J'ai pris la décision ne de pas avoir une Présidence bavarde pour garder la solennité. Je me suis exprimé à travers des discours et des déplacements. Ne pas vouloir parler tous les jours ne veut pas dire qu’on ne parlera plus jamais.

Les décisions stratégiques sont prises par le président de la République parce qu'il a reçu un mandat des Françaises et des Français. Mais les arbitrages du quotidien sont pris par le Premier ministre. Le Parlement propose, légifère et change les lois.

Les mots de "cynique" et de "fainéant" sont d'un registre normal ou soutenu. Ils ne sont pas clivants. J'ai toujours essayé de dire les choses et de m'approcher d'une forme de vérité que je pensais juste. Donc je nomme. Nos élites politiques se sont habituées à ne plus dire les choses. Je continuerai à dire les choses, à parfois m'emporter.  "Bordel" c"est du registre populaire. Je n'ai pas cherché à humilier. Je n'ai pas insulté qui que ce soit.

Parler des gens qui ne sont rien ? Je n’ai pas dit ça. Je n’ai jamais considéré que quelqu’un qui vit dans le dénuement n’est rien. Si je n’avais d’estime que pour celles et ceux qui réussissent je ne serais pas ici dans mon bureau. Quand on sort un mot d'un discours - et c’est l’info en continu, on peut tout faire dire. Je suis très indifférent à tous les commentaires et aux critiques, on n’occupe pas son bureau si on regarde l’opinion publique chaque matin.

Les résultats sur le chômage, on les verra dans un an et demi à deux ans. Mais on ne juge pas l’action du président de la République simplement à un indicateur.

On doit donner plus de souplesse aux entreprises. Notre réforme, c’est la première vraie transformation du code du travail pour les TPE et PME.

Nous allons intensifier la politique pour celles et ceux qui se sentent assignés à résidence car n’ont pas la fibre et le mobile on s’occupe de la France où les choses vont mal. La vraie inégalité c’est l’inégalité de qualification, nous allons transformer l'assurance-chômage, mais c'est surtout l'éducation, avec la transformation des savoirs fondamentaux en primaire et une meilleure orientation, on ne sélectionnera plus par tirage au sort à l’université. Il y a une sélection aujourd’hui, c’est le tirage au sort.

J'ai entendu cette expression "de Président des riches".  Je ne crois pas à la jalousie française qui veut taxer ceux qui réussissent. On est dans la grande hypocrisie. Quel était le résultat de l’ISF ? On a perdu beaucoup de talents.  Pour que notre société aille mieux il faut plus de gens qui réussissent.  Nous n'y arriverons pas si nous ne facilitons pas l'investissement dans l'économie française. Je me suis engagé à ce que ceux qui réinvestissent ne soient pas taxés. La condition pour ne plus être à l'ISF, c'est d'investir.

Quand les APL ont augmenté, a-t-on entendu les bénéficiaires crier de joie ? Non, ce qui s'est passé, c'est que les propriétaires ont augmenté d'autant leur loyer"C'était une mesure d'urgence, une décision de responsabilité, difficile, sans augmenter d'impôt.

J'ai engagé une procédure pour enlever la légion d'honneur au producteur Harvey Weinstein. La police de sécurité du quotidien aura comme priorité la lutte contre le harcèlement, notamment dans les transports.

Sur la PMA, je respecterai l'ensemble des convictions. Les politiques ne peuvent pas brutaliser les consciences. Je veux reconnaître des droits égaux, donc je suis contre la GPA mais je veux que nous menions ces débats. Je souhaite qu'en 2018 nous puissions avoir un débat apaisé sur la PMA, la filiation... J'ai dit que j'attendais l'avis du comité d'éthique, il a été rendu en juin et il allait dans ce sens. J’ai dit enfin que je respecterai l’ensemble des convictions. Le politique ne doit pas imposer un choix en brutalisant les consciences. En 2018, je souhaite que nous puissions avoir un débat apaisé. Je suis contre la gestation pour autrui (GPA). Je souhaite qu’on ne puisse pas passer de la PMA à la GPA subrepticement. Je tiens à ce que nous ayons une vraie conception de la famille.

 

20h03: Début de l'interview d'Emmanuel Macron

19h55: Début du journal de 20h de TF1, la page spéciale avec Emmanuel Macron se déroulera à partir de 20h05

17h40: Fustigeant la politique du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon considère finalement que le président de la République applique un programme qui n'a pas obtenu l'aval des Français : "J'avais cru comprendre qu'on votait pour lui au deuxième tour, pour ne pas avoir l'extrême droite. Moi, j'ai dit 'on ne vote pas pour l'extrême droite', mais je n'ai jamais dit 'on vote Macron'. Il a été élu après être arrivé en tête du premier tour et dans un deuxième tour arrangé de longue main pour obtenir que l'extrême droite soit le sparring partner".

