16/03/2015 10:15

Une centaine de festivals à travers la France ont été supprimés ou annulés faute de subventions

Une centaine de festivals à travers la France ont été supprimés ou annulés en raison principalement des coupes budgétaires pratiquées par les collectivités locales ou régionales, selon un article publié dimanche par le journal Le Parisien.

Le journal se base sur le décompte réalisé par Emeline Jersol, médiatrice culturelle travaillant pour Le Boulon, un centre national des arts de la rue situé à Vieux-Condé, près de Valenciennes (Nord).

Cette dernière tient depuis le début de l'année le registre des "festivals, structures et associations supprimés/annulés" à travers une carte interactive qu'elle a baptisée "cartocrise" et qui est visible sur le site internet OpenStreetMap consacré aux cartes.

On peut relever actuellement sur cette carte 143 points correspondant, soit à des festivals annulés soit à des structures fermées dans le domaine de la musique, du théâtre, de la danse, des arts plastiques, des arts de la rue, de la littérature ou d'autres domaines.

Parmi ceux-ci une centaine correspondent à des festivals supprimés ou bien dont l'édition 2015 a été annulée.

Ces suppressions ou annulations résultent surtout de suppressions de subventions publiques, en particulier municipales après l'arrivée de nouvelles équipes à la tête de villes, à la suite des élections de mars 2014, selon Le Parisien.

"Un nouveau maire c'est une nouveau réseau. +Je te sabre parce que tu as soutenu l'autre+" explique dans ce journal Emmanuel Négrier, chercheur au CNRS et auteur du livre "Festivals de musiques: un monde en mutation".

Le Parisien donne comme exemple le festival Les Voix de Gaou qui existait depuis 17 ans à Six-Fours-les-Plages (Var) et qui a été supprimé en raison d'un mélange de baisse de fréquentation, de "surenchère" en matière de cachets pour les artistes et de baisse des dotations de l’État.

Dans le même quotidien, le directeur du festival de rock de Belfort, Les Eurockéennes (plus de 100.000 personnes attendues pour l'édiction 2015), Jean-Paul Roland, estime que "même les gros festivals sont menacés" à cause de la baisse des subventions publiques et aussi de la réorganisation des régions.

De son côté, le ministère de la Culture rappelle qu'il vient de mettre en place des "pactes" avec les collectivités locales.

"Je leur propose de m'engager à leurs côtés en maintenant sur leur territoire les crédits du ministère de la Culture pour les trois prochaines années s'ils acceptent eux aussi de stabiliser leurs financements", écrit Fleur Pellerin dans un communiqué.

"J'ai d'ores et déjà signé trois pactes pour amorcer cette nouvelle dynamique, avec des villes de droite comme de gauche ; je compte en avoir signé une trentaine avant la fin du premier semestre", ajoute-t-elle.

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Vos réactions

Portrait de DarkAngel
30/mars/2015 - 00h53
jarod26 a écrit :

c'est la faute à flamby et puis c'est tout smiley

Et pas que lui

Portrait de DarkAngel
30/mars/2015 - 00h53
valmax69 a écrit :

Marine est déja au pouvoir  

   cet balot vive la gauche

smiley

Portrait de DarkAngel
30/mars/2015 - 00h53

On ne peu plus rien faire dans notre pays

Portrait de Dominnic
16/mars/2015 - 22h28

Peu importe que la municipalité soit de droite ou gauche, le milieu de la culture est pourri par des subventions accordées par des comités à des gens qui, le plus souvent, n'en ont pas besoin DU TOUT.

Mais les artistes qui n'ont pas (encore) des moyens == aucune subvention, car il faut les écarter par tous les moyens.

== pas de financement, = pas de moyen = pas de moyen d'exister/de se faire connaître = pas de rentrée d'argent...

Alors, il faut se débrouiller par ses moyens (ce qui en soit est aussi logique).

Résultat === soit des subventions pour tous, soit aucune !

 

Ce qui n'est pas logique === quand des """artistes""" réclament des cadeaux, des repas payés à la place (pas de plateau-repas ou des repas froids alors qu'il fait bon == ce n'est pas assez bien pour leurs petites personnes), frais de transport et hébergement remboursés, prix attribués (magouilles découvertes par certains)...

et que d'autres artistes à la même manifestation sont écartés de toutes ces ""faveurs" !!!!!!

 

Ce n'est pas du "on m'a dit" = je l'ai vécu ....

 

Heureusement, il reste bien des actions à entreprendre pour contrecarrer des vanités et égos pas possibles !

Portrait de ajc21
16/mars/2015 - 15h13

Est ce que vous savez qu'une municipalité a un budget, et qu'elle doit le gérer au mieux, pour éviter des impôts trop élevés. Donc l'argent alloué a tel ou tel festival est peut etre plus utile pour employer les animateurs pour le reforme scolaire,  faire des travaux dans la commune, et pleins d'autres choses beaucoup plus importantes. 

Portrait de dadouronron
16/mars/2015 - 12h07

Ces festivals ne servaient-ils pas aussi pour certains à offrir aux intermittents du spectacle leur quota d'heures pour toucher le chômage et le tout sur fond publics ?

Parce que le festival du crin-crin moldave de Trifouillis les Ouilles, malgré tout le respect que m'inspire la culture moldave....