Voulue discrète et feutrée, afin de susciter des vocations, la course à la présidence de France Télévisions connait des ratés.
Depuis jeudi, des candidats évincés disent ouvertement qu'ils n'ont pas été retenus par le CSA, qui a récupéré le pouvoir de nommer les patrons de l'audiovisuel public depuis la réforme de la loi en 2013.
Considérée comme la favorite, Marie-Christine Saragosse, patronne du groupe qui chapeaute RFI et France 24, a été la première à informer ses collaborateurs de son éviction de la course.
Rachid Arhab, membre du CSA jusqu'en 2013, a fait part vendredi matin du Radio Classique de son "énorme surprise".
"Je suis surpris par le manque d'explication, mais peut-être l'aura-t-on dans les prochaines heures", a ajouté Rachid Arhab qui estime que "le public a le droit de savoir comment on nomme" le président de France Télévisions.
Un étonnement largement partagé par un autre poids lourd éliminé par le CSA.
Didier Quillot, ex-patron de Lagardère Active et d'Orange France, qui pensait, au vu de son parcours, passer le premier tour, amer d'avoir travaillé en vain "depuis 9 mois" en rencontrant "près de 150 personnes".
Seuls les qualifiés pour la finale, ont été appelés par le CSA.
Selon plusieurs sources, leur nombre serait entre cinq et dix, contre 33 au premier tour.
Ils doivent être auditionnés dans les prochains jours, pendant deux heures chacun, par les huit Sages de la haute institution.
Le Conseil ne divulguera les noms retenus que si tous les intéressés l'acceptent - ce qui parait peu probable - puis rendra sa décision entre mercredi prochain et le 22 mai.
Selon plusieurs médias, sur cette short-list figurent également le président sortant de France Télévisions, Rémy Pflimlin, Pascal Josèphe, ex-directeur d'Antenne 2, Cyrille du Peloux, dirigeant de Veolia, Delphine Ernotte, directrice exécutive d'Orange et Robin Leproux (Ex-RTL et M6).
Mais qui sont les autres ?
C'est du jamais vu dans l'histoire de la nomination d'un Président de France Télévisions.
On nous promettait encore plus de transparence dans cette nomination, finalement elle n'aura jamais été aussi mystérieuse et obscure.
On ne connait ni les noms des candidats, ni les projets...
Que cache cette façon pour le moins mystérieuse de nommer le Président de France Télévisions ?
La transparence exige que soient diffusés les noms et les projets de ces candidats plutôt que de placer le monde des médias et les salariés de France Télé devant le fait accompli.
Vos réactions
Allez je le redis mais la seule et unique personne capable de piloter un navire comme FT et pascal Josephe au vue de son passé
Parce que les Présidents de la république qu'ils s'appellent: De-Gaule, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande, ont toujours nommés des présidents des chaines publiques à leur bottes. Hollande a pas viré l'actuel parce que ça se serait trop vu, mais suffit de chercher dans ceux retenus par le CSA celui ou celle qui est le plus proche du pouvoir, la présidentielle approche à grand pas, la bataille de la communication sera féroce.
la soi-disant indépendance du CSA, c'est du pipeau!
Ni vu ni connu je t'embrouille. lol
Encore un exemple de la République exemplaire de MoiJe. Il prend de plus en plus d'assurance, le prince. Va-t'il se nommer président à vie ?
Ni vu ni connu je t'embrouille. lol
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