24/06/2015 17:37

EN DIRECT: Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande auraient été écoutés par les services secrets américains

17h35: Barack Obama a "réitéré sans ambiguïté" à François Hollande "son engagement ferme" contre tout espionnage

17h32: François Hollande et Barack Obama se sont entretenus pendant quinze minutes

16h59: La présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée Elisabeth Guigou (PS) va inviter l'ambassadrice américaine à Paris Jane Hartley à venir s'expliquer devant les députés mercredi prochain, a-t-elle indiqué aux journalistes à l'Assemblée.

À la suite des révélations sur l'espionnage américain de dirigeants français, "il y aura une réunion spéciale de la commission des Affaires étrangères mercredi prochain à laquelle je vais inviter l'ambassadrice américaine à Paris", a déclaré Elisabeth Guigou.
"Ce serait une très bonne chose que, dans un climat courtois, elle puisse entendre ce qu'ont à lui dire les députés", a ajouté Elisabeth Guigou. Elle a refusé de dire si elle comptait lui demander la fermeture de la station d'écoutes installée au sein de l'ambassade.
"Ce scandale constitue une brèche dans la confiance entre des Etats alliés", a jugé Elisabeth Guigou.

15h00: Devant les députés, à l'Assemblée nationale, Manuel Valls s'est exprimé après la révélation des écoutes de la NSA.

"Le Président a immédiatement réagi en convoquant le Conseil de la défense"

"Ces informations sont très graves, ces pratiques sont anormales"

"Il n'est pas légitime de procéder à des surveillances des dirigeants politiques"

"La France ne pratique pas la surveillance des dirigeants politiques de ses partenaires européens ou de ses alliés"

"Nos deux pays portent un message universel de défense d'un Etat de droit. Lorsqu'on partage des valeurs communes, le respect réciproque de la souveraineté est fondamental"

"Il est souhaitable qu'entre alliés, un code de bonne conduite soit établi en matière de renseignement"

13h52: Le président français François Hollande discutera mercredi par téléphone avec son homologue américain Barack Obama des révélations d'espionnage par les Etats-Unis d'au moins trois chefs de l'Etat français, ont déclaré deux parlementaires à l'issue d'une rencontre à l'Elysée.
"Un entretien avec le président des Etats-Unis est programmé dans les heures qui viennent", a déclaré Jean-Pierre Raffarin, sénateur du mouvement Les républicains (opposition de droite). La conversation aura lieu "dans la journée", a indiqué pour sa part le président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.

13h25: François Hollande s’entretiendra avec Barack Obama "dans les heures qui viennent", a indiqué Jean-Pierre Raffarin sur BFM TV.

12h25: L’ambassadrice américaine sera reçue à 18h au Quai d’Orsay

12h23: Le coordinateur du renseignement français, Didier Le Bret, verra dans les prochains jours des responsables américains pour faire le point, après de nouvelles révélations sur les écoutes de la NSA visant la France et ses dirigeants, a annoncé aujourd'hui le porte-parole du gouvernement.
"Le coordinateur du renseignement français se rendra aux Etats-Unis pour faire le point sur l'ensemble des dispositions qui avaient été actées entre la France et les Etats-Unis", a dit Stéphane Le Foll, lors du compte rendu du conseil des ministres.

12h20: Philippe Douste-Blazy était l'invité de France Info, ce midi:

"C'est totalement inacceptable, on ne peut pas tolérer ces écoutes qui touchent à la sécurité française"

"Aujourd'hui nous donnons trop d'informations, notamment avec nos GPS qui sont américains"

11h30: La France doit en finir avec son "extraordinaire complaisance" envers les Etats-Unis, qui ne sont "pas un pays allié ou ami", et se retirer des discussions sur le traité transatlantique, après les révélations sur l'espionnage américain, a réagi mercredi la présidente du FN, Marine Le Pen.
"Les révélations de Wikileaks sur l'espionnage des présidents de la République française par la NSA américaine depuis dix ans sont extrêmement graves. Ces écoutes, qui s'ajoutent à celles déjà connues sur la vie privée de nos compatriotes, sont une menace directe pour notre indépendance nationale, la souveraineté de la France et sa sécurité", écrit Mme Le Pen dans un communiqué.
"La France doit réagir avec fermeté, et envoyer un signal fort en se retirant dès aujourd'hui des discussions en cours sur le funeste Traité Transatlantique. L'extraordinaire complaisance des autorités françaises vis-à-vis de ces méthodes doit prendre fin, après des années où ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande, alors qu'ils ne pouvaient ignorer qu'ils étaient espionnés, n'ont bougé le petit doigt!", s'indigne la présidente du Front National.

