Les députés UDI vont "lutter farouchement" contre une mesure sur les chansons francophones "liberticide" pour les "radios libres", a prévenu mardi leur chef de file Philippe Vigier, se demandant "où est la gauche de 1981".
"Cet amendement, adopté en commission et qui a bénéficié du soutien du gouvernement, est totalement liberticide. Où est la gauche de 1981? Elle a perdu la tête. La même gauche qui a ouvert les radios libres et qui, maintenant, dit que la programmation, c'est elle qui va la décider, l'encadrer!", s'est-il exclamé lors d'une conférence de presse.
Le président du groupe de l'Union des démocrates et indépendants a appelé à "laisser aux radios libres le soin d'effectuer leur programmation". Il a dit craindre dans le cas contraire, "qu'il y ait moins de diffusion d'éléments francophones sur les radios, ce qui acterait la régression de la francophonie à l'échelle européenne et mondiale".
Malgré les quotas qui imposent aux radios privées de diffuser 40% de chansons en français, les députés ont relevé que, sur certaines antennes, "10 titres francophones peuvent représenter jusqu'à 75% des diffusions francophones mensuelles", ce qui "ne permet plus aux nouveaux talents de rencontrer leur public".
L'amendement au projet de loi sur la liberté de la création, l'architecture et le patrimoine vise donc à éviter que les mêmes tubes francophones ne tournent en boucle sur les ondes afin de se conformer aux quotas.
Pour protester contre le soutien du gouvernement à cette mesure, les radios privées n'appliquent pas ce mardi les quotas légaux de chansons francophones.
Les stations se disent "scandalisées" par les déclarations de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, favorable à cet amendement qui, selon elle, doit "mieux mettre en valeur la jeune création française". "Sur un mois", cela reviendra seulement pour les radios à "passer un ou deux titres supplémentaires", a-t-elle précisé.
Par ailleurs, le président du groupe UDI a exprimé mardi des craintes sur le volet "cités historiques" du projet de loi examiné depuis lundi à l'Assemblée, refusant que ce soit aux collectivités territoriales d'assumer "toutes les charges nouvelles" de ce nouveau label.
Vos réactions
Je suis absolument pour !!! quand j’écoute marina kaye qui n'a aucune chanson en français dans son album je suis outrée !!!
Quelle bande de cons ces députés UDI, qu'ils s'occupent plutôt du chômage , de la pauvreté
encore un trafic dd'influence et d'intérêts dans ces radios
On a qu'à faire de la meilleure musique si on veut qu'elle soit diffusée...
On a bien instaurer un quota de film français alors pourquoi pas des chansons française
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