17/12/2016 10:33

Emmanuel Macron revient sur sa fin de discours hurlée: "Je ne triche jamais, je donne tout ce que j'ai"

"Je ne triche jamais, je donne tout ce que j'ai": l'ex-ministre Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, est revenu sur sa fin de discours hurlée lors d'un meeting le week-end dernier à Paris, expliquant ne pas l'avoir préméditée.

"Sorti de son contexte, pour certains, cela peut sembler amusant et les détournements que j’ai pu voir m’ont bien fait rire. D'autres peuvent se dire: +Il est totalement exalté ce garçon+", commente l'ancien locataire de Bercy dans un entretien à l'hebdomadaire catholique La Vie.

Alors que le magazine l'interroge sur son attitude "christique", Emmanuel Macron répond: "Je n'ai pas prémédité ce geste mais l'ai vécu avec sincérité. Il y a des moments de ferveur dans la vie politique et de l'engagement qu’il faut vivre pleinement. Je ne triche jamais, je donne tout ce que j’ai."

Dans cet interview, M. Macron s'en prend aussi entre les lignes à son rival, Manuel Valls, en affirmant ne pas croire à "la République érigée en croyance religieuse".

"Chaque individu est libre de croire de manière très intense. Je ne demande à personne d’être discret dans sa pratique religieuse, ou modéré dans ses convictions intimes", explique l'ancien ministre. Un écho aux propos tenus en août par Manuel Valls, alors Premier ministre, qui avait souhaité que l'islam "comme les autres religions l’ont fait, accepte la discrétion dans la manifestation des convictions religieuses".

Expliquant avoir été baptisé à 12 ans à son entrée dans une école jésuite d'Amiens, alors que sa famille était "de tradition plus laïque", M. Macron salue les "décisions courageuses" prises par le pape François, "en particulier sur les migrants".

Mais "contrairement à d’autres, je ne chercherai ni à récupérer ni à revendiquer une proximité ou une filiation avec le pape", dit-il en visant François Fillon ou Alain Juppé.

M. Macron livre également une lecture religieuse des tiraillements des pays européens sur la question de la dette et des réformes.

Selon lui, "nous renouons actuellement avec la guerre des religions qui oppose l’Europe catholique et l’Europe calviniste et qui historiquement a toujours conduit l’Europe à sa perte".

"Les pays de culture calviniste reprochent à certains États de ne pas avoir fait les réformes. Ils disent: +Ils ont failli, il faut qu’ils paient jusqu’au bout. On ne reviendra à aucune politique de solidarité+."

Tandis que pour "les pays de culture catholique, dont la France fait partie", "il faut revenir à de meilleurs sentiments". "Cela fait quatre ans qu’on s'use dans cette guerre de religion et de culture", selon M. Macron.

jeanmarcmorandini.com vous propose de revoir cette séquence !


fin meeting Macron

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Vos réactions

Portrait de FoxOne
1/janvier/2017 - 00h23
Josefin a écrit :

Faut qu'il arrête le Schweppes

Tiens ça faisait longtemps que j'en ai pas bu smiley
Portrait de FoxOne
1/janvier/2017 - 00h23
delaney a écrit :

pas de banquier rothshild à la tête de notre pays !

que dieu nous garde !

Et ni les autres les Valls etc
Portrait de FoxOne
1/janvier/2017 - 00h23
C'était à peine exagéré
Portrait de ACDC
18/décembre/2016 - 09h47

c'est surtout la soif du pouvoir qui rend ces moments grisant!! un ancien banquier qui juste avant d'être élu ministre quittait la France pour les états unies afin d'y monter une start-up et qui soudainement............. A méditer.....

Portrait de taine66
18/décembre/2016 - 08h26

Il donne tout, dit il ????

Mais en fait il n'a rien a donner ce triste prétentieux.

Portrait de Marine-One
17/décembre/2016 - 14h42

Dans ses discours ,les fureurs du fuhrer faisaient très peur !

Dans ses discours, les fureurs de Macron font très cron!

Portrait de Capri
17/décembre/2016 - 11h12
delaney a écrit :

pas de banquier rothshild à la tête de notre pays !

que dieu nous garde !

Vu l'état de faillite de notre pays, on a en tous cas besoin de gens qui comprennent vraiment la "chose économique". Cela disqualifie pas mal de prétendants de mon point de vue, qui ont toujours vécu sur des salaires publics (nos sous) de personnes politiques (Valls, Hamon - apparatchik du PS, Mélenchon - senateur avec chauffeur pendant tant d'années, Montebourg même s'il a fait récemment une formation a l'Insead...).

Portrait de delaney
17/décembre/2016 - 10h39

pas de banquier rothshild à la tête de notre pays !

que dieu nous garde !