10h59: François Bayrou, président du MoDem, maire de Pau, sur France Culture: «Qui a pensé que les présidents français ou que les responsables publics n’étaient pas écoutés? La NSA et sans doute d’autres réseaux de renseignements ont en effet les moyens technologiques aujourd’hui d’entrer dans les réseaux téléphoniques, internet, et donc savoir à peu près ce qui se pense et ce qui se dit. C’est grave, mais ce n’est pas surprenant».

10h30: L'ambassadrice des Etats-Unis en France, Jane Hartley, a été convoquée cet après-midi par le chef de la diplomatie française Laurent Fabius après la révélation d'un espionnage américain de trois présidents français, a-t-on appris de sources diplomatiques.

10h00: L'Elysée condamne des faits «inacceptables». 

La France «ne tolèrera aucun agissement mettant en cause sa sécurité».

09h45: Anne Hidalgo, maire PS de Paris, sur France 2: "C’est une affaire très grave. Ce sont nos alliés, nos amis. Ce sont des révélations qui font peur, qui nécessitent des explications de la part des Etats-Unis et des garanties que cela n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a des enjeux forts sur le plan économique, sur le plan sportif. On n’a pas envie de se faire piller, il faut faire très attention".

09h31: Le porte-parole du gouvernement, Stéphane le Foll à qualifié d"inacceptable entre alliés" les écoutes américaines de présidents français.
"C'est inacceptable entre alliés", a déclaré sur iTELE Stéphane Le Foll selon qui "des précisions" vont "sûrement" être "demandées" aux Etats-Unis à l'issue du Conseil de défense réuni ce matin par François Hollande à l'Elysée.
"Il est difficile d'accepter qu'entre alliés (...), il puisse y avoir ce genre de pratiques, en particulier sur des écoutes liées au président de la République". "Quand on lutte contre le terrorisme (...), on a du mal à imaginer ou à comprendre ce qui motivait ainsi un allié d'aller écouter ses alliés qui sont, dans le monde d'ailleurs, sur des positions et des choix stratégiques qui font qu'on se retrouve souvent ensemble", a également déclaré le porte-parole du gouvernement.

09h29: Le sénateur Les Républicains (LR) François Baroin a jugé nécessaire une "réponse forte du président" Hollande aux écoutes américaines des trois derniers présidents français et souhaite que soit "convoqué" l'ambassadeur, alors que le député européen LR Renaud Muselier suggère de le "renvoyer". 
"On se doutait que Bercy était écouté", a affirmé l'ancien ministre de l'Intérieur, interrogé sur BFM TV et RMC, "mais on est toujours surpris".
"Cette affaire est scandaleuse, il faut demander des explications très claires" aux États-Unis a ajouté M. Baroin, en jugeant nécessaire de "convoquer l'ambassadeur".

09h05: Le réunion du Conseil de défense convoqué dans l'urgence après les révélations de la presse sur l'espionnage américain des présidents français a débuté peu après 09H00 mercredi autour de François Hollande à l'Elysée, a-t-on appris auprès de la présidence.
Le Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que plusieurs membres du gouvernement (Affaires étrangères, Défense, Intérieur et porte-parole) ainsi que les principaux responsables militaires et des services de renseignement participent à cette réunion.

07h04: La Maison Blanche a assuré mardi soir qu'elle ne ciblait pas les communications du président français François Hollande et qu'elle ne le ferait pas, après la publication d'informations selon lesquelles les Etats-Unis ont espionné les trois derniers présidents français.

"Nous ne ciblons pas et nous ne ciblerons pas les communications du président Hollande", a indiqué à l'AFP Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), sans autres précisions sur les opérations qui ont pu être menées dans le passé.

"Nous travaillons étroitement avec la France sur tous les sujets de dimension internationale et les Français sont des partenaires indispensables", a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, l'exécutif américain s'était refuser à commenter - ou à démentir - les informations selon lesquelles les Etats-Unis avaient espionné, au moins entre 2006 et 2012, les trois derniers présidents français, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

06h11: Après la publication de ces documents mardi soir, François Hollande a convoqué un Conseil de défense mercredi à 09H00 pour "évaluer la nature" des informations du lanceur d'alerte.

02h56: L'entourage de M. Chirac n'a pas souhaité réagir "à ce stade".

01h23: Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a cependant affirmé mardi soir que d'autres révélations viendraient prochainement.

00h32: L'entourage de M. Sarkozy a fait savoir que l'ancien président jugeait "ces méthodes" d'espionnage "inacceptables en règle générale, et plus particulièrement entre alliés".