16h18: D'après le Journal du dimanche , Emmanuel Macron s'est fait alimenter en fiches par son conseiller spécial, Ismaël Emelien, qui lui a fourni une «note globale de stratégie». Il aurait également passé une partie du week-end avec sa garde rapprochée, à savoir le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, sa conseillère en communication Sibeth Ndiaye, sa plume Sylvain Fort, et son porte-parole Bruno Roger-Petit. Comme pour les débats de la présidentielle, Emmanuel Macron n'a pas voulu simuler l'entretien avec des sparing partners, car il n'apprécie pas cet exercice.

11h52: Pour atteindre une audience maximale, l'interview se déroulera à l'heure du pic d'audience (20h05). Avec huit caméras autour de lui, le président de la République sera interrogé dans le salon d'angle de l'Elysée, d'après le JDD. Face à lui, trois vedettes de la chaîne privée : David Pujadas, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau.

11h34: Le format sera court : une heure. "Pas besoin de faire long. Ce sera synthétique, percutant, clair, avec beaucoup de densité dans les propos. Et puis les Français n'ont pas forcément envie d'écouter le président un dimanche soir trop longtemps", décrit l'Elysée au Parisien.

10h11: Pour Florence Parly, ministre des Armées, invitée dimanche du Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews, le plus efficace pour éviter cela, c’est de poursuivre les opérations militaires jusqu’au bout. "S’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux", a-t-elle affirmé. "Nous ne pouvons rien faire pour empêcher leur retour. Nous pouvons poursuivre le combat pour neutraliser le maximum de djihadistes."

09h51: Nicolas Hulot revient dans Le JDD sur les rumeurs de démission qui ont circulé ces derniers jours, qu'il qualifie de "légende urbaine". "Quand on annonce mon départ, je suis toujours le dernier informé ; en général, c'est ma femme qui me l'apprend par SMS... Il n'y a aucune réalité dans ce scénario. Peut-être que je ne m'exprime pas assez. Mais sans mauvais jeu de mots, j'ai la tête sous l'eau", affirme-t-il.

08h20: La première grande interview télévisée d'Emmanuel Macron dimanche soir comme président répond à "un moment de pédagogie nécessaire", dans "une étape charnière" notamment sur la réforme du travail, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. Comme on lui demandait pourquoi Emmanuel Macron, qui avait jusqu'alors évité les entretiens télévisés, faisait cette interview d'une heure sur TF1 et LCI, M. Castaner a parlé sur RTL d'"un moment de pédagogie nécessaire".

"Nous sommes notamment sur la réforme en profondeur du travail sur une étape charnière: il y a eu les ordonnances qui sont aujourd'hui derrière nous, il y a l'ouverture de grand chantier de la formation, de l'apprentissage, de l'universalité des allocations chômage", a ajouté le porte-parole. Et, a-t-il aussi souligné, "en même temps, Emmanuel Macron ne s'est jamais rien interdit dans sa communication. Il a juste évité une présidence bavarde, il a voulu une présidence d'action".

"Il y a des moments où il doit aussi échanger avec les Français dans des formes plus traditionnelles, et celle d'un 20 heures lui a paru la bonne", a argumenté M. Castaner.

08h00: Pour son premier entretien télévisé en France depuis son investiture, le Président de la République Emmanuel Macron répondra, en direct de son bureau à l’Elysée, aux questions des journalistes Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau pour TF1, et de David Pujadas pour LCI.

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Vos réactions

Portrait de arcansoleil
15/octobre/2017 - 22h43

Kaa nous a fait sa séance d'hypnose! 

Portrait de bebo
15/octobre/2017 - 20h45

Si les journalistes pouvait laisser répondre!!!

à quoi ça sert de poser des questions si on écoute jamais les réponses et si on s'en fout?!

exemple sur le langage: la journaliste le coupe pour rien et citer "bordel" et elle le recoupe pile juste quand il veut répondre et paf on passe à autre chose!

du coup en faisant l'intéressante, elle a pas sa réponse et nous non plus: illogique et débile!

Portrait de cbor33
15/octobre/2017 - 20h32

Tout le monde comprend mal ses paroles et les mauvaises sont toutes sorties de leur contexte !!!! Inouï!!!!!

Portrait de cbor33
15/octobre/2017 - 20h26

Super menteur !!!! 

Portrait de abel1945
15/octobre/2017 - 14h40

un guignolo + 3 guignols smileysmileysmiley

Ruth Elkrief va encore être en pâmoison sur BFmacron smiley