Une femme, originaire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a été confondue par les enquêteurs de la brigade répression du banditisme de Versailles après leur avoir indiqué qu'elle était l'une des victimes des attentats survenus à Paris.
Au lendemain des attaques, la jeune femme âgée de 25 ans s'est faite connaître auprès des enquêteurs de la direction régionale de la PJ, chargée de recenser les victimes, comme le rapporte Le Parisien.
Elle leur a alors expliqué qu'elle a été gravement brûlée au bras lors de l'explosion de la bombe d'un kamikaze, et qu'elle a perdu le bébé dont elle était enceinte.
Nos confrères précisent que son comportement a interpellé les enquêteurs : elle les rappelle avec instance afin de savoir quand elle touchera les 20.000 euros.
"Ils cherchent une image sur Internet avec l’occurrence « bras brûlé » et découvrent une photo qui n’est autre que celle de la photo du dossier déposé par la jeune femme. De plus, elle assure que son bras a été brûlé devant un café où aucune terroriste ne s’est fait exploser", ajoute Le Parisien.
Elle est convoquée en janvier dernier dans les locaux de Versailles de la PJ, où elle est placée en garde à vue pour tentative d'escroquerie, faux et altération de la vérité.
Enceinte, elle est remise en liberté en attendant son accouchement.
Ce n'est qu'elle passe aux aveux lors d'une nouvelle convocation. La femme sera jugée par le tribunal correctionnel de Versailles lundi prochain.
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Vos réactions
Donner le nom Êt le prénom de cette personne, et lui mettre la honte. Des familles sont en peine, sont détruites, Êt elle veut profiter de ce drame atroce pour se faire de l'argent. Une honte !
Il y'a vraiment des grands malades.....
Quelle honte...
Quelle honte. j'espère qu'elle aura une sévère amende
Y'a des gens qui doutent et qui n'ont honte vraiment de rien!!! Pauvre fille quel manque de respect pour les vraies victimes. Ignoble
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