00h12: Les trois derniers présidents français et leurs plus proches conseillers ont été espionnés par les Etats-Unis, au moins de 2006 à 2012, selon des documents Wikileaks, divulgués mardi par Mediapart et Liberation.

Les écoutes de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande par l'agence de renseignement américaine NSA constituent en elles-mêmes la principale information délivrée par les deux médias, le contenu des documents publiés ne contenant pas de révélation fracassante.

 Ces documents, classés "Top-Secret", consistent notamment en cinq rapports de l'agence de la NSA, basés sur des "interceptions de communication". Ils étaient destinés à la "communauté du renseignement" américaine et à des responsables de la NSA, selon Libération.

Ils émanent d'un bureau identifié comme étant celui des "Summary Services", le "service des synthèses". Le document le plus récent date du 22 mai 2012, soit quelques jours après l'entrée en fonction de François Hollande.

Il fait état de réunions secrètes destinées à discuter d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro.

Autre révélation, le président Hollande, après avoir rencontré Mme Merkel, a contacté le chef du SPD Sigmar Gabriel et l'a invité à Paris pour qu'ils puissent discuter.

Son Premier ministre d'alors, Jean-marc Ayrault, lui conseille de garder l'évènement secret pour éviter les "problèmes diplomatiques", si la chancelière venait à apprendre que Paris rencontrait l'opposition allemande à son insu. Quant à Nicolas Sarkozy, la NSA affirme, après la crise financière de 2008, qu'il "croit que Washington tient désormais compte de certains de ses conseils".

"Selon lui, c'est la première fois que les États-Unis n'ont pas agi en leaders dans la gestion d'une crise mondiale et la France va maintenant prendre la main", écrit encore la NSA. "Sarkozy se voit comme le seul à pouvoir résoudre la crise financière mondiale", estime également l'agence américaine.

Elle affirme que M. Sarkozy envisageait aussi de faire appel au président russe d'alors, Dimitri Medvedev, pour "une éventuelle initiative commune" au Proche-Orient, mais "sans les Etats-Unis".

Le 24 mars 2010, la NSA transmet le compte-rendu d'une conversation entre l'ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, et le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Jean-David Levitte.

L'objet : les thèmes que le président français veut aborder lors de son entretien prévu le 31 mars avec Barack Obama. "L'échange prouve que Paris est parfaitement conscient de l'espionnage américain", écrit Mediapart.

Enfin, la NSA affirme que la façon dont Jacques Chirac donnait des ordres à Philippe Douste-Blazy (qu'il avait chargé de soutenir la nomination du Norvégien Terje Roed-Larsen comme secrétaire général-adjoint de l'ONU) prouvait qu'il percevait son ministre des Affaires étrangères comme ayant une "propension (...) à faire des déclarations inexactes et inopportunes".

L'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden, avait déjà fait des révélations en 2013 portant sur un vaste système de surveillance des conversations téléphoniques et des communications en Allemagne via interne, jusqu'à un téléphone portable de la chancelière, pendant plusieurs années.

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Vos réactions

Portrait de Micheldu17.02
24/juin/2015 - 21h44

A partir du moment où la NSA écoute tous les chefs d' état imaginez la vexation si nos chefs d' état n' avaient pas été écoutés smiley

M'enfin ! Et nous alors ? On compte pour du beurre ?.......smiley

Portrait de AntMan
24/juin/2015 - 16h37

"Il n'est pas légitime de procéder à des surveillances des dirigeants politiques" 

"La France ne pratique pas la surveillance des dirigeants politiques de ses partenaires européens ou de ses alliés"

Par contre, surveiller en masse tous les français dans leur moindre faits et gestes ça par contre "on s'en fout" !

Allez Wikileaks, dévoile nous quelques dossier sur Valls (au fait, Manu t'as remboursé ton voyage en Falcon pour tes loisirs ou toujours pas ? Ah ok ...)

Portrait de Deo Juvante
24/juin/2015 - 14h39
Il faudrait que J.J Urvoas vienne nous parler de l'amendement qu'il a glissé in extremis dans le projet de Loi sur le renseignement qui concerne la surveillance des étrangers de passage sans le contrôle de la CNCTR...Pose de micro dans une chambre de Diplomate, chef d'Etat, journaliste...balise posée sous une voiture, siphonage de disque dur...Bref, la fête.
Portrait de Isaduci
24/juin/2015 - 14h02

Je me demande s'ils en font pas un peu trop pour être populiste, on dirait que l'occasion est trop bonne.

Le conseil de défense c'est plutôt quand il y a la guerre ....

personne ne peut croire qu'il découvre ça maintenant, l'Allemagne etait sur surveillance, de toute évidence la France l'était aussi....

