25/01/2010 10:54

Dirigeants de France Télévisions : Peillon persiste et signe

L'eurodéputé socialiste Vincent Peillon a maintenu lundi matin ses propos, critiqués au sein même du PS, sur "la servilité" de certains dirigeants de France 2, estimant que "Martine Aubry a été courageuse au début" mais que "la puissance" des médias fait "peur".

M. Peillon a assuré sur i-Télé avoir juste voulu faire "un diagnostic qui (lui) fait de la peine pour notre pays", dans ses déclarations au quotidien Le Monde.

"Je ne me suis jamais opposé à France 2", a-t-il dit en réponse au porte-parole du PS Benoît Hamon qui l'avait appelé dimanche à ne pas poursuivre "cette querelle" et à se rappeler que les socialistes ne sont "pas dans l'opposition à France 2" mais "à l'UMP et au pouvoir". Benoît Hamon "reprend le discours précisément de la droite, il faut faire attention", a mis en garde M. Peillon.

"Moi, je suis dans l'opposition à la droite car je ne m'attaque pas à France 2, à tous ses personnels, à tous ses journalistes, je m'attaque à une programmation venue de l'Elysée", a-t-il dit.

"J'ai dit très précisément que je reconnais le travail des rédactions", mais que "la nomination du président de France Télévisions par le président de la République entraîne chez certains dirigeants des comportements serviles", a ajouté l'eurodéputé, ex-lieutenant de Ségolène Royal.

"Il y a quand même quelques problèmes" concernant les relations entre les médias et le pouvoir, "on en aura un ce soir avec la présence (...) du président de la République sur les plateaux" de TF1, "à quatre jours de l'ouverture" de la campagne des régionales, a-t-il fait valoir.

"Martine Aubry a été courageuse au début et puis on sent que depuis...", a aussi affirmé M. Peillon sans terminer sa phrase. Il a ensuite évoqué "la puissance des médias". "Elle est considérable et ils font peur", a-t-il assuré.

Après le faux bond de Vincent Peillon à l'émission de France 2 sur l'identité nationale le 14 janvier, la première secrétaire du PS avait dans un premier temps apporté son soutien à M. Peillon.

Elle avait ensuite été plus mesurée estimant que si ce boycott avait été organisé alors que les conditions du débat avaient été clairement fixées, c'était "non seulement incorrect mais pas bien".

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Vos réactions

Portrait de stromboli
25/janvier/2010 - 18h02

enfin, europarlementaire à une place où même une chèvre avec une casquette ps aurait été élue.

Portrait de stromboli
25/janvier/2010 - 18h01

pauvre peillon. Il est fini. Il fait pitié. le costume de parlementaire est trop grand pour lui.

Portrait de gilzh
25/janvier/2010 - 16h23

Arrêtez de l'inviter, par pitié !!!!!!!

Portrait de airfana380
25/janvier/2010 - 15h51

Je plains les militants du PS quand j'entends ce type ... Il est fatiguant et change de version des faits tous les deux jours ... Je serai lui je passerai en silence radio plutôt que de s'entêter

Portrait de jinos
25/janvier/2010 - 12h38

Ce que Vincent dit est juste mais ça façon de faire est critiquable. Je dirais encore plus les médias Français dépendent de Rockefeller, de Lagardère qui détient la nmpp, de la dynastie Rothschild créateur de libération, Wall street, de ce monde financier qui oeuvrent pour le nouvel ordre mondial, une gouvernance oligarchique. Je pourrais en dire plus...

Portrait de Messager
25/janvier/2010 - 11h16

Monsieur Peillon, ou comment s'exclure soi-même de la scène politique...