La presse s'inquiète samedi de voir l'"icône" Michel Platini "éclaboussé" par "l'avalanche de scandales et de magouilles" qui salissent le sport, d'aucuns espèrent qu'il "contre-attaque" dans une histoire où "tous les coups" ne sont pas "francs".
"Que Sepp Blatter soit emporté par cette avalanche de scandales et de magouilles qui salissent le sport, cela n'étonnera personne: sous sa présidence, la Fifa était corrompue à tous les étages" avance Jean-Marie Montali (Le Parisien/Aujourd'hui en France). "Mais Platini, c'est autre chose.
C'est une légende, notre icône", rappelle-t-il se demandant si l'affaire lui "sera fatale". Jean Levallois de La Presse de la Manche préfère croire que la mise en cause du patron de l'UEFA est due au "ressentiment de Blatter".
"Il est des personnes qui pourrissent tout ce qu'elles touchent", se rassure-t-il.
"Tous les coups seront permis et pas toujours francs !", prévient Alain Dusart dans L'Est Républicain.
"Le célèbre n°10 français en sortira-t-il indemne, c'est-à-dire en chevalier blanc d'instances corrompues par des buts résolument trop lucratifs... ?", s'interroge-t-il.
"La Fifa n'est plus qu'un champ de ruines" affirme Le Figaro en pages intérieures ajoutant que "le Français a été éclaboussé par l'ouverture d'une procédure pénale contre son ancien allié. De là à penser que Blatter veut l'entraîner dans sa chute", il n'y a qu'un pas que les éditorialistes sont nombreux à franchir.
Le quotidien sportif L'Equipe traite le sujet en page 16.
"Cette affaire tombe mal pour le Français", écrit Etienne Moatti. "Lorsqu'il s'est lancé, il se doutait bien que les cinq mois de campagne seraient très longs et parsemés de chausse-trapes.
Il y est." Mais, "avant de prétendre devenir le +Mr Propre+ d'une Fifa à reconstruire de fond en comble (...)
Platini va devoir convaincre qu'il n'a jamais été lui-même directement impliqué, ou même complice passif dans le système de corruption endémique qui a prévalu à la Fifa pendant des décennies", estime Dominique Garraud dans La Charente Libre.
"Dans la grande famille du football, je voudrais le patriarche. Mais aussi le fils spirituel devenu depuis quelque temps le fils maudit. Et, aussi, les amis, voire les amis des amis. Au jeu des sept familles, avec la Fifa, on est sûr de gagner à tous les coups", ironise Christophe Bonnefoy (Le Journal de la Haute-Marne).
Dans La Dépêche du Midi, Jean-Claude Souléry note que "la course à la présidence de la Fédération internationale, à laquelle participait Michel Platini, nous vaut aujourd'hui une lutte sans merci qui ferait passer nos campagnes présidentielles pour une aimable guerre des boutons."
Même s'il croit qu'au "football une élection autorise tous les mauvais coups, le chantage et les vengeances" l'éditorialiste préfère penser que "Michel Platini en est apparemment victime" pour conclure :"vivement qu'il contre-attaque!"
Vos réactions
Platini n'est pas net et je ne croirai jamais ce qu'il dira.
Entre son fils bien placé au qatar parait il, comme par hasard, des conseils à 2 millions sans aucun contrat préalable.... payés quelques années plus tard......
arrêtons de prendre les gens pour des idiots !
euros ou franc suisse?petite différence......
Platini qui donne son vote aux USA, est ensuite reçu par sarkozy à l’Élysée en présence de l'emir du Qatar, et qui finalement 3 jours après change son vote et appuie le Qatar.
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