Portrait de RogerMeneur
24/juin/2015 - 11h45
Dernut a écrit :

Les Ricains sont friands de connaître avant tout le monde les bourdes de Flanby et avant lui du Nain.

 

Plus sérieusement, les USA ont toujours écoutés les présidents français, y compris les plus larbins, atlantistes et sionistes d'entre eux.

 

A noter que François Hollande est un Young Leader de la FAF.

Il est de toute façon naïf de croire que la France blanche colombe n'espionne personne! Alors jouer les vierges effarouchées est assez risible! Si la politique était quelque chose de sain, au lieu d'être putride, les pays ne seraient pas obligés d'espionner leur prétendus amis.... Sans oublier aussi le fait que les agences d'espionnites  n'agissent pas  forcément sur décision du pouvoir politique

Portrait de RogerMeneur
24/juin/2015 - 11h38
Deo Juvante a écrit :
Mais quelle surprise...Tu parles...ça fait plus de 10 ans que la NSA collecte les métadonnées téléphoniques de tous les américains, numéro appelé, heure et durée de l'appel...Une collecte qui vient de prendre fin depuis la signature du Freedom Act, le 2 Juin...Sauf que la surveillance à l'étranger est encore plus intrusive, la NSA intercepte les SMS, appels téléphoniques, les mails, les listes de navigation internet etc..grâce à la section 2 de la Loi Fisa, une disposition qui n'a pas été amendée par le Freedom Act. C'est open bar à l'étranger alors des Chefs d'Etat....

Ouais enfin c'est comme la vidéo surveillance car avec une cam tous les mètres il y a un paramètre  difficile à contourner c'est le nombre de bonhommes à mettre devant les écrans et surtout leur fiabilité! Alors écouter tout le monde pourquoi pas? même en triant avec des mots clés la tache est ardue! 

Portrait de Goratrix
24/juin/2015 - 10h58

Du coup, Nabotléon se serait-il marié à Carlita pour qu'on arrête de l'écouter ?

 

Portrait de BandB
24/juin/2015 - 10h43

et après on nous dira que les méchants ce sont les russes

Portrait de arthuros
24/juin/2015 - 10h35

En tout cas ils ont bien dû rigoler les Ricains .... entre les textos de Valoche et les magouilles des deux autres ....MDR

Portrait de xavier75
24/juin/2015 - 10h24

Ils ont dû bien se marrer à écouter autant de conneries!!

Portrait de Deo Juvante
24/juin/2015 - 09h56
Gibbs a écrit :

Où est le scoop? Est-ce nouveau pour quelqu'un? en fait le scoop est que nos dirigeants discutent d'informations importantes ou sensibles sans aucune protection malgré les conseils des services spécialisés. Il n'y a bien que la vieille "noblesse" pour penser qu'un "gentleman n'écoute pas les conversations des autres, amis ou ennemis". Pour les "souverains éclairés", l'espionnage est un préalable à toute victoire (Sun Tsu, VIème siècle avant JC). Et oui! Il faut se rendre à l'évidence : nous ne vivons pas dans le monde de "bisiouioui" (Bisounours et Ouioui).

Ils trempent tous dedans de toute façon...Demandez à Thomas de Maizière ce qu'il pense de la coopération des Services de Renseignements Allemands avec la NSA pour fouiner du coté de chez Airbus, EADS et compagnie...(institutions et hommes politiques compris)
Portrait de Deo Juvante
24/juin/2015 - 09h20
Mais quelle surprise...Tu parles...ça fait plus de 10 ans que la NSA collecte les métadonnées téléphoniques de tous les américains, numéro appelé, heure et durée de l'appel...Une collecte qui vient de prendre fin depuis la signature du Freedom Act, le 2 Juin...Sauf que la surveillance à l'étranger est encore plus intrusive, la NSA intercepte les SMS, appels téléphoniques, les mails, les listes de navigation internet etc..grâce à la section 2 de la Loi Fisa, une disposition qui n'a pas été amendée par le Freedom Act. C'est open bar à l'étranger alors des Chefs d'Etat....
Portrait de RogerMeneur
24/juin/2015 - 09h19

Oulala que c'est grave! La France elle en bon bisounours n'espionne personne, bien sûr! Ce qui est assez marrant c'est de porter aux nues un Snowden qui n'est juste qu'un vulgaire traître à sa patrie, qu'en serait il si un Français venait dévoiler tous un tas de secrets défense? Ce serait aussi un héros?

 

Portrait de dadouronron
24/juin/2015 - 09h18

Il parait que c'était au nom de la lutte contre le terrorisme donc ils ont le droit non ????

Parce que nos parlementaires votent une loi pour faire ça eux aussi aujourd'hui...