Les éditeurs américains, condamnés depuis des années à voir leurs livres
vendus à prix plancher sous forme numérique, retrouvent le sourire avec la
multiplication des tablettes informatiques, qui leur permet désormais
d'espérer imposer leurs conditions.
De quoi conduire le magnat Rupert
Murdoch qui, via son groupe de médias News Corp, contrôle notamment
l'éditeur HarperCollins, à proclamer récemment que "le contenu est la pierre
angulaire de tout produit électronique", car "sans nous, ces appareils
(livres électroniques, ordinateurs et baladeurs) seraient mal aimés et
invendus".
"C'est une période passionnante", se sont aussi réjouies deux
sources des milieux de l'édition, et même "une période
heureuse" avec l'irruption ces derniers mois, pour faire concurrence au
Kindle d'Amazon, de la tablette iPad d'Apple et de 23 autres appareils
électriques de lecture. Les éditeurs se retrouvent ainsi en position de
faire jouer la concurrence entre une pléiade de distributeurs numériques,
dont aucun ne veut priver ses clients de leurs auteurs à succès.
De
son côté, le distributeur Amazon qui, pendant plus de deux ans, a dominé
presque seul le marché de la tablette de lecture avec son Kindle, a annoncé
quatre jours après la présentation de l'iPad "capituler" face aux exigences
de l'éditeur Macmillan, qui veut fixer lui-même ses prix, en les
relevant.
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