13/04/2015 16:13

La mission des créatifs de Twitter, Instagram ou YouTube, imaginer des pubs qui n'en ont pas l’air

Des publicités qui ressemblent aux photos de vos amis et s’insèrent parmi les publications de votre réseau social: pour mieux monétiser leur plateforme sans faire fuir les utilisateurs, Twitter, Instagram et YouTube disposent d’équipes de créatifs qui conseillent les marques.

Créées en interne ces dernières années et baptisées «Zoo» chez YouTube, «Creative shop» pour Instagram ou «Brand strategy» chez Twitter, ces structures conseillent gratuitement les principales marques pour concevoir des formats publicitaires qui collent avec les usages, les codes et les spécificités de chaque réseau social.

Le but ? Ne pas troubler les habitués de ces plateformes. C’est le cas pour Instagram, le réseau social aux 300 millions d’utilisateurs, connu pour ses photos agrémentées de filtres rétro qui vient d’introduire de la publicité en France.

Né fin 2010, Instagram a longtemps hésité avant d’accepter des réclames par crainte de faire fuir ses fans, souvent issus d’univers créatifs (artistes, photographes, architectes, etc) et attirés par cette application où l’image léchée et vierge de toute publicité était la norme.

Après son rachat en 2012 par Facebook pour 715 millions de dollars, Instagram a commencé à introduire des pubs aux Etats-Unis en novembre 2013. Le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada ont suivi fin 2014, avant la France à la mi-mars.

Même format carré, même ambiance +vintage+ et même souci esthétique: si ce n’était la mention «sponsorisé», difficile de distinguer les photos et les vidéos des marques dans son fil d’images Instagram.

«La marque doit s’exprimer comme une personne et respecter la communauté. On doit retrouver une marque comme on retrouve un ami ou quelqu’un de sa famille. La publicité doit être intégrée et ne doit pas perturber l’utilisateur», explique à l’AFP Cédric Atlan, du Facebook Creative Shop